Chapitre 18

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Chapitre 18

Il est 3h45 quand j'entends frapper à la porte, j'y cours si vite que je manque de tomber. J'ouvre la porte et des larmes coulent instantanément sur mes joues.

-Eh Carla pleure pas comme ça, dit Amine avec un ton rassurant.
-J'suis tellement inquiète j'ai trop peur pour lui, il lui ai peut être arrivé quelque chose de grave.
-Écoute, on va prendre la voiture et on va tourner dans la ville, peut être qu'on le verra.
-Ok.

J'essuie mes pleurs comme je peux avant d'enfiler un jogging et de mettre mes chaussures, celles que Ken m'a offertes.
On descends les escaliers un peu précipitamment avant de sauter dans la voiture. Amine commence à rouler dans les rues des beaux quartiers ou nous habituons avant de se diriger vers les rues des bars ce qui m'étonne.

-Pourquoi tu vas vers la bas? Il bois plus.
-On sait jamais Carla, il est imprévisible tu le sais sûrement mieux que moi.
-Mais quand même pas l'alc...oh putain Amine arête toi tout de suite!

Au tournant d'une rue j'aperçois un homme presque ivre mort, titubant sur la rue. C'est Ken.
Amine donne un coup de frein tellement puissant que ma tête évite de justesse la boîte à gant.
Je sors de la voiture à toute vitesse, courant jusqu'à lui. Amine me suis.
Ken s'effondre au sol juste avant que je n'arrive à sa hauteur.

-Ken! C'est moi répond moi, Ken c'est moi!

Je prends ma tête entre mes mains, ses yeux sont fermés, je panique je hurle son nom sans qu'il se réveille. Ses habits sentent l'alcool à plein nez, c'est horrible.

-AMINE APPEL UNE AMBULANCE DÉPÊCHE TOI.

Je m'agrippe au corps de Ken, je le secoue dans tous les sens sans que ses paupières ne s'ouvrent. Il respire mais presque plus, faiblement, je vais m'effondrer.
Les lumières bleus viennent flotter dans le ciel comme des nuages, j'entends des « allez madame, on s'occuper de lui » sans que je ne puisses me détacher de lui, je pleure comme je n'ai jamais pleuré de toute ma vie. Son teeshirt est trempée de mes larmes. Personne ne peut m'arracher Ken, personne. Je hurle de toute mes forces, je hurle son nom je hurle des « non » dans des bafouillis incompréhensible. Amine m'attrape par les épaules et me tire pour que je laisse les médecins faire leur travail. Mes main d'accroche désespérément à son teeshirt, si je lâche je l'abandonne.

-Carla, il est entre de bonne mains lâche le.

La voix de Amine paraît faible, perdue dans tout le brouhaha de mes hurlements, des sirènes de l'ambulance et des voix de tout les médecins.
Amine hoche la tête vers une infirmière qui attrape ma main pour l'enlever afin d'emmener Ken.
L'ambulance s'enfonce dans la rue alors que les hurlements ne peuvent pas s'arrêter.
A ce moment précis, c'est toute ma vie entière qui viens de s'écrouler.

GalatéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant