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[...]

Je sens mon corps engourdi et lourd. J'essaie d'ouvrir lentement mes paupières, mais la lumière si blanche m'aveugle. J'essaie de bouger ma jambe mais j'ai atrocement mal. J'arrive seulement à bouger légèrement mes doigts. Enfin mes yeux s'ouvrent. Les murs, le toit, les draps, tout est blanc. Une aiguille est plantée dans mon bras et j'ai un truc sur le nez qui me donne l'impression de suffoquer. Je tourne légèrement la tête pour voir mon frère endormie dans un fauteuil qui semble peu confortable. Qu'est-ce qui c'est passé...? J'ai des souvenirs flous qui se ramènent dans mon cerveau de façon saccadée. Casque de moto, vitesse, bras dans les airs, veste de cuirs, nuit, virage. Plus rien.

[...]

Après le cours de français, notre projet n'était pas complètement au point. Devon m'offre d'aller chez lui puisque c'était à son tour.

Moi: Je n'ai pas de voiture et je ne sais pas si mon frère va pouvoir et tout.

Devon: Allez, viens en moto avec moi et je te ramène ce soir, il n'y a pas de problème ma jolie.

Après tout, c'était juste pour les cours...

J'attendais Devon dans le stationnement prêt de sa moto. Jamy me fusilla du regard en passant devant moi. J'avais passé la journée à le fuir et le voilà tout prêt. Juste attend, Devon se pointa et me passa le casque. Je grimpa à l'arrière et m'accrocha a sa taille en l'enroulant avec mes petits bras.

Devon: Tu peux m'entendre? Le micro fonctionne?

Moi: Oui oui!

Mes nerfs c'étaient doucement apaisés durant la journée, donc j'étais plutôt good vibes. Je pouvais ressentir le vent sur moi, bref le trajet fut agréable et rapide.

Sa maison était plutôt belle. Il n'y avait personne encore d'arrivé chez lui visiblement.

Devon: Mes parents ne seront pas là. Mon père est partie en voyage d'affaire et ma mère a embarqué pour abuser du système.

Je hocha de la tête et le suivit jusque dans sa chambre pour s'installer sur son bureau. Nous avions du pain sur la planche et nous n'avons pas arrêter de travailler jusqu'à 21h. ENFIN TERMINÉ! On n'a pas arrêté de rigoler ensemble, bref...

Je me leva pour partir et lui aussi. Je me retourne et sans que je m'y attende il m'enroula en collant son torse contre mon dos.

Devon: je veux te garder pour moi un peu plus longtemps...

Je me retourna vers lui et mon regard plongea dans le sien. J'étais captivée tout simplement par lui tout entier.

Sa main longea tranquillement mon corps pour atteindre mon coup. Il s'était penché alors que j'étais montée sur la pointe de mes pieds. Devon rompu les derniers millimètres qui séparaient ses lèvres des miennes. Il y avait quelques choses de sauvage et sensuelle à la fois. C'était si désiré et ça semblait beaucoup de l'attirance ainsi que la satisfaction d'avoir parvenue à cette faim qui ne cessait de grandir. Je recula et il me guida jusqu'à ce que je tombe sur le dos. Son lit amortit rapidement ma chute et le poids de son corps pesa contre le mien. Ses bras tatoués étaient posés sur chaque côté de ma tête. Ce gars m'impressionnait. J'allais maintenant affronter ma première fois et mettre fin à ma virginité.

Il retira son chandail et je découvrit un torse musclé complètement dessiné. C'était un art à lui tout seul cette homme. Venu rapidement mon tour. Devon enleva mon haute accompagné de tout mon bas. Je préfère garder ma brassière, et oui je suis pudique et peut-être même complexée. Celui-ci respecta mon choix et continua de profiter du moment et mettre son attention ailleurs. Il déposa une pluie de baisers dans mon coups. Je passa la main dans ses cheveux et celle de libre sur son dos. Nos deux souffles se synchronisèrent et nous étions en osmose parfaite. Vite arriva le moment où il s'imposa en moi. J'étouffe un crie de douleur. Après les quelques premières minutes, ça allait déjà un peu mieux. Je le laissa guider complètement, j'étais complètement sienne ce soir...

[...]

J'étais dans la salle de bain pour me rhabiller et tout le tralala, bref je vous épargne les détailles moins important.

22h tapante. ET MERDE! Je dois rentrer chez moi. Devon fait irruption dans la pièce torse nu, il est magnifique.

Moi: Je dois rentrer chez moi.

Devon: pas de problème je te ramène.

Il déposa un bisou sur mon front et enfila un t-shirt noir. J'étais seulement en petit chandail, j'allais sûrement attraper froid en moto. Il m'aide à enfiler sa veste de cuir trop belle! Je le remercie et ramasse mes affaires.

Me voilà sur sa moto. Je me sentais libre et légère. Je leva mes bras sur chaque côté pour avoir la sensation de voler contre le vent.

Point de vue de Devon

Lorsqu'elle lève les bras, je souris dans mon casque. On s'apprête à virer un virage bientôt.

Moi: baisse tes bras Lydia, on va perdre l'équilibre sinon.

Elle ne bougea pas et continue

Moi: Lydia tu m'entends?

Aucune réponse. Je me retourne et puis noir.

[...]

Je me réveille dans un hôpital. Je reconnais vite les lieux. Je débranche l'appareil dans ma peau et me rhabille en vitesse. Je sors de la chambre et me fait intercepter par le médecin

Médecin: vous devez retourner dans votre chambre.

Moi: Où est Lydia?

Médecin: elle est dans sa chambre

Moi: je dois aller la voir!

Médecin: vous devez rester allongé monsieur!

Je le pousse et cours vers sa chambre.
Je passe devant et recule en la reconnaissant. Elle semble si paisible, endormie comme un ange. Je regarde son poux et me rassure en voyant qu'elle est vivante. Son frère est à côté et lui prend la main.

Vincent: Va t'en, tu n'as rien à faire ici. Si elle est là c'est ta faute!

C'est moi qui conduisait, j'ai manqué lui enlever la vie... je pars de la chambre d'un pas bousculé et je sors en vitesse de l'hôpital. Arrivé chez moi, je fracasse un vase, je renverse la table, je brise une chaise, en gros je vois noir et me maudis de l'intérieur.

Rencontre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant