Je me fais discret et reste sur mes gardes. Les petites rues sont paisibles. J'attrape un jean et un t-shirt à peine séchés sur une corde suspendu. Le pantalon est un peu large et le t-shirt un peu serrer. Je me demande s'ils appartient à la même personne car si oui, il doit avoir une morphologie très... Particulière. Tant pis cela fera l'affaire. Je mets les mains dans les poches et décide d'explorer la ville.
Les magasins ferment un par un et je peux sentir l'odeur des repas qui se préparent dans les maisons qui s'allument. Mon ventre gargouille, qu'est-ce que je fais là. Qu'est-ce que j' espérais en fuyant le palais. Je ne pourrais jamais reprendre une vie normale. Sauf si je vagabonde de villes en villes toute ma vie, fuyant les relations longues pour ne pas éveillés les soupçons. Je soupire. Cette vie ne me donne pas plus envie que celle au palais. En réalité j'ai envie de voir Liha mais elle ne veut rien osé de plus avec moi alors à quoi bon.
Des éclats de rires venant d'une auberge me sortent de mes pensées. J'hésite un instant, je n'ai pas d'argent pour consomer quoique ce soit mais je décide d'aller y jetée un oeil. Au pire je pourrais prétendre demander mon chemin.
J'entre, la chaleur étouffante me saisit de suite. C'est une auberge typique comme on peut en voir partout. Tout de bois, des tables et des chaises brute. Un escalier dans le fond de la pièce pour accéder aux chambres d'hôtes. Ici et là des petits groupes de personnes réunit autour d'un repas ou d'une chope, discute dans la bonne humeur. Les plus joyeux discutent vivement au bar en réclamant encore qu'on leur remplisse leur verre. les plus discrets squattent les coins sombres en bonne compagnie. J'ai à peine posé les pieds dans cet endroit qu'une demoiselle s'agrippe à mon bras.- Bonsoir, bel étranger. Que viens-tu faire ici ?
- Je...heu...suis juste venue voir ce que proposait cet établissement en terme de dîner.
Je tente de me dégager tant bien que mal de cette femme trop maquiller qui s'aggripe à mon bras tel un poulpe.
- Marion laisse ce jeune homme entrée ! Crie un homme aux joues rougies par la chaleur derrière le bar.
La jeune femme baisse la tête et s'écarte. Je me frictionne le bras enfin libre et m'avance en direction de mon sauveur.
- Que puis-je faire pour toi mon garçon ?
Je m'installe sur le tabouret pour répondre.
- En réalité, je ne sais pas trop où je suis, j'ai entendu du bruit par ici alors je suis entré.
- Tu ne sais pas où tu es mon garçon ?
Je secoue la tête.
- Mais tu es dans la plus belle ville de toute la côte ! S'écrit-il avec pour échos à ses propos, les ovations des clients sur excités. Et probablement pas très frais non plus.
Je reste déconcerté un instant cela ne m'aide pas. Tous y vont de leur petits mots crié à qui voudront l'entendre. L'homme qui me semblait amicale est partie servire un autre client. Je me lève et me dirige vers la sortie. Venir ici n'aura servit à rien sinon à me sentir encore plus seul. Je n'ai pas le temps de franchire les portes que la fameuse Marion revient à la charge.
- Alors bel étranger, on s'enfuit comme un voleur ?
- Pardon ? Je ne suis pas venu consommé.
- Il n'est peut-être pas trop tard. Dit-elle langoureusement en posant ses petites mains sur mon torse.
- Ecoutez Marion, je ne suis pas de ce genre là, veuillez m'excuser.
J'éssaie de la contourner mais elle me retient. Je ne veux pas faire preuve de grossièrté ni même devoir être brutale avec elle.
- Je ne suis pas assez bien pour toi c'est ça ? Son ton de sa voix se veut plus ferme.
Marion est loin d'être laide, bien au contraire. Si elle fait se métier, c'est qu'elle est sûr de ses atouts. Seulement voila, je ne veux pas, je n'en ai pas envie. Et même si je le voulais, je n'ai pas d'argent pour la payer.
- Marion vous êtes très jolie seulement je ne suis pas intéressé.
Je tente une nouvelle fois de la contourner mais elle me fait face. J'ouvre la bouche pour protester mais je n'ai pas le temps de dire quoique ce soit que l'homme du bar intervient dans mon dos.
- Il y a un problème Marion ?
Je me retourne et le trouve là, à moins d'un mètre de nous, suspicieux. C'est ce moment que choisis Marion pour se pendre à nouveau à mon bras.
- Non, tout va bien, je discutais seulement tarif avec ce jeune homme. Il semble ne pas connaître les règles de la maison. Dit-elle angélique.
L'homme rouge, m'examine de haut en bas.- Mon garçon, si tu as consommé, tu dois payer !
- Quoi ?! Mais attendez je n'ai rien consommé du tout !
- Ah bon tu es sûr de toi, ce n'est pas ce qu'il m'a sembler tout à l'heure quand nous étions contre ce mur !
Je suis abasourdie ! Elle essai de faire croire que nous avions eu un rapport et que je ne l'ai pas payer en conséquence ! Elle essaie de m'extirper l'argent que je n'ai pas.
- Mais Marion voyons ! Vous savez que c'est faux !
- Ah oui ? Alors comment connaîs tu mon prénom ?
- Mais parce-que Monsieur l'a énoncé tout à l'heure !
L'homme en question nous regarde sans intervenir mais Marion en rajoute. Stipulant que je lui doit de l'argent pour ses services. Je me défends comme je le peux. Je nie car c'est la vérité mais elle ne lâche rien. Le barman intervient.
- Mon garçon si tu ne peux pas payer il va falloir régler cela autrement.
Quelques hommes ce sont joints à la conversation mais pas pour être de mon coté visiblement. Marion ne me lâche pas, elle me regarde cruellement ! Si je n'étais pas si bien élevé je l'aurais sûrement envoyer balader violement. Les hommes se rapprochent de moi, je recule, il faut que je m'échappe avant de me faire démolire. L'un d'entre eux sort de je ne sais où une espèce de batte et un autre un couteaux. Marion se glisse derrière moi et bloque mon bras de façon à limiter mes mouvements. Quelle garce !
- Enlève tes sales pattes de mon mec poufiasse !
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Rémuce, Prince De L'océan
ParanormalDes histoires à dormir debout il y en a des tonnes mais que pensé quand l'on vous conditionne depuis toujours à croire à l'invraisemblable. Que faire quand on vous dit que l'éternité est à vous et que vous n'avez pas le choix, il vous faut partir. R...