Chapitre 4

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La salle de réception est aussi belle que le reste du palais. Au fond de la pièce, sur une petite estrade se trouve le trône de Poséidon, ce dernier assis dedans. Il me fait signe de le rejoindre, aucun invités n'est encore présent. La pièce est richement décorer de fleurs plus magnifique les unes que les autres. Sur l'un des murs, il y a quelque chose que je ne saurais parfaitement décrire. Cela ressemble à un entonnoir mais vue par le bas, le gros de l'entré étant comme fondu dans le plafond et laissant s'écouler par la pointe de petites gouttes qui viennent alimenter une petite rivière autour d'une plate forme central munit d'un escalier. C'est juste magnifique et fascinant.

- Comment te sens tu fils ?

- Ca vas. Réponds-je le plus sur de moi possible.

- Bien ! Dans quelques instants tout le monde va arriver et tu aura le plaisir de connaître les plus grands de ce monde et tout les autres.

Je ne réponds rien à cela, qui suis-je pour juger qui est plus grand que qui ? Je suppose que quand on est aussi populaire et surtout immortel, on peut se permettre de faire parti des plus grands. Sur cette réflexion, j'entends sonner les huits coups de l'horloge, annonçant l'arriver imminente de l'olympe et du reste. Le dieu de tout les dieux des océans, tape de son trident sur le sol et une foule de personnes s'écoule de l'entonnoir et descend les quelques marches de la plate-forme pour venir nous rejoindre. En moins de deux minutes la salle est bondée et plus personne ne s'écoule du passage étrange. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ici, la ponctualité est de rigueur. J'en prends note. Les regards coulent sur moi, je ne sais où me mettre pourtant je garde confiance en ma...prestance de mortel. J'avais confiance en moi sur terre, je l'aurais ici également. Enfin, Poséidon se dresse de toute sa hauteur et fait face à la foule qui se mue dans un silence respectueux.

- Mes chers amis, mes chers frères et sœurs, mes chers enfants, vous tous qui êtes venus en ce jour, je vous remercie. Comme vous le savez...

Je décroche du discours quand mes yeux distraits tombent sur un visage qui retient mon attention, une jeune fille aux airs faussement angélique, ses cheveux blond vénitien remontés en un chignon qui rappel les plus belles sculptures de déesse sur terre et des yeux clairs dont la couleur reste à déterminé. Elle me captive et pendant qu'elle écoute attentivement le discours, elle croise mon regard, pendant quelques secondes, quelques secondes à la fois longues et trop courtes. Juste ce qu'il faut pour que je puisse mémoriser cet instant. Nous nous observons puis elle détourne son regard et baisse gentiment la tête, je peux deviner le rose monté à ses joues et le sourire gêner sur ses lèvres fraîches.

- ... Je vous pris d'accueillir comme le veut la tradition, mon fils Rémuce !

Entendre mon prénom me ramène subitement à la réalité et la foule m'applaudit. Je souris poliment à ces visages inconnus. Une musique s'élève et la foule se disperse. Je ne bouge pas, je me contente de chercher cette fille du regard. Une main puissante se pose sur mon épaule. C'est Poséidon.

- Vient, je vais te présenter.

Je ne sais combien de temps ni à combien de personnes je suis présenté mais une chose est sur, dans ce monde d'immortel, la population est incroyablement jeune et incroyablement belle. Sans mentir, je n'ai pas vue une seule personne dont j'aurais pu me faire la réflexion qu'elle est laide ou vieille. Vais-je rester comme cela moi aussi ? Suis-je à la hauteur de leur beauté ? C'est à Zeus que je suis présenter en premier puis à sa femme puis à Athéna, à Hadès et sa femme Perséphone, à Hélios puis Apollon et encore bien d'autre. Cependant je ne suis pas présenter aux yeux clairs qui m'ont tant captivés.
Enfin je peux souffler un moment. Je me dirige vers le buffet. Tant de nourriture me donne à la fois envie et me dégoute. Je ne sais pas si j'ai faim. Je me détourne et observe toutes ces personnes venues me rencontrer. Toutes ces personnes sorties de mes livres, qui prennent vies, qui sont bien réels. Eux et tellement pleins d'autres. Enfin, à ma grande surprise je retrouve ma belle, assise à une table en compagnie d'une autre charmante personne. Prenant mon courage à deux mains et me rappelant de ma vie terriennes où les donzelles ne m'intimidait pas, je m'avance jusqu'à leur table. Les deux femmes se tourne vers moi en m'apercevant, elles se ressemblent beaucoup mais je ne peux me méprendre sur l'air timide et les joues rose d'une des deux. Sans me quitter des yeux, je salue les demoiselles puis me tourne vers mon intéressé.

- Mademoiselle, voulez-vous m'accorder cette danse ?

Elle regarde son amie avec ce truc qu'ont les filles puis reporte son attention sur moi en acceptant la main que je lui tend.

- Avec plaisir.

Sa voix est à la fois douce et sur d'elle, cela me surprend. Sur la piste, je l'a prends par la taille, elle cale ses mains sur moi, sa position est confiante, la mienne aussi, puis un, deux, je m'élance, elle me suit. Ses yeux sont magnifiques, d'une couleur indéterminé entre le bleu et le vert, d'une clarté qui me fait penser au reflet de la nature sur l'eau d'une rivière. Elle soutient mon regard.

- Puis-je connaître votre nom ? Demandé-je.

- Liha, je ne vous demande pas le votre.

Je lui souris et plus je la regarde plus je sens que ce petit bout de femme n'est pas sans reste. Elle me captive mais je ne sais pas quoi lui dire et plus vite que je ne le veux, la musique se termine. Je nous sens ralentir, je l'a sens s'échapper. Je la retiens par le bras avant de la perdre.

- Où puis-je vous retrouver ?

- Je suis une océanide, nous ne sommes pas du même monde.

Puis comme un regret dans son regard elle me laisse planter là, je la regarde se faire engloutir par les danseurs qui reprennent possessions de la piste. Qu'à t-elle voulu me dire par "nous ne sommes pas du même monde".

La soirée continue puis se termine sans que je puisse en savoir plus. Encore quelques nombreuses divinités se présentent. Poséidon est en train de flirté avec une petite brune. Je suis épuisé quand tout le monde part. Rapidement la salle se vide et Orkante fait son apparition. Je me demande s'il a participer à la réception. Il échange avec mon pater' puis vient vers moi.

- Monsieur a t-il passer une agréable soirée ?

- Oui, je crois.

Je fais le résumer de toutes les personnes que j'ai vue, avec lesquels j'ai échangés, je ne sais pas si cela m'a rendu heureux ou m'a profondément épuisé mais une chose est sûr, il y a eu cette fille et quoiqu'elle est pu dire, je vais la retrouver.

Rémuce, Prince De L'océanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant