Chapitre 3, Joe

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Je rentrai le soir, ma mère et Maëlle n'étaient toujours pas rentrées, alors je me commanda un pizza que je mangeais devant la télévision. Plus les heures passaient et plus je m'inquiétai pour ma mère, je tentai de l'appeler et elle finit par décrocher. Elle me prévenait alors qu'elle était sur la route et que la maison avait intérêt à être rangée. Je me levai du canapé et me dépêcha de ranger la maison.

- On va aller se coucher nous sommes tous très fatiguer. Dit ma mère.

Je vis Maëlle monter les escaliers et je me précipitai pour la rejoindre, il fallait que je lui pose des questions pour savoir qui était celui qui l'avait aidé. Aller qu'elle aller fermer la porte de sa chambre, je mis mon pied pour arrêter son élan. Elle me regardait dans les yeux sans aucune expression.

- Faut que je te demande quelque chose.

Elle s'assit dans son lit et me regarder dans les yeux sans ne jamais les détourner.

- Tu m'as dit, que quelqu'un t'avait aidée, je voudrais savoir qui c'est.

Elle haussa les épaules.

- Tu connais son nom ?

- Oui.

- Lui aussi, il était retenu ?

- Non

- Tu ne vas pas me dire qui c'est ?

- Il ne veut que personne ne le sache, il m'a dit que c'étais un secret .

- Je vais te laisser dormir, bonne nuit

- Bonne nuit.

Je fermais la porte derrière moi et aller dans mon lit. Elle me parlait de plus en plus, je suis sure que j'arriverai à savoir ce qu'elle à, il faut juste un peu de temps. Mais qu'allait-t-elle devenir dès que l'on saurait la vérité ? Il allait la placer dans un foyer pendant un an, dans un hôpital pour qu'elle apprenne a vivre et non à survivre... je m'endormie sur cette pensée.

Le lendemain, je me réveillai assez tôt étant donné que l'on était lundi. Je me préparais et descendus pour prendre un petit déjeuner rapide. Je balançai mon sac sur mon épaule et sortis de la maison. Je marchais jusqu'au collège, arriver devant celui-ci je tchèque mes amies.

- Ça va ?

- Tranquille et vous ?

- Ça va, et avec ta cinglée ?

- Hier elle m'a encore parlé mais rien qui peut m'aider à retrouver ce mec

- Tu devrais peut-être abandonner, c'est aux flics de faire ça

- Mais elle ne parle a personne

- Il existe des milliers de personnes qui ne parlent pas, tu vas t'occuper de tous ?

- Mais elle, elle me parle !

La sonnerie retentis, je partis alors le premier l'est laissant seul derrière moi, je rentrai en classe et le cours commença. Je passais toute ma journée à réfléchir qui aurait pu être ce garçon. La sonnerie de mon dernier cours venait de retentir, je sortais de la salle de classe et rentrais chez moi.

Maëlle étais assise dans le canapé, devant la télé qui passait un documentaire sur la reproduction des fourmis, je m'accroupis devant elle mais elle ne décrocha pas les yeux de la télé, limite elle penchait même la tête sur le côté.

- Maëlle, regarde moi, je veux retrouver celui qui t'a aider à sortir, il pourra nous aider a punir ceux qu'ils t'ont fais du mal. Dit moi comment il s'appelle, Maëlle arrête de faire ta gamine et dit le moi... PUTAIN DIT LE MOI

Maëlle se mis à trembler et à hurler Je vis alors ma mère descendre rapidement les escaliers en face de nous et regarder la scène quelque seconde intervient

- Maëva lâche là !

Je lâchai Maëlle et reculai d'un pas, je regardai son visage et la vis en larmes. Ma mère la prit dans ses bras, je sortis de la maison sans dire à personne ou j'allais. Je passais ma main dans mes cheveux en marchand un peu partout. POURQUOI CETTE MAËLLE M'INTRIGUAIT AUTANT ?! C'étais le travail de ma mère de faire ça, mais elle me parle à moi. Je deviens complètement débile avec cette histoire. Je rentre tranquillement chez moi afin de me calmer.

Arriver devant chez moi, je vis les voitures des flics garer avec les gyrophares rouges et bleus éclairés la façade de ma maison ainsi que les buissons. Je me dépêchai de rentrer dans la maison pour savoir si rien n'était arrivé a ma mère.

Je la vis assis dans le canapé avec Maëlle à côté d'elle, quand elle me vit, elle se leva et me prise dans ses bras

- Maman, qu'es ce qui se passe ?

- Ma...Maëlle a parler.

- Elle a dit quoi ?

- Un nom... Joe.. Joe Pachka

JOE PACHKA ?!! Je connais ce gars, il était dans mon collège, ça ne pouvais pas être lui, il n'était pas enfermé puisqu'il venait au collège. Je lâchais ma mère, il fallait que je retrouver Joe avant les flics, je couru hors de la maison et sortis mon téléphone, j'appuyais sur le contact « Joe P » et l'appelé, au bout de deux « BIP » il répondit enfin.

La cage de la patiente 37Où les histoires vivent. Découvrez maintenant