Chapitre 19 : Debra, ou comment faire une entrée fracassante

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- Eeet... De quel quête s'agit-il ?

L'arrivée de Robin et Nami avait provoqué beaucoup de secousses au sein du groupe, mais tout le monde le savait, les choses allaient devenir toujours plus excitantes.
Robin et Nami sourirent à la question. La rousse prit la parole d'un air nonchalant.

- Ho... Juste rejoindre la tante bizarre de Robin a Entropia pour réunir les livres ancestraux, trouver les Armes Antiques afin de renverser le pouvoir du Roi tyrannique. Rien de bien méchant.

- La tente bizarre ? Pourquoi vous voulez aller dans une tente, est ce que ça existe dans ce monde ? Dis Luffy.

- Non, je parle de la soeur de la mère de Robin, imbécile.

- Ah ! Mais j'y pense, tu ressembles beaucoup à la femme qu'on cherche. Repris Luffy. Tu serai pas sa soeur ? Ou sa fille ? Ou elle même ?

- La femme que vous cherchez ? De qui parles-tu ?

- La fille flippante qui était en prison là... Des yeux bleus froids. Des cheveux noirs et ternes comme les tiens, la peau pâle...

- Attend Luffy... T'es en train de me dire que tu nous menais à une fille qui viens de prison ? S'indigna Sanji.

- Bah, oui, et je savais même pas où elle était, j'ai pris un lieu au hasard. On peut dire dire que je suis chanceux, hihi.

Zoro, Sanji et Usopp se regardèrent, consternés, sous les yeux amusés de Robin.

- Il semble que votre ami soit né sous une bonne étoile... Mais pourquoi rechercheriez vous ma Tante Debra ?

Les garçons se regardèrent et hauchèrent la tête. Zoro sortit de sa poche le papier terne et précieux qu'ils gardaient depuis leur rencontre avec l'étrange jeune homme.

- Un gosse nous a donné ça, enfin un gosse, passons... Ça avait l'air important. Alors, on cherchait quelqu'un pour dechiffrer ce qu'il y avait marqué, et Luffy nous a parlé de sa pote chaman hippie bizarre... On s'est dit qu'on irait la rencontrer à Entropia...

Il lui montra le papier. Lorsqu'elles le virent Nami et Robin ouvrirent de grands yeux.

- Attend... C'est bien ce que je crois ?

- Oui... C'est ce que tu crois. Lui répondit Robin

Zoro l'interrogea du regard. A la lumière de la torche, les écrits sur la page semblaient encore plus illisibles.

- C'est une page d'uns des livres ancestraux. A en voir le signe en bas de la page, c'est le premier volume, celui de la Terre. Le livre d'Artemis. Je sais déchiffrer la langue, mais je la parle mal. Il nous faut décidément l'aide de Debra.

- Alors, vous venez avec nous ? Fit Nami. Dans notre quête, je veux dire.

- Vous permettez ?

Elles hochèrent la tête.

Le groupe de garçons se réunit en un cercle restreint, comme pour se concerter.

- Alors, on fait quoi ? Fit Zoro.

- On y va, on les suit. Ça va être super. Répondit Luffy.

- En plus de ça, sans elles ça va être compliqué de trouver Debra, vu comment Luffy est informé.

- On fais au moins genre de se concerter plus longtemps ? Demande Usopp.

- Non. Zoro éleva la voix. C'est d'accord.

Nami et Robien sourirent. Le groupe était au complet.

~

Se faire réveiller par les doux rayons de soleil était un luxe qu'à présent Santo pouvait se permettre. En réalité, c'était le seul luxe qu'il possédait, et c'était bien mieux que la cellule dans laquelle il avait été enfermé pendant plusieurs semaines. Étant toujours retenu en capitivité à la maison de presse depuis maintenant presque un mois, Oxanne, Simon et Lynn, en voyant qu'il n'avait pas bougé de sa cellule et qu'il se comportait en parfait petit prisonnier, avaient décidé qu'ils le permettraient de changer de pièce. Il était passé d'une cabane dans la forêt a un palace, c'est à dire d'une cellule à un pièce avec un lit, et un bureau. On lui avait pensé sa blessure comme on le pouvait, avec le peu de notions médicales que les responsables du journal possédaient. Lynn s'y connaissait en onguent tandis que Simon, lors de ses quêtes vers la vérité, avait appris à s'occuper des plaies les plus graves. Il racontait souvent à Santo la même histoire lorsqu'il venait changer les tissus qui recouvraient la blessure ; le rouquin avait une fois été contraint de trouver des dizaines de toiles d'araignées pour empêcher le sang de couler . Quand Santo lui avait demandé pourquoi il n'avait pas utilisé ses vêtements, Simon lui répondit qu'il n'était pas très intelligent, et était arrivé jusque là sans mourir, et que c'était suffisant. Ces choix de vie ne le regardaient pas, mais Santo ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter, pour la santé de Simon lors de ses aventures mais aussi pour sa propre santé, puisque celui-ci s'occupait de sa blessure. Tant qu'il ne lui mettait pas des toiles d'araignées dessus...

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