Chapitre 4 : Le rire de l'ange

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Imaginez. Imaginez un jeu duquel vous ne pouvez échapper. Un Jeu-vidéo qui vous transporte dans son monde, comme si celui dans lequel on est n'éxiste plus, comme ci on oubliait certains aspects de la vie.
Nami avait été ce genre de joueur absorbé completement par le Gameplay. Lorsqu'elle jouait trop longtemps, elle se retrouvait dans la vraie vie a entendre les bruitages du jeu, à chanter les musiques d'action,9 et même le bruit de ses pas lui rappelaient son personnage. Ça en devenait effrayant.
Depuis sa malencontrueuse rencontre avec la Générale, Nami avait vu un nouvel angle du jeu. Cette partie moins amusante, sans pitiée, opressante, du Gameplay, était étrangement adictive.
Explicitement, certains comportements visaient la réalité, comme la guerre entre le Nord et le Sud, cette soif effrenée de l'argent. L'Or, avec un granf O, l'ultime défaut de l'être humain, ce qui le rend fou, furieux, impitoyable.
La Générale, contrairement à ce qu'aurai pu croire la rousse, ne cherchait pas d'argent. L'Or, elle le possédait, elle l'était - l'Or de ses soldats -. Que cherchait-elle ? C'était la question. Y avait-il au moins un but à sa vie ? Si oui, alors Nami l'ignorait, et ce à jamais.
Nami ignorait beaucoup de choses, mais elle était maligne. Elle cherchait, elle réfléchissait. Immersion était un jeu de logique, mais aussi un jeu de combat.
Mais la logique n'éxistait pas avec la Générale, ce qui rendait Nami troublée.
Frustrée.
Comment allait-elle sortir de ce pétrin ? Le plus tôt serait le mieux, mais pas trop non plus. Il fallait laisser la troupe lui accorder un peu de confiance.
La Générale, elle, ne lui accorderait pas la moindre confiance, la rousse le savait. Ce mot ne semblait pas être dans le vocabulaire de cette femme effroyable. C'était d'ailleurs pour cela que s'attarder dans la troupe ne servirait à rien. Elle devait seulement trouver le moment, l'instant, les quelques secondes de relâchement de la part de la Générale.

Le silence reignait dans la charette - qui ressemblait d'ailleurs plutôt à un carosse - dans laquelle ils vagabondaient à travers les territoires.
Le regard de la Générale, assise à même le bois du véhicule conduit par un homme moustachu, passait de Nami à chacuns de ses compagnons.
La grise semblait se concentrer, comme si elle sondait la peau de sa troupe, avec une intensité qui gêna Nami.

- J'ai à vous expliquer quelque chose. Fit-elle soudain, le regard dur.

Tous relevèrent la tête, surpris de l'entendre parler.

- La parole est à vous, Madame la Générale. Senquit le Lieutenant Sānto.

La concernée jeta sur lui un regard indifférent, avant de reprendre.

- Cette lettre que l'on a déchiffrée... Se trouvait être d'une importance inimaginable.

Elle parcourut la petite assemblée du regard, alors que ses compagnons, ainsi que Nami,  la regardaient avec un air interrogatif.
La Générale soupira. Elle se doutait que des explications étaient necessaires.

- Autrefois, éxistaient dans ce monde 5 grands Dieux fondateurs. Ils sont les encêtres de la terre, de l'eau, de la flore, de la faune, et même de la race humaine.
Ancchihime, notre encêtre direct, fus celui qui créa l'humain à part entière.
Ces cinqs dieux connurent un temps de paix et de prospérité, et commirent chacuns de leur coté des actes plus ou moins bien.
Lorsque la monde eut atteint l'apogée de sa puissance, un évènement se produit : le monde s'est comme "Disloqué". Les hommes se sont séparés en partis, ont commencé à se faire la guerre. Ils formèrent encore une fois 5 groupes distinct et ennemis, chaque regroupement supportant un Dieu fondateur.
Mais ceux-ci, après avoir travaillé avec acharnement pour fonder un monde parfait, furent dépités d'apprendre que leur univers allait être réduit en cendres par la création d'Ancchihime. Mais nos Dieux ne sont pas vengeurs, et lui padonnèrent son erreur. Cependant, l'Homme était toujours là, à saccager le tout qui était leur création.
Pour réparer cette erreur, ils créerent alors 5 armes, avec lesquelles il vaincurent la cruauté de l'Homme.
La paix était revenue dans le monde, les humains ne s'abandonnaient plus à la cupidité.
Les Dieux décidèrent alors de diviser les armes en fragments, qu'ils enfouirent sous forme d'écrits.
Naquirent alors les Livres Ancestraux.
Termina enfin la Générale, dont le regard froid restait figé sur ses compagnons.

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