Chapitre XXVIII - Une erreur magistrale

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Ils quittèrent tous les deux les lieux et montèrent dans la Maserati bleu du Jeune homme qui ne lâcha pas la main de sa femme. Contre toute attente, aucune pensée négative ne traversa Mariella car pour elle, à cet instant, seul comptait son premier amour et sa main dans la sienne.

Jeremiah se gara devant l'entrée du domaine et se tourna vers celle qui faisait battre son cœur. Il savait qu'elle était perdue mais ne pouvait pas s'éloigner de celle qu'il considérait comme son âme sœur. Il l'invita à sortir de la voiture et le reprit dans ses bras pour l'embrasser.

« - On n'est pas obliger de faire ça, si tu ne le veux pas, lui souffla-t-il à contrecœur.

- Si ... J'en ai très envie, dit-elle en reprenant ses lèvres.

- J'espérais tellement que tu dirais ça ... Dit-il en la soulevant de terre pour l'emporter dans ses bras et lui faire passer le seuil de la porte. J'ai toujours rêvé de pouvoir te faire entrer ici comme ma femme ... »

Elle lui sourit tendrement mais elle s'avoua au fond d'elle-même qu'elle en avait toujours eu envie aussi. Elle ressentait un sentiment d'accomplissement dans ses bras, comme si elle avait enfin trouvé sa place après toutes ces années. Il referma la porte derrière eux et l'emporta dans sa chambre. Lorsqu'il la déposa sur le lit, Mariella l'attira vers elle pour lui faire comprendre qu'elle n'avait pas changer d'avis. Elle l'incita à enlever sa veste de costume puis défit un à un les boutons de sa chemise en continuant à l'embrasser. Il se détacha de ses lèvres pour se redresser et l'admirer un instant. Elle le suivit pour qu'ils enlèvent les vêtements qui les empêchaient de profiter pleinement l'un de l'autre.

« - Bien que cette robe soit magnifique sur toi, je serais ravie de te l'enlever ... »

Elle l'embrassa une nouvelle fois en souriant et elle se releva comme pour lui obéir. Il passa derrière elle et glissa ses cheveux sur sa droite. Il fit descendre la fermeture tout doucement le long de son dos et posa ses lèvres sur son épaule pour enfin gouter au plaisir de sa chair. Elle sentit son cœur et son corps s'embraser à son contact tandis que la robe glissait le long de son corps.

Elle se retourna pour faire face à l'homme qui se tenait devant elle et posa ses mains sur son torse pour caresser sa musculature en remontant vers son visage pour l'attirer de nouveau à elle. Le jeune homme ne se fit pas prier et l'embrassa à pleine bouche, caressant sa langue avec la sienne. Elle fit descendre ses mains jusqu'à sa ceinture et déverrouilla cette dernière, faisant tomber son pantalon. Ils chassèrent tous les deux leurs vêtements sur le côté et Jeremiah la souleva de nouveau tant est si bien que la jeune femme passa ses jambes derrière son dos et s'accrocha à lui. Il la ramena dans le lit et la plaça en dessous de lui avant de se redresser pour retirer les derniers sous-vêtements qui les séparaient d'une union charnelle totale. Voulant savourer pleinement cette instant, Jeremiah commença à embrasser chaque centimètre de sa peau, conduisant Mariella dans un sentiment d'extase infinie. Il l'embrassait dans le cou puis les seins, jouant avec ses tétons durcit pour continuer vers son ventre, l'intérieur de ses cuisses puis la jeune femme le fit basculer sur le côté et se retrouva au-dessus de lui pour commencer le même manège.

Jamais durant ses dix dernières années, Jeremiah ne s'était senti aussi bien, tenant enfin dans ses mains la femme de sa vie. Il glissa justement ces dernières sur ses fesses pour que son membre aux aguets la pénètre enfin et la jeune femme fut combler. Elle se redressa pour mieux voir le visage de son amant qui semblait ravi. Elle se pencha pour l'embrasser de nouveau et Jeremiah lui sourit en se redressant soudainement pour prendre de nouveau ses lèvres. Son torse rencontra la poitrine de Mariella et la fit frissonnée. Elle glissa ses doigts derrière sa nuque pour se rapprocher encore de lui quand le jeune homme les fit tous les deux basculer pour se retrouver au-dessus d'elle. Avec lui, elle ne voulait pas contrôler la situation. Elle voulait juste apprécier ces instants et se sentait vraiment protéger. Plus de jeu de domination, plus de notions de supériorité. Il n'y avait que deux amants prêts à tout pour satisfaire l'être qu'ils avaient dans les bras.

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