Ange et démon

XIX

Troisième jour.

Enfermée, seule, dans sa chambre, incapable de surmonter sa douleur si poignante dans son cœur.
Le roi et la reine, parents de la malheureuse, n'avaient pas déniés venir voir leurs enfant accablée de chagrin. Heureusement pour la princesse Vessalius ses parents ne sont pas son seule soutient dans cette rude épreuve, le reste de ses proches c'étaient montrés plus compréhensif, plus doux et patient avec elle. Kain venait la voir à la moindre occasion et s'occupait d'elle, secondé par son cousin Aido quand il ne pouvait être présent. Karasuma et Irina s'occupent des affaires de la princesse pour qu'elle puisse ce reposer, et sa nourrice, Marie, trouve des excuses pour toutes ses absences sans motif valable aux yeux de ses parents.

Un beau jours de soleil ou Rima broie du noir, le visage rempli de larme, couchée dans son lit. Un son retentit, un claquement contre une planche.

"Kain ? Aido ?"

La porte s'ouvrit, mais la personne ne parle pas, l'individu semble inconnu.
L'être entre et avance jusqu'à son lit, Rima put alors voir son visage.

- Bonjour princesse.

Le visage fraie et familier d'une jeune femme au long cheveux blanc lui apparaît, celui d'une amie.

- Sora ?
- Oui, je suis là.

Rima ce redresse dans son lit et vient ce réfugier dans les bras de son amie, sa seule véritable amie en qui elle a confiance dans ce monde qui est pourtant le sien.

- Ho Sora, comme je suis heureuse de te voir.
- Kain m'avait prévenu, mais je ne m'attendais pas à ça.

En entendant cela le visage de son aîné lui apparaît, la réconfortant un peu.

"Merci, grand frère."

Sora lâche la fille un peu plus jeune qu'elle pour ce mettre face à elle, souriante et tenant ses mains dans les siennes.

- Parle moi Rima.

Sa respiration est tremblante, mais elle ne cherche pas à le cacher, après tout c'est son amie face à elle. Sora connaît depuis toujours les sentiments interdits de la princesse, sans qu'elle ne les lui est jamais avouée, elle garde le secret et l'aide du mieux qu'elle peut, dans le secret.

- Je l'aime, je l'aime tellement, et au moment où tout me semblais parfait, où j'avais enfin ce dont je rêvée le plus.

"lui."

- J'ai tout perdue, je retourne au point de départ et court à ma perte plus vite que jamais.

Quelques larmes supplémentaires s'échappent des yeux de Rima, cours à vivent allure sur son visage et viennent s'acraser contre le tissu de sa couverture.
Sora soupire à cette triste vue, comprenant ce que la princesse récent, en étant elle même passée par la avec son amour interdit pour son jumeaux.

- Il y a très longtemps de cela, ma grande sœur, celle qui était comme ma mère, ma bienfaitrice protectrice et aimante grande sœur, a dû partir pour un mariage forcé, m'abandonnant à mon sort. Mais sur le moment je n'ai pas réalisée que grâce à cela je me retrouvais seule avec mon frère jumeau, celui que j'aimais secrètement depuis le première jour.

Rima observe son amie avec interrogation, ne comprenant pas vraiment la finalité qu'elle cherche à lui transmettre.

- Où veux tu en venir ?
- Quand Shizouka est partie je croyais avoir tout perdue, mais en fin de compte, j'ai eu bien plus : un mari, une fille, j'ai eu une famille, et notre sœur a fini par nous pardonner cette amour qu'elle n'approuvait pas.