GARDE ESPOIR, JE SUIS LA || zosan

Chapitre 37 : Le monstre est là

//Pour le média (qui n'est pas un zosan): comme le prouve le titre de chapitre, vous allez enfin voir Madame et pour l'illustrer, quoi de mieux que Johann Liebert du manga et anime "Monster" de Naoki Urasawa. Puisque Johann est appelé Monster, et je trouve qu'ils ont quelques points en commun, mais c'est tout.//

Ils se réveillèrent doucement le lendemain matin, essayant au maximum d'émerger sans se rendormir. Ils étaient calés dans les bras de l'autre, sereins. C'était comme si plus rien d'autre qu'eux deux ne comptait à ce moment. Mais leurs estomacs décidant à leurs places, ils durent tout de même se lever. Encore chancelants, ils se dirigèrent vers la cuisine dans l'espoir de prendre un petit-déjeuner revitalisant. Ils le mangèrent tranquillement, dans un silence confortable jusqu'à ce que Zoro le brise.

Zoro : Après manger et s'être habillés, j'aimerais passer chez moi pour récupérer quelques affaires, tu m'accompagnes ?

Sanji : *s'allumant une cigarette* Je suppose que je n'ai rien de mieux à faire alors oui, je t'accompagne.

Zoro : Cool. Et si June-June est à la maison, on pourra lui annoncer la bonne nouvelle.

Sanji : La bonne nouvelle ? Quelle bonne nouvelle ?

Zoro : Bah, qu'on sort ensemble. *nonchalant*

Sanji : Qu'on ... sort ... ensemble ?

Zoro : *panique légèrement* Bah ... oui, on sort ensemble ... je veux dire ... après tout ce qu'il s'est passé hier. Tu ... tu ne veux pas ?

Sanji : Non ! C'est pas ça. C'est juste ... que j'ai encore du mal à me faire à ça. Au fait ... que ce soit bien réel et pas un rêve, que ... que tu sois mon ... *rouge*

Zoro : Ton petit-ami ?

Sanji : *complètement rouge* Comment tu peux le dire aussi ... nonchalamment ?

Zoro : Crois-moi, ça me fait aussi bizarre qu'à toi mais ... je t'aime. J'en suis certain. Alors que ça ce soit officialisé ... je veux dire ... je suis tellement fier que je peux pas m'empêcher de vouloir crier haut et fort qu'un gars aussi incroyable et formidable que toi soit mon copain.

Sanji : *rouge à cause de la déclaration* Moi aussi ... *bas* Je t'aime.

Zoro : *l'a entendu* Maintenant, je le sais. *se lève et l'embrasse par-dessus la table*

Ils approfondirent légèrement le baiser, passant chacun leurs mains dans les cheveux de l'autre. En manque d'air, ils se séparèrent mais leurs mains n'avaient aucunement bougé de leur place. Ils étaient légèrement essoufflés et leurs souffles se confondaient, leurs visages si proches.

Sanji : Il va peut-être falloir aller s'habiller.

Zoro : Peut-être.

Sanji : *rigole* Allez, dépêche-toi, tu sais que je ne supporte pas de rester toute la journée en pyjama. En plus, on doit aller chez toi.

Zoro : C'est pas faux. Dépêche-toi Cook. *le tire en avant*

Ils furent rapidement dans la pièce qui les avait connu si différemment la veille et ne s'attardèrent pas plus que ça. Ayant déjà pris leurs douches hier soir, ils n'avaient pas besoin de la prendre ce matin. Sanji s'habilla simplement, une chemise bleu clair, pantalon noir et chaussures vernies noires. Zoro, lui aussi s'était habillé confortablement, jean noir, t-shirt cintré en deux couleurs, vert au-dessus et jaune en-dessous, rangers bordeaux. Prenant les clefs, Sanji ferma la maison après s'être assuré que toutes les fenêtres étaient correctement verrouillées. Ils marchèrent tranquillement dans la rue, l'un à côté de l'autre. Heureusement pour eux, Sanji connaissait la route et ils n'eurent aucun problème pour retrouver le chemin menant à la maison du vert. Arrivés devant la bâtisse familière, Zoro rentra directement, ayant les clefs mais Sanji resta quelques secondes à l'observer. Depuis combien n'avait-il plus posé les pieds ici ? Il ne se souvenait même pas. Les souvenirs qu'il avait dans cette maison étaient partagés. Quelques-uns heureux, les enfants jouant et courant partout dans la maison jusqu'à l'appel du goûter. Et d'autres, moins heureux, où Madame rentrait et ordonnait à Zoro de la suivre on ne savait où pour lui infliger ses délires tordus.