PDV MAËVA:
Ma respiration s'accélère, l'oxygène me manquer. Je veux crier mais je n'y arrive pas. Non mais c'est impossible, pas lui... Je me sens tomber en arrière mais je sens Maëlle me retenir en larmes.
- « Attachées les », je réussis à entendre.
- «Non ! » Je crie.
Mais évidemment, nous sommes le week-end, personne est présent au collège, donc personne ne pourras m'entendre.
Il y a une main sur ma bouche, un bras me tient désormais les épaules. Wendy fais de même avec Maëlle. Le shérif Ollab arrive devant nous et commence à prendre nos poignets pour les attacher. Je me débats violemment mais je me rends compte que je suis complètement impuissante face à cette situation. Ça me dépasse. Et Maëlle, où est-elle ? Je ne la vois plus !
La personne qui m'empêche de parler retire sa main une microseconde, mais tout mes espoirs de crier tombent à l'eau. Je me retrouve avec un immense morceau de ruban adhésif sur la bouche. Je dois être en train de faire un cauchemar, c'est tout. Le scénario est identique à ceux des feuilletons policiers que je regardais le mercredi quand j'étais plus petite.
Je suis balancée à l'intérieur de la cage comme une ordure puis je perds l'équilibre et manque de me fracasser le crâne contre le sol. Joe empêcha ma chute et me dit d'une voix ferme de m'asseoir par terre. Le souffle coupé, je m'exécute, il est gentil Joe, je le connais et jamais il me ferra de mal, lui, je ferais ce qu'il me dit. Je me demande où est Maëlle, je suis paniqué, ma gorge est nouée et mon ventre se serre. La situation est complètement surréaliste. J'ai du mal à me faire à l'idée que je viens de découvrir que leur chef étais le shérif Ollab, et je j'allais restée sûrement, ici, le restant de ma vie.
Si seulement je pouvais prévenir ma mère, lui dire ce qu'il s'est passé.
PDV (Laura) Maman de Maëva:
Je chercher « MAËVA » dans mes contacts, puis j'essaie de la joindre.
« Bonjour, vous êtes bien sur la messagerie de Maëva, merci de laisser un message avec le bip. » Merde, elle ne répond jamais au téléphone, ce n'est pas croyable. Je décide donc d'appeler sa tante chez qui elle avait décidée d'aller. Je n'ai jamais de réponse.
PDV MAËVA ;
Cela doit faire 3h que je suis assise dans cette cage, sans Maëlle est sans savoir où elle est. Je crois que je me suis endormie deux fois, mais ce n'est pas un sommeil profond, loin de là. J'ai trop peur de m'endormir vraiment avec la présence de ces kidnappeurs non loin de moi. J'ai des sensations de fourmillements partout et j'ai mal aux jambes, à la tête... Je somnole un peu, je crois que c'est la première fois que qu'il ne mon pas donné de médicaments comme chaque jour, mais je pense que le week-end, ils ne vont pas m'en donner car il n'y a personne au collège. J'ai l'esprit ailleurs. Je n'arrive pas à rester complètement éveillée et vigilante.
PDV MAËLLE :
Il me semble que je suis dans la pièce d'svt juste à coter de l'entrepôt, toujours dans une cage, même si celle-ci est un peu plus petite. Je n'y es jamais été, j'espère juste que Maëva va bien. Un bruit lourd se fait entendre dans la salle. Un bruit sec et violent. C'est à ce moment même que je vois le shérif et toute sa bande.
Wendy et Virginie se rapprochent de moi. J'ai envie de reculer, de m'enfuir. Ils se rapprochent de plus en plus. Mon pouls s'accélère. Je me sens mal. Elles me regardèrent droit dans les yeux, et sont à seulement deux mètres de moi, je ne peux pas me reculer la cage est beaucoup trop petite. Il ne faut pas bouger, surtout pas, sinon je suis morte. Mon cerveau est complètement déconnecté de mon corps. Ma jambe droite essaye de reculer, sans que je n'aie rien demandé.
- Tu bouges, t'es morte, ta meilleure amie avec. Me rappelle-t-elles.
Leurs yeux, je ne sais dire à quels points ils me font peur. Je tourne mon regard vers Joe celui qui m'avait délivrée. D'un coup, Wendy et Virginie m'agrippent les bras avec forces. Je pousse un petit cri, elles me font atrocement mal. Je commence à me débattre violemment quand une des femmes m'enfonce un objet pointu dans les côtes. Je sens la douleur m'envahir.
PDV MAËVA :
Cela doit faire au moins quatre heures que je restais éveillée, quatre heures où je suis passée par des tas de phases émotionnelles différentes : l'angoisse, la rage, l'envie de rébellion, le désespoir, et j'en passe. J'ai vraiment envie d'aller aux toilettes, je grogne assez fort pour leur faire comprendre.
- On lui enlève le scotch ? demande Joe.
- Je ne sais pas. Dit Wendy
- Ouais, vas-y.
On s'approche de moi et Joe me décolle l'adhésif. J'ai eu l'impression qu'on m'arrache la peau.
- Ta quoi ?
- J'ai envie d'aller aux toilettes.
- Un conseil, ne cherche même pas à t'enfuir, tu n'y arriveras pas. Reste près de nous et tu as deux minutes pour aller aux toilettes.
Je hoche la tête et m'ouvre la cage. Au moment de me mettre debout, je vacille et je me tiens au mur tellement j'ai la tête qui tourne. Je sors par la porte du Labo et nous avançons vers les toilettes du collège, je marche à leurs côtés et le fais de sentir l'air frais sur mon visage me fait un peu de bien. Je pourrais partir en courant si je le voulais. Mais ils me rattraperaient, c'est mort.
Le shérif Ollab me prend violemment par le bras et me chuchote à l'oreille :
- Surtout, ne fais aucuns bruits, sinon tu vas le regretter.
Je le regarde, apeurée, puis Joe et le shérif restent dehors tandis que Wendy et Virginie entrent avec moi.
- Dépêche-toi.
Elles se plantent devant la porte des WC pour femmes tandis que je m'engouffre à l'intérieur. Je m'enferme précipitamment dans les toilettes. Il me faut une idée, vite. Le temps est compté.
Une seule chose me vient à l'esprit à ce moment précis : courir. Je respire un bon coup, puis je pousse la porte des toilettes. Je trace aux côtés des filles. Je m'élance alors vers la cour du collège, je fuis, en utilisant le peu d'énergie qu'il me reste. Je me rends compte qu'ils me suivent alors je crie de toute mes forces « à l'aide » je n'aurais pas le choix d'escalader la grille où passe les professeurs. Ils sont derrière moi.
Il y a une chose que je ne comprends pas : personne n'a entendu les cries, personnes n'est venu voir ce qu'il s'est passé. Il doit être sept heures du matin, il n'y a pas grand monde, mais quand même.
Alors que je cours à en mourir, mon cœur et mon corps n'en peuvent plus, je me retrouve rapidement et vois le shérif me courir après. C'est là qu'il a commencé à me tirer dessus.
Bam. Bam. Deux tirs consécutifs. Deux tirs ratés qui m'ont échappée de peu. La sensation que j'ai ressentie est indescriptible, je me retourne et je m'écrase par terre en trébuchant sur une racine, il arrive vers moi. Puis, plus rien, c'est le trou noir.
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La cage de la patiente 37
AdventureUne disparue, surnommée Maëlle O'Connell. Elle avais été porté disparue depuis 8ans, quand elle avais 7ans elle n'est pas rentrée de chez elle et depuis tout le monde l'a croyais morte, une tombe avais été creusé à son nom. Un deuil avait dû être fa...