« - Je te jure que ce n'est plus de l'amour. Ce que je ressens pour lui, c'est seulement de la colère et de la haine. J'aimerais l'oublier pour toujours mais à chaque fois, il revient me faire les yeux doux.
- Evite-le alors !
- J'essaye mais nous avons des amis communs. Sans compter que toutes les preuves qui mènent à ce psychopathe tournent autour de la société de Jeremiah. Je ne veux pas lui accorder de l'importance parce qu'il ne vaut rien ... Parce qu'il ne mérite pas une larme... Parce que je t'aime et que je voudrais vraiment que toi et moi ça marche mais ce crétin ...
- Qu'est-ce que tu viens de dire ? »
La jeune femme se tut car elle n'avait pas pris conscience des mots qu'elle venait de prononcer. Elle se repassa le film en quelques secondes et s'aperçut qu'elle venait de faire une déclaration d'amour à John qui n'était pas des plus romantiques.
« - Je te demande pardon, commença-t-elle. J'avais prévu de passer des vacances inoubliables et que rien ne viendrait gâcher ca mais je ne supportais pas de me taire et de ne pas être honnête.
- Répètes-moi ce que tu viens de me dire ... Lui murmura-t-il en se rapprochant d'elle pour la prendre dans ses bras.
- Ne me regardes pas comme ça ... Je t'aime chuchota-t-elle si bas qu'aucune oreille humaine, n'aurait-pu l'entendre.
- Dis-le ! Ordonna John d'un ton très autoritaire refusant de lâcher sa proie.
- J'ai dit que je t'aimais », répéta-t-elle un peu plus fort.
Il se jeta alors sur ses lèvres, fou de joie car ils venaient tous les deux de franchir un nouveau pas dans leur relation. Il en oublia tout le reste : plus de Jeremiah, de baiser volé ou de barrière entre eux. Elle l'aimait et venait de le lui avouer. Jamais il n'avait connu un tel bonheur auprès d'une autre personne. Ni sa famille ni Lizzie ne lui avait jamais fait ressentir une joie si immense. Il la souleva de terre et la fit virevolter, lui faisant ainsi partager toute la joie qu'il ressentait. Mais la réalité le rattrapa quand il comprit que le cœur ou du moins le corps de la jeune femme était partagé.
« - Il ne faut plus que tu le vois, reprit-il. Je ne veux pas faire mon jaloux possessif mais s'il a un certain pouvoir sur toi, évites de t'en approcher. Désormais, il n'y aura que toi et moi, d'accord ?
- C'est d'accord » lança-t-elle avant de reprendre ses lèvres.
Le reste du voyage se déroula sous les meilleurs auspices. Les deux amoureux profitèrent pleinement de cet amour partagé. Le voyage prit fin et les jeunes gens rentrèrent sans encombre à Boston saluant chaleureusement les habitants de cet ile paradisiaque qui les avaient si bien accueillit. Dans l'avion du retour, Mariella ralluma son téléphone et parcouru ses mails. Elle remarqua cependant qu'elle avait plusieurs appels manqués d'un numéro inconnu. Elle écouta alors ses messages et ce qu'elle entendit lui fit froid dans le dos :
« - Tu crois vraiment qu'être à l'autre bout du monde va te permettre de m'oublier, commença la voix. Tu m'as défié et tu vas devoir le payer. » Ainsi s'acheva le premier message mais cinq autre suivirent sur le même ton.
« - Tu ne fais qu'attiser ma colère, Mariella. La prochaine fois sera la bonne, je vais te tuer ! »
« - Tu vas mourir, sale trainée ! Personne ne m'ignore moi ! »
Elle n'eut même pas le courage d'écouter les suivants tant la voix et le ton de l'agresseur la tétanisait. Il avait changé. Il était plus violent désormais et commençait même à l'insulter !
Ce pouvait-il qu'il soit un de ces prétendants qui ne supportent pas qu'on le rejette. Elle essaya tant bien que mal de faire la liste des hommes qu'elle avait récemment rejeté mais n'y parvint pas tant elle était choquée par ses paroles. Ses mains tremblaient et son teint était livide. John remarqua aussitôt que quelque chose n'allait pas. Il défit sa ceinture et se précipita vers elle pour savoir ce qu'il se passait mais elle était incapable de dire le moindre mot.
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Lâcher Prise
RomanceMariella a tout pour plaire : Multimillionnaire a seulement vingt-sept ans, elle gère ses entreprises d'une main de maitre et contrôle tout autour d'elle. Rien ne lui résiste : ni les contrats ni ses concurrents. Malheureusement, il lui manque une...