Chapitre 15, Une idée!

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Je me dirige vers une autre armoire. Mes pas sont lourds, je suis dans un manoir hanté : c'étais la première impression que j'ai eue en entrant. Le labo est très sombre, des dizaines de squelette remplit dans les armoires en bois massifs, et il y une tête de cerf accrochée au-dessus de la porte. Ça me glace le sang. Ça ne sent pas le renfermé ni le vieux. On dirait vraiment un décor de film.

Je décide de retourner dans la cage avant qu'ils se rendent compte que le cadenas étais ouvert.

Joe arrive, couteau à la main. PUTAIN ! IL va me tuer comme il a fais a Maëlle ! J'ai un brusque mouvement de recul.

- Calme-toi !

- Tu as tué Maëlle batard !

Ma respiration s'accélère, c'est flippant.

- Tu vas me tuer moi aussi ?

- Non Maëva, je ne voulais pas tuer Maëlle, je devais lui injecter un produit, mais elle n'a pas supporté le dosage.

- Tu ne voulais pas mais tu l'as fais. Et je vais sortir un jour ?

- J'étais obliger, tu sortiras j'en suis sure, tu es une battante.

- Maëlle aussi étais une battante.

- Elle va servir à faire des expériences de ses os.

- Accrochée à un crochet, et observé par tout les élèves du collège tu veux dire. Je ne veux pas rester. Laisse-moi au moins appeler ma mère, je t'en pris.

- C'est impossible, cela enfreindrait les règles. Dorénavant, tu n'auras plus de contacts avec ta famille, jusqu'à ce que tu sortes. Le début d'une nouvelle vie commence ici pour toi Maëva.

Je frissonne. Il enchaîne sur un autre ton.

- Wendy va t'apporter à manger, des vêtements ainsi que ta tenue de travail. Demain on viendra te chercher à six heures.

Et d'un coup, il sort de la pièce sans que j'aie le temps de dire quoi qe ce soit. Du travail ? Qu'elle travail ? Je l'entends fermer la porte à clés. Je me précipite vers la porte et crie en tapant sur la grille :

- Non ! attend Joe, ouvre-moi !

Il est déjà parti, je m'effondre par terre. Et là, je pleure toutes les larmes de mon corps.

-OH !

Oui ?

Je me suis endormie, les joues pleines de larmes. Je me sens bien réveillée. Wendy, dépose des affaires dans ma cage.

- Madame ?

- Oui ?

- Puis-je vous demander quelque chose? 

- Je ne suis pas censée discuter avec toi.

- Ce sera rapide. Je souhaiterais juste savoir pourquoi vous faites parti de tout ça ?

- Je te l'ai dit, je ne peux pas parler avec toi.

Putain elle a décidé de m'énerver. Je suis reposée et mon esprit n'est plus manipulable, maintenant.

- Il est où Joe ?

- Il est allé chercher un autre garçon dans la rue.

- Sa me rend folle...

- Je ne peux pas te parler, je ne suis pas censée discuter avec votre espèce.

Là c'est trop ! Mon « espèce » ? Pour qui se prend-t-elle ? Cela me met hors de moi. J'affiche une mine horrifiée.

C'est alors que me vient une idée, assez folle je l'avoue, mais qui ne tente rien n'a rien, comme on dit.


La cage de la patiente 37Où les histoires vivent. Découvrez maintenant