❎Je tiens à vous informer que tout ce qui sera dit à propos de sujets religieux dans cette partie ne fait en aucun cas partie de mon avis personnel. Dans Immersion, les gens suivent un Roi et le considèrent comme un Dieu vivant, alors que certains personnages croient encore ces 5 Dieux, ce qui fait d'eux des croyants, qui suivent le modèle de "Religion polythéiste". Les paroles rapportées ne viennent donc pas de l'avis personnel que je me suis forgé sur les religions, et à vous de vous sentir lié par ces paroles, ou non. SI je dis des choses qui peuvent paraître méprisables, ne vous en prenez pas à moi car je ne fais que faire vivre mes personnages celon leur caractère et leurs croyances.
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En voyant se qui se trouvait au delà de la fenêtre, Luffy avait eu pour la première fois, un moment de doute : les flots déchainés venaient, avec la fureur du vent s'écraser contre la paroi de la prison, qui, vu de l'endroit où étais Luffy, semblait d'un gigantisme extraordinaire. Il faisait nuit, et la clarté de la lune se reflétait sur les vagues malgré leur fougue. S'il regardait assez bas, il pouvait voir que la prison était entourée de gigantesques blocs de bêton, et que donc se jeter n'était pas un complet suicide. C'est d'ailleurs ce qu'il fit, après avoir lancé un regard déterminé à la voûte celleste.
Il atterit aussi brutalement que son "pouvoir" lui permettais, sur un de ces gros blocs de... à y réfléchir, cela ne ressemblait pas à du bêton, mais plutôt à pleins de graviers mélangés à du sable, et collés afin de donner un cube. Ah... tout compte fait c'était bel et bien du bêton, mais Luffy ne voulait pas perdre de temps pour des choses de la sorte. Il entreprit de faire le tour de la prison. Même s'il restait toujours collé à la paroi rugueuse de celle-ci, le brun se prenait toujours quelqies assauts puissants de vagues en plein visage, et, sans qu'il puisse comprendre pourquoi, cela semblait affaiblir son personnage qui marchait de moins en moins vite. Il se rendit compte non sans avoir fait quelques tours autour du batîment, qu'il était incontestablement coincé sur ces blocs de bêton mouillés en glissants au possible. Il aurait pu se jeter à l'eau et nager jusqu'à trouver la terre, mais avec la tempête qui déroulait sa fureur, le joueur n'avait aucun chance. Il préféra donc s'asseoir et attendre que cela passe, et ensuite il pourrait tenter de s'échapper. Il enroula ses bras autour de ses jambes, et serra les dents lorsque la mer le fouettait avec violence. Il sentait son personnage faiblir, et pourtant, il ne pouvait pas s'arrêter là. La nuit allait passer, et emmener la tempête avec elle comme s'il s'agissait d'un vulgaire cauchemard qui s'etteind lorsque l'enfant s'éveille. Tant que le jeu ne s'était pas terminé, tant que tout n'était pas rentré dans l'ordre, le Game over ne s'afficherait pas, même si la barre de vie de Luffy diminuait au fil des heures (le temps passe plus vite dans Immersion faut pas abuser non plus ).~
Cela faisait exactement 7 jours... 8, peut être ? Oh, et puis le temps ne comptait pas ... les heures défilaient mollement, avec paresse, et semblaient si peu pressées de laisser la prisonnière tranquille que cela l'exaspérait.
8 longues journées avant, elle se serait laissée mourir, pourrir, sur le sol froid de cette cellule nauséabonde, elle aurait délaissé son propre corps. C'était comme ça, en prison. Il n'y a plus d'espoir, plus la moindre volonté ne flottait dans l'air, et c'était comme ça. Les prisonniers attendaient toujours quelque chose, mais ne le trouvaient pas. Au final, c'était la mort qui les trouvait, aux portes de l'enfer, pour leur infliger l'ultime punition qu'était la vie éternelle. Qui rêvait de vie éternelle après avoir vécu un aussi terrible enfer sur terre ? Personne ... En réalité, le mot le plus juste était "La mort éternelle", une éternité pour se rappeler à quel point on n'est plus en vie, à quel point on est sous terre à pourrir, les os rongés par des asticots écœurants, et c'était ce qu'ils appelaient "Paradis".
Ils... Ces fichus souverains qui avaient tout gaché... Avant, on apprenait aux mômes qu'après la mort, c'était un animal qui prenait inconsciament possession de notre corps, et le cycle de la vie continuait tranquillement. Maintenant, et ce depuis des centaines d'années, les Rois promettaient la vie éternelle dans l'au delà, aussi idiot que cela puisse paraître, le peuple semblait aimer cette absurde idée de paradis et d'enfer. Pourquoi séparer les humains, alors que cela ne peut engendrer que des conflits ? Une seule et même race sur un seul et même monde, pas de différences, pas de "Méchants" ni de "gentils", voilà comment on vivait au temps des Dieux ! Les humains de ces temps vivaient paix, et respiraient un air plein de prospèrité. La femme, emprisonnée depuis un bon bout de temps, avait eu le temps de penser à ces sujets complexes, attendant que la mort elle même vienne la chercher en s'appitoyant sur son propre sort.
Depuis le jour où Luffy avait débarqué, puis s'était enfui avec facilité, la femme n'avait pensé qu'à faire de même.
Elle avait déjà essayé de s'enfuir, mais cette tentative avait échoué, en revanche, elle lui avait vallu de nombreuses informations à propos de l'organisation de le Prison de Melchior, ce qui pourrait lui servir.
Le lendemain du depart brusque de Luffy, la patrouille matinale avait retrouvé les corps des deux soldats affalés dans le couloir, assomés par le brun la nuit même. Ils avaient alors interrogé chaque prisonnier du couloir que gardaient les deux gardes, et, comme les autres prisonniers, la femme avait nié la responsabilité de ces actes. Seulement, Luffy était sorti de la cellule, et les gardes la soupçonnaient fortement.
Ils auraient pu la tuer, ils auraient pu la brûler, ils auraient pu lui couper la tête, mais ils n'ont rien fait de tout ça. À la place, ils ont commis l'erreur de remplacer ses chaînes par de plus résistantes, et plus la femme se débattait, plus elle ses ressèraient sur son poignet. Et ils étaient partis. Les deux soldats n'avaient pas osé avouer qu'ils avaient laissé fuir un prisonnier. Ils étaient toujours de garde dans le couloir #2 de la face Sud, celui où la femme enchainée épiait toujours le moment pour s'enfuir.
Son état, à elle, empirait chaque jour. Ses joues se creusaient, et ses pomettes avaient laissé place aux os. Sa peau avait blanchit, et son œil au beurre noir prenait des couleurs grises. Ses cernes noires s'agrandissaient à chaque nuit qu'elle passait les yeux dans le vide, rivés vers les barreaux de la cellule, et, quant à ses yeux qui autrefois étaient d'un gris fougueux, se trouvaient rouges et avaient perdu toute leur brillance.
Ses cheveux d'un noir naturel étaient à présent gras et cireux, et sa maigreur pourrait effrayer n'importe quel homme normalement composé.
Mais ce n'était pas le pire. Le pire, c'est ce qu'il avaient fait avec ses mains. Ses belles mains autrefois fines et douces... à présent, Debra, car tel était son nom, les regardait avec dédain : ses ongles étaient devenus noirs, et le plus horrible étaient ses doigts : lorsque, il y a quelques jours, les soldats lui avaient attaché ses nouvelles chaînes, son premier réflexe lorsqu'ils partirent fut de se débattre. Seulement, les chaînes s'étaient ressèrées sur ses poignets tels des griffes qui s'agrippent à sa peau, et le sang, pendant cette longue semaine, était resté bloqué et s'était arrêté de circuler. Elle ne pouvait plus bouger ses doigts, et remuer sa main lui donnait l'horrible sensation d'avoir une fourmilière dans les veines.
Ses mains étaient devenues inutilisables.
Debra semblait morte. Mais à l'intèrieur bouyonnait comme un démon pret à s'énerver, et le caractère de nature furibond de la femme n'arrangeait pas les choses.
Elle ne parlait plus. De toute façon, à qui le faire ? Les autres prisonniers ? Elle le faisait, avant, avant de comprendre que cela ne servait à rien à part à l'énerver encore plus, et parler toute seule l'effrayait. Elle avait peur de devenir folle.
Mais tant que ses pensées ne se laissaient pas vagabonder, tant qu'elle était consciente de son corps, tant qu'elle était consciente qu'il restait une étincelle à la torche mi étteinte de l'espoir - dont ce Luffy tenait le flambeau - elle ne se laisserait jamais devenir folle, et s'abandonner une deuxième et ultime fois au désespoir. Si c'était ce qu'il arrivait, elle mourrait avant de s'en rendre compte... elle préférait perdre ses mains que de se délaisser comme elle l'avait fait il y a quelques jours.
Et même si elle allait sans doute perdre ses mains, même si les gardes avaient arrêter de la nourrir depuis des semaines, malgré le fait que son état empirait, elle ne se laisserait pas tomber.
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Le Nouveau Ciel
FanfictionZoro et Sanji, deux adolescents parmis tant d'autres, jettent leur dévolu sur un nouveau jeu déjà promu au top des ventes, ‹‹ Immersion ››. Leur but : terminer le jeu. Les premiers. À peine l'ont-ils commencé que les serres du jeu-vidéo se resserre...