Toutes les personnes présentent dans le hall me fixent puis s'inclinent, un par un les corps basculent vers l'avant pour les hommes, vers le bas pour les femmes. Un mouvement attire mon attention sur ma droite. Un homme, aux habits stricts s'avance vers nous, il salue poliment mon père puis s'incline devant moi également.
- Bienvenue Prince Rémuce. Je m'appel Orkante et je suis à votre service. Si vous le voulez bien, laissez moi prendre votre bagage et suivez moi jusqu'à vos appartements.
Je regarde Poséidon qui acquiesce d'un sourire rassurant. Il pose sa main sur mon épaule.
- J'ai nommé Orkante à ton service, je place en lui toute ma confiance. Il te fera visiter le domaine. Nous nous retrouverons pour le dîner.
- D'accord. Dis-je simplement.
- Je suis content de te compter parmis nous Rémuce.
Son sourire se veut chaleureux puis il s'éloigne. Je reporte mon attention sur Orkante qui n'a pas cillé.
- Je vous suis mais je garde ma valise.
Il acquiesce avec un sourire discret. Il tourne les talons et nous voilà partis en enchaînant le dédale de couloirs et de portes. Les personnes que nous croisons s'inclinent sur notre passage. Je suis extrêmement gêner par tant de révérence. Moi qui n'est connus qu'une vie simple et humble, tout cela me semble beaucoup trop, je n'ai rien d'un prince. Orkante me fais visiter le domaine, le palais est immense et tout se ressemble. Je vais m'y perdre c'est sûr ! Enfin mon guide s'arrête devant une double porte. Il l'ouvre.
- Vos appartements Monsieur.
Une pièce immense se dresse devant moi. Toujours dans le même blancs mais cette fois les touches de bleu turquoise sont bien plus distinctes et c'est absolument magnifique. Un grand lit aux draps de satin. Un petit salon. Un côté bar et kitchenette. Un dressing tellement grand que le contenue de ma valise ne prends même pas un tiroir. Et enfin une salle de bain grandiose, baignoire au sol, avec option jacuzzi s'il-vous-plaît. Douche, WC, double vasque. Et déjà du linge de toilette turquoise m'attend sur le portant.
Je reviens vers le centre de la pièce et constate que Orkante n'a pas bouger.
- Je viendrais vous chercher pour le dîner avec Monsieur votre père.
- D'accord, merci.
Il s'incline et part. Je me trouve soudain très seul dans cet immense espace. Je crois que j'ai besoin d'un temps de réflexion. Je me dirige vers le petit salon et m'assoie sur le canapé. Ma valise toujours poser dans un coin, je l'examine, son cuire marron vieilli, sa petite boucle en fer. Elle fait vraiment pauvre dans ce lieu et quand je pense à son contenue tout aussi modeste, je soupir. Elle est belle l'image du prince. Je me lève pour me regarder dans un miroir qui me reflète de la tête aux pieds.
Mes cheveux auraient bien besoin d'une petite coupe, ils sont trop longs. Ma peau bronzé fait ressortir mes yeux bleus. C'est encore ce que j'ai de plus beau, pensé-je. Puis en me tortillant je contemple chaque partie de mon corps gringalet. Un constat s'impose à mon esprit. Je n'ai rien d'un prince mais plutôt d'un paysan. Je repense à Poséidon et son arrivé grandiose tout à l'heure. Si je dois être son fils, si je dois être un prince, il va falloir que je change tout cela. Si on m'a retiré ma vie pour m' en donner une autre, je vais devoir m'adapter à cette dernière. Mais comment apprendre à être un prince quand on ne l'a jamais été ? Nouveau soupir. Je me promène dans la chambre et contemple la vue sous marine que j'ai depuis une fenêtre. Cela m'attire irrésistiblement. J'ai envie de sortir et d'aller nager. Je me souviens des paroles de mon paternel quand j'ai eu quelques appréhensions à le suivre dans le fond de la mer. Appparemment, j'aurais des capacités et n'aurait qu'à les souhaitées pour les provoqués. Sauf que c'est difficile de souhaités quelque chose qu'on ne connaît pas. Soupir, encore.
Il faut vraiment que j'arrête de soupirer, me dis-je.
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Rémuce, Prince De L'océan
ParanormalDes histoires à dormir debout il y en a des tonnes mais que pensé quand l'on vous conditionne depuis toujours à croire à l'invraisemblable. Que faire quand on vous dit que l'éternité est à vous et que vous n'avez pas le choix, il vous faut partir. R...