Chapitre IX - Premières interrogations

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Aussitôt eut-il prononcé ses mots qu'il se jeta sur sa bouche pour l'embrasser fougueusement et lui transmettre le feu ardent qui brule au creux de ses reins. Elle ne résista pas plus longtemps et scella avec lui le pacte qu'ils viennent tous les deux de prendre. Il la souleva de terre, passa une main sous ses genoux et l'emporta dans une des chambres de la maison. Il remercia le ciel, un instant que personne n'était là aujourd'hui pour surprendre leurs premiers émois.

« - Attend ! Attend, lui dit-elle en arrêtant de l'embrasser et en le repoussant doucement. Nous devons nous mettre d'accord sur quelques points ... »

Il leva les yeux au ciel puis tenta de retrouver son sérieux mais il avait beaucoup de mal à se concentrer tant ce corps si voluptueux et si sexy l'appelait. Il repassa les mains autour de ses hanches, plongeant sa bouche sur son cou.

« - Je me doutais que tu étais une maniaque du contrôle mais je ne me doutais pas que tu voulais établir une sorte de contrat, souffla-t-il entre deux baisers.

- Ce n'est pas ça ! Nous n'allons pas établir de document officiel mais je veux que nous soyons clair sur le fait que ce que nous faisons est un jeu consenti qui se terminera quand l'un de nous deux l'aura décidé et ... »

Mais c'est à peine si elle arrivait à parler tant elle était troublée par le désir que John éveillait en elle. Il avait passé une main à l'intérieur de sa cuisse et s'approchait dangereusement de sa culotte. Elle bascula la tête en arrière tandis que la langue du jeune homme gouttait à son épaule.

« - Hum ... Lâcha-t-elle en essayant de paraitre toujours aussi concentrée. Je veux qu'on se mette d'accord sur le fait que tout ceci restera secret même si nous venons à nous séparer ?

- Bien sûr ! Il n'y a pas que toi qui saches garder les secrets ! Maintenant est-ce que tu as d'autres demandes ou est-ce qu'on peut commencer les choses sérieuses ?

- Pour un novice, tu ne te débrouilles pas si mal, dit-elle en lui retirant son tee-shirt en en commençant à déboutonner son pantalon. A oui ! Dernière chose : toi et moi, on reste de libre de coucher avec d'autres personnes sans avoir à rendre de compte. »

Le jeune homme se figea en entendant ses paroles. Comment pouvait-elle lui dire une chose pareille alors qu'il avait l'impression de se donner entièrement à elle, en acceptant ses conditions ? Mais il savait qu'il n'avait pas d'autre choix s'il voulait la garder encore un peu alors il soupira et acquiesça avant de faire tomber la chemise de la jeune femme par terre.

La vue de son soutien-gorge en dentelle amplifie le désir déjà bien présent dans son pantalon qui ne tarda pas à finir, lui aussi sur le sol. Mariella fit tomber sa jupe et les deux amants se retrouvèrent en sous-vêtements, l'un devant l'autre, jugeant et observant le corps de chacun.

« - Première leçon, monsieur Graham ... Dit-elle en tournant autour de lui et en caressant son torse. Plus tu pousseras ton interlocutrice à patientez, plus elle sera folle de toi ... Sache que ceux sont la séduction et le désir que tu évoques chez ta proie qui feront de toi un grand séducteur ou un amant minable. Ça et la façon dont tu te comporteras en privée ...»

D'un geste vif, elle le poussa sur le lit et il se retrouva couché devant elle. Elle aimait le fait qu'il lui soit entièrement soumis et elle savait à cet instant que les choses devenaient concrètes entre eux. Au contraire de ces autres amants, le fait d'être ici avec lui, procurait chez elle, une curiosité grandissante de savoir ce que serait leur relation après aujourd'hui. Elle n'avait jamais connu quelqu'un comme lui et étrangement, cette situation la rassurait et lui procurait un apaisement indescriptible car elle sentait que les choses étaient différentes. Elle monta sur le lit tel une panthère s'apprêtant à surgir sur sa proie et se mit à califourchon au-dessus de son amant.

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