Chapitre 18

11.7K 490 9
                                    

Comment ça se fait que je suis ici ? Et surtout avec lui ?

Il fait son putain de sourire de sadique que je ne connais que trop bien. 

Mon père : alors t'es enfin réveillée

Moi : nan je dors encore ça se voit pas ?

Il me donne une claque

Mon père : ici y a plus Rayan pour te protéger donc tu fermes ta gueule

Moi : t'es qu'un putain de psychopathe

Mon père : ta gueule le medecin m'a dit que dans 1 semaine tu devrais pouvoir reprendre ta vie comme avant alors je te préviens profite de cette semaine de repos

Il sort en claquant la porte, putain dans quelle merde je suis encore ? 

1 semaine plus tard

Mon père entre et enlève toutes les machines
Il me tire par le bras et me balance dans une vieille chambre toute sale avant de commence à me frapper comme il m'a jamais frappé, visiblement il était très frustré 

Je pensais que chaque coup était le dernier mais après tout mon père m'a avoué qu'il a fait croire à tout le monde que j'étais morte alors je refuse de me laisser mourir pour de vrai. 

Je voyais mon sang coulé et je sentais mes os se casser mais j'arrivais plus à crier

Et ce cauchemar a duré 2 semaines.

Aujourd'hui je me réveille en sang comme d'habitude mais en regardant par la fenêtre, je vis une voiture de police faire une ronde dans le coin. 

Je leur fais des grands signes pour qu'ils viennent et ils finissent par me voir enfin

Après quelques minutes j'entends la porte sonne

Voix : POLICE OUVREZ LA PORTE

Mon père commence à stresser et me tire par le bras

Mon père : comment tu les a appelé hein ?! 

Il me donne un coup de poing qui me met à terre tandis que la porte se casse et je vois des policiers embarqués mon père

Il me ramène dans une autre voiture direction l'hôpital et après quelques soins d'urgence, les policiers reviennent dans ma chambre. 

Ils me posaient pleins de question mais je ne répondais à aucune sur mon identité

Policier : nous avons identifié votre agresseur et il va passer devant le juge mais nous avons besoin de témoin

Moi : je ne veux pas

Policier : on ne peut pas vous y obliger mais votre témoignage compte beaucoup. Nous avons déjà envoyé une convocation à son fils pour qu'il vienne faire part de son avis sur l'état de son père

Moi : d'accord

Policier : vous voulez qu'on contacte votre famille ?

Moi : nan merci je veux me reposer

La police quitta les lieux en me souhaitant un bon rétablissement et je pus enfin souffler. 

Medecin : vous avez plusieurs côtés cassés et en dehors de vos hématomes aucune autres blessures n'a été remarqué. Vous allez devoir rester ici quelques semaines le temps de vous reposer

Moi : d'accord

Je repensais aux gars, ils pensent que je suis morte
J'ose même pas imaginer leur état

Tarik & Mira - PnlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant