« - S'il revient au bureau, dis-lui que je suis en déplacement mais ne lui donne pas mon numéro ! Sous aucun prétexte tu m'as compris !
- Est-ce qu'il est dangereux ? Est-ce que c'est un harceleur qui te veut du mal ? »
Mariella se tut quelques secondes, repensant au coup de fil qu'elle avait reçu avant son départ ou au montage vidéo qui lui indiquait qu'elle allait mourir.
« - Non, non ! Ne t'en fais pas, c'est un ex petit ami un peu collant, mentit-elle.
- Je vois le genre !
- Bon, Règles tes soucis avec ton mari et appelles-moi si tu as besoin de quoique ce soit, d'accord ?
- Je croyais que tu ne te préoccupais pas de tes employés ?
- Tu es avec moi depuis que j'ai commencé alors même si je suis une méchante patronne, je veux être une bonne amie. Appelles-moi en cas de problèmes ! Bonne nuit. »
Elle raccrocha prenant conscience qu'il était déjà vingt et une heure. Elle parcourue la liste de ces contacts afin de prendre contact avec un agent immobilier.
« - Allo, Bill ? Oui, c'est Mariella, comment vas-tu ?
- Bien, ça fait longtemps que tu ne m'as pas appelé. Ça remonte à quand ?
- A six mois, quand tu m'as trouvé un appartement à Los Angeles. On avait passé la nuit ensemble.
- C'est vrai et quelle nuit ! Je m'en souviens très bien ! Pourquoi m'appelles-tu à une heure si tardive ? Tu veux qu'on se voie parce que je t'ai manqué ?
- Ne sois pas présomptueux ! J'ai besoin d'un appartement près d'Harvard. Je vais y donner des cours pendant une durée indéterminée. Est-ce que tu peux me trouver ca et tout régler en deux jours ?
- Deux jours ! Tu me mets toujours au défi, belle Mariella mais bien sûr que je peux te trouver ça. Qu'est-ce que tu dirais si je passais chez toi pour en discuter ?
- D'accord, je t'attends ... »
Quelques minutes plus tard, elle entendit Bill frappé à la porte. Bill Housman était l'un des agents immobilier les plus en vue du moment. Il avait un catalogue d'appartements et de maisons dans tous les Etats-Unis. Il était blond avec des cheveux courts, coiffés sur le côté comme un parfait fils à papa. Le contraire de John, pensa-t-elle d'un coup mais pourquoi ses pensées étaient-elles occupés par cette étudiant ? Elle la chassa de son esprit pour aller ouvrir à son ami.
Elle ne portait qu'un peignoir de soie rouge sous lequel elle avait dissimulé un corset noir et rouge en dentelle avec un string et un porte-jarretelle car elle avait dans l'intention de ne pas finir ce diner tardif seule. Bill la dévisagea, connaissant à l'avance ses intentions, mais en tant que séducteur incontournable, il décida de jouer son jeu.
« - Mademoiselle Mills, quelle drôle de tenue pour un diner d'affaires.
- Je me suis mise à l'aise pour prendre de meilleures décisions, Monsieur Housman, y voyez-vous un inconvénient ? Si vous voulez bien vous donnez la peine de passer à table ... »
Ils dinèrent en se provoquant, et Mariella fit part à Bill de ses désirs concernât l'appartement qu'elle recherchait. Avant le dessert, elle se leva et se positionna devant son interlocuteur.
Elle défit la ceinture qui retenait son peignoir pour laisser apparaitre ses dessous affriolants.
« - Maintenant que nous avons fini de parler affaires, monsieur Housman, voulez-vous passer au dessert ? » L'homme ne se fit pas prier pour accepter tellement il devait lutter contre ses désirs depuis qu'il avait mis un pied dans cet appartement. Il se leva, retira veste, cravate et chemise avant de poser ses mains autour des hanches de la jeune femme et de l'attirer contre lui. Il posa ses lèvres sur les siennes et l'embrassa fougueusement. Mariella sentit le désir montée en elle et commença à défaire le pantalon de l'homme. Ce dernier la souleva de terre pour la porter dans la chambre et la chef d'entreprise enroula ses jambes autour de lui pour mieux se laisser faire.
VOUS LISEZ
Lâcher Prise
RomanceMariella a tout pour plaire : Multimillionnaire a seulement vingt-sept ans, elle gère ses entreprises d'une main de maitre et contrôle tout autour d'elle. Rien ne lui résiste : ni les contrats ni ses concurrents. Malheureusement, il lui manque une...
