IV - liars.

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/!\ ATTENTION PRÉSENCE DE LEMON (scène sexuelle détaillée) JUSTE EN DESSOUS /!\

Il  ne dit rien et avance vers moi. Il me caresse la joue et me souffle un  « merci » silencieux. Nos lèvres se collent d'abord doucement,  tendrement.

Après la pluie, le beau temps.

Ses lèvres sont douces,  sucrées, addictives. Marcus se colle d'avantage à moi alors qu'il rentre  sa langue dans ma bouche. Nous nous battons pour la domination alors  que nos corps se pressent de plus en plus. Je sens à présent son  érection contre le bas de mon ventre, ce qui me fait légèrement gémir.  Les mains du métis se posent sur mon postérieur.  Deuxième gémissement de ma part.

- Trente secondes, je murmure quand nos lèvres se séparent pour reprendre notre souffle.

Je  me retourne pour éteindre la plaque où mon repas cuit, alors que Marcus  colle son bassin contre moi. Tu veux jouer, alors on va jouer. Je remue doucement contre son entrejambe, lui arrachant des râles de  plaisir.

- C'est ce que j'aime avec toi, lâche Marcus. Tu arrives toujours à me rendre fou.

Je  souris. J'aime avoir cette emprise sur lui, contrôler le moindre de ses  grognements, être la source de son plaisir. Je me mets face à lui et  mords sa lèvre inférieure. Il m'attrape les cuisses et me soulève pour  aller m'asseoir sur la table de la cuisine. Je meurs d'envie qu'il entre  en moi alors que nous sommes encore entièrement habillés.
Je  passe mes mains en dessous de son t-shirt noir avant qu'il ne lève les  deux bras afin que je lui retire. Nos respirations sont rapides et  courtes et nos baisers lents et longs.

- Fais-moi vibrer, Maïa.

Il  m'ôte mon top qui se retrouve à côté de son t-shirt, au sol. Il  m'allonge entièrement sur la table avant d'y grimper à son tour et de se  placer au-dessus de moi. Je déboucle sa ceinture et tire d'un coup sur  son pantalon qui va joncher à son tour sur le sol de la cuisine. Je n'ai  jamais fait cela ailleurs que dans un lit. Pas avec lui en tout cas.  Ses lèvres attaquent ma poitrine qu'il avait négligée jusqu'ici. Mes  gémissements résonnent dans la pièce et Marcus profite que je me cambre  pour dégrafer mon soutien-gorge. Il m'enlève ensuite mon training et je  me retrouve alors seulement en culotte. Je n'ai jamais aimé les strings.  C'est gênant et vulgaire, tout ce que je déteste.

Nos  derniers vêtements finissent comme les autres. Il me pénètre, me lèche, m'embrasse et me suce le cou. Ses coups de reins sont mon paradis et ses râles de plaisir m'emmènent toujours un peu plus haut, un peu plus  loin. Mon corps tremble et l'orgasme me titille avant de m'englober entièrement, me faisant crier pour et avec lui.

/!\ FIN DE LEMON /!\

Je nettoie la table de la cuisine tout en me remémorant l'action que nous venons de passer dessus. Mes joues sont légèrement rouges quand je repense à ses baisers fiévreux et langoureux mais je me reprends rapidement quand j'entends la sonnette retentir. Je me dirige vers la porte, seulement vêtue du t-shirt de mon beau footballeur, qui se promène torse nu dans le salon pour mon plus grand plaisir.

- Eden.

J'avale difficilement ma salive. Mon meilleur ami est là, il me regarde de la tête aux pieds alors qu'une voix retentit derrière moi. Celle de Marcus. Il l'a entendue, lui aussi.

- Je vois que le dîner avec ta mère se passe à merveille, me crache-t-il avec sarcasme.

- Eden, s'il te plait, je l'appelle alors qu'il s'était déjà retourné pour partir.

Je cours après lui et lui attrape le bras. Il se retourne et me toise, énervé.

- Je vais tout t'expliquer.

Et c'est ce que je fais. Les soirées, les mensonges, Marcus, l'escot-girl, tout.

- Tu me dégoutes.

- Eden...

- Non. Je t'aime, je te le jure. Tu es ma meilleure amie et je t'ai toujours respectée. Peu importe qui tu es ou ce que tu fais, je t'ai toujours respectée et je le ferai toujours. Mais que tu m'aies menti, ça me dégoûte. Je suis juste dégouté.

Après ça, il est parti, définitivement. Je retourne à l'intérieur où le footballeur me regarde sans vraiment comprendre. Je me rends compte que je pleure quand il passe une main sous mes yeux.

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Je  suis allongée depuis plusieurs heures sur mon lit. Je ne sais pas  exactement combien, mais sûrement assez pour que Marcus ait eu envie de partir.

Après le beau temps, la pluie.

Mon  téléphone sonne. Je prie pour que ce soit Eden et suis déçue quand je  vois le nom de ma mère sur l'écran. Je me racle la gorge pour cacher ma  tristesse et réponds.

-          Bonjour, maman.

-          Eden m'a téléphoné. Comment as-tu pu tomber aussi bas au point de te prostituer, Ana ?

Et comme une lâche, j'ai raccroché. Et après la pluie, l'orage.

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𝙴𝚂𝙲𝙾𝚁𝚃 / 𝒥𝑒𝓈𝓈 𝐿𝒾𝓃𝑔𝒶𝓇𝒹Where stories live. Discover now