Mariella fixait le doyen l'air penaud. Jamais, pas même pendant son internat à Harvard, elle n'avait été réprimandé que ce soit par un professeur, un surveillant ou le doyen en personne alors se retrouver dans ce cas de figure dix ans après était pénible pour elle.
« - Je suis vraiment très déçu ... qu'avez-vous à dire pour votre défense ?
- Paul, je suis vraiment désolé. Je n'avais pas prévu tout ce qui s'est passé. Je ne voulais pas trahir votre confiance encore moins nuire à la réputation de cette école !
- J'ai réussi à étouffer l'affaire de ce professeur mais vous ! Vous passez à la télévision pour exhiber votre relation. Est-ce que vous savez le nombre de parents qui m'ont appelé pour se plaindre de vous ? Ils ont exigé votre renvoi et je ne peux malheureusement que leur donner raison ...
- Je vous en prie, doyen Carter ! Calmez-vous et trouvons ensemble une solution à ce problème !
- Je regrette mais je dois vous dire, mademoiselle Mills que vous êtes viré ! Devant l'ampleur qu'a prise cette histoire, je vais devoir témoigner devant les médias de votre renvoi et préciser qu'une école aussi prestigieuse qu'Harvard ne tolère pas ce genre de comportement !
- Mais je ...
- Il n'y a pas de mais qui tienne Mariella. En tant que votre ami, j'aurais pu vous couvrir si vous étiez resté discret et surtout que vous étiez venu m'en parler mais les choses tétaient autrement ... »
Mariella était abasourdie par cette nouvelle, qui restait toutefois prévisible mais ne pouvait que donner raison au doyen car elle savait que c'était la meilleure façon de préserver la réputation de l'école et la bienséance vis-à-vis des parents et des élèves :
« - Je comprends votre position, Paul et je tiens une nouvelle fois à vous présenter mes excuses. J'aurais dû réfléchir mais je ne l'ai pas fait, je vous demande pardon.
- Ah, Mariella ! Je suis désolé d'être aussi stricte mais vous comprenez que je dois agir. C'est une chose d'engager une présidente aux mœurs légères, c'en est une autre de permettre les relations personnelles entre les élèves te leur professeur !
- Aux mœurs légères ? Avec tout le respect que je vous dois, Paul, ce que je fais de ma vie privée ne vous regarde absolument pas ! Est-ce que vous réagiriez pareille si j'étais un homme ?
- Bien sûr que oui, puisque j'ai renvoyé le professeur qui sortait avec une élève ...
- Mais ça m'étonnerait beaucoup que vous l'ayez jugé sur ces conquêtes passés ! Si vous voulez bien m'excuser, j'ai d'autres choses à faire. Je vous remercie de la confiance que vous m'avez accordée et vous demande la permission spéciale de garder mademoiselle Amon parmi nos stagiaires.
- Si ces parents sont d'accord, je n'y vois pas d'inconvénients. Quant à la récompense de monsieur Graham sur son devoir, je vous laisse voir avec lui mais je ne suis pas sûr que sa victoire reste objective et soi bien vu parmi ses camarades.
- Je vais gérer ce problème, ne vous en faites pas ! Discutons du cas de John justement ! »
La jeune femme le toisa méchamment, attendant de voir quel allait être la sanction réservé à son amant. Elle ne permettrait pas que son avenir scolaire et professionnel soit entaché par sa faute.
Parce que malgré toute l'agitation qui régnait autour d'eux, elle avait promis à Victoria, qu'elle prendrait soin de ses fils.
« - Je devrais exiger son renvoi à lui aussi mais j'ai promis à sa mère de veiller sur lui. Je ne sais pas si je peux faire passer mes sentiments personnels au premier plan ...
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Lâcher Prise
RomanceMariella a tout pour plaire : Multimillionnaire a seulement vingt-sept ans, elle gère ses entreprises d'une main de maitre et contrôle tout autour d'elle. Rien ne lui résiste : ni les contrats ni ses concurrents. Malheureusement, il lui manque une...
