Chapitre 25 : Viens me chercher...

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PDV MI-HEE :

On venait d'atterrir. Jason me prit par la main et on alla chercher les sacs. Une voiture nous attendait devant l'aéroport. Par la vitre passager, je pus reconnaitre les traits de ma belle-mère. J'étais finie... On monta, et je m'attachai en simence, refusant de parler avec eux. Je n'avais rien à leur dire, alors ils allaient ramer pour me faire parler. Mon père démarra la voiture et Jason prit place à mes côtés. Pendant le trajet, mes "parents" parlaient avec mon "frère", comme si pour eux la situation semblait normale. Plus on approchait de la maison, plus mon cœur s'emballait, et j'avais peur. Peur du sort qu'ils me réservaient. Mon père gara la voiture devant l'épave qui nous servait de maison. Je sortis mais alors que je tentai de m'éloigner, mon père m'attrapa par le bras et me le serra, pour me faire entrer de force dans la maison. Lorsque tout le monde fut rentré, il ferma la porte violement et me propulsa au sol.

PÈRE : Espèce de salope !

Il me prit par les cheveux et me releva. Il tira tellement fort que j'avais l'impression qu'il allait me les arracher.

PÈRE : Tu crois quand même pas qu'on allait te laisser là-bas. Pauvre de toi ! Tu nous as tous bien mis dans la merde, alors maintenant tu vas en payer les conséquencs. Et c'est quoi cette affreuse couleur à tes cheveux ?!

MOI : Laisses moi tranquille et lâches-moi ! Tu n'as aucun droits sur moi !

PÈRE : Et tu crois que tu me fais peur ?! Haha qu'elle bonne blague !

MOI : De toute façon, ils me retrouveront et je partirai !

Je tentai de me lever pour m'enfuir mais il attrapa à nouveau mes cheveux et marchait vers je ne sais où, toujours en me tirant par les cheveux. Il arriva devant une porte. Non. Pas cette porte.

PÈRE : C'est beau de rêver tu sais, mais jamais ils ne te retrouveront ici.

Et il me balança du haut des escaliers jusque dans la cave. Ma tête me faisait horriblement mal et mes oreilles bourdonnaient. Je tentai de me lever, mais je ne réussis qu'à m'asseoir. Je voulais hurler et crier mais je n'en avait plus la force. Ça faisait presque deux jours que je n'avais pas manger. Alors qu'il allait fermer la porte, je parlai.

MOI : Vous pourrez faire ce que vous voudrez, vous resterez tous des connards. Heureusement que maman n'est plus là, sinon, elle t'en aurait fait voir de toutes les couleurs. Mais maintenant que tu es avec cette mégère, cette bonne à rien, cette pute qui profite de ton argent.

Je savais que j'étais allée trop loin car j'entendis des pas lourds descendre vers moi. Je senti alors un coup dans le ventre, puis un autre dans les côtes, puis dans le dos. On tirait mes cheveux, on me torturait. Je n'avais vraiment plus de forces, même pour parler.

CLAIRE : J'espère que tu pouriras comme ta salope de mère !

Elle remonta, en prenant soin de fermer à clé la porte de la cave. Moi j'étais là, allongée sur le sol, agonisant. Je sentis mes yeux se fermer petit à petit, pour moi c'était la fin. Je laissai mes yeux se fermer...
Une porte claqua, ce qui me fit ouvrir les yeux. Le soleil était haut dans le ciel. Je me demandai quelle heure il était. Je me levai pour monter les escaliers mais la porte était fermée. Je frappais pour qu'on ouvre mais il n'y avait personne. Je criais en même temps, mais personne ne répondait. Mes côtes et mon ventre me faisaient atrocement souffrir, alors je redescendis pour m'allonger dans un coin. Cet effort m'avait demandé beaucoup trop de force vu mon état actuel. Alors que j'allais repartir pour m'endormir, j'entendis un bruit sourd, comme s'il était étouffé.

?? : Il y a quelqu'un ?

Une voix ! Quelqu'un ! J'essayais tant bien que mal de signaler ma présence. Mais personne ne m'entendit.

?? : Mi-Hee, tu es là ? C'est moi, Taehyung.

Taehyung ? Oh mon dieu !

?? : Tu vois il n'y a personne. Alors ne perdons pas notre temps et allons voir d'autres maisons.

Je reconnus la voix de Yoongi. Il fallait que je fasse tout pour les retenir ici. Il ne fallait pas qu'ils partent.

MOI : Taehyung...

Ma faible voix ne pouvait pas les interpeller. Je rampais pour essayer d'atteindre la vitre que j'avais brisée lors de ma fuite il y a plus d'un an. Je tentai de me hisser sur mes jambes mais elles semblaient ne plus pouvoir supporter mon poids... Mon faible poids. Il ne me restait plus qu'une seule solution. Je pris mon courage à deux mains et respirai un grand coup.

MOI : Taehyuung...

Rien.

MOI : À l'aiiide...

J'entendis des pas précipités dans l'allée. Je continuai mes cris quand j'entendis la voix de Jungkook.

JK : MI-HEE !!!! MI-HEE C'EST NOUS !!!

MOI : Jungkook... Je suis là...

J'aperçus alors une silhouette devant la vitre. Prise de peur, je me reculai un maximum dans le fond de la pièce.

?? : Mi-Hee ! C'est Taehyung ! Si tu es vers la fenêtre, pars. Je vais entrer !

Il brisa la vitre et atterrit dans la pièce. Mes larmes se mirent à perler le long de mes joues. J'étais si heureuse de le voir, ici. Soudain, alors qu'il approchait, je me souvint que ma famille pouvait revenir à tout moment. Mon corps fut alors prit de spasmes. Je tremblais comme une feuille. Tae vint alors vers moi et me prit dans ses bras. Il caressait mes cheveux, dans l'espoir de me rassurer. Alors qu'il allait parler, je tentai d'alligner des mots pour former une phrase compréhensible.

MOI : Tae...Taehyung... Tu...tu dois partir... Ils vont... Revenir...

TAE : Calmes toi, on va sortir d'ici, je te le promets.

La porte de la cave s'ouvrit alors d'un coup, laissant apercevoir Yoongi, Hoseok, Jimin et Jungkook.

TAE : Jungkook, appelles les secours et Jimin, la police. Hoseok et Yoongi, surveillez l'entrée de la maison pour nous prévenir de l'arrivé des secours, de la police ou... D'eux...

JK : Les secours seront là d'ici 10min.

JIMIN : La police arrive également.

MOI : Tae... Partez... Ils... Ils vont vous faire du mal...

TAE : Nan je resterai crois moi. Je ne te laisserai plus seule désormais. J'ai tellement peur de te perdre. Tu m'es devenue indispensable Mi-Hee, alors je resterai à tes côtés, quitte à en payer le prix je le ferai. Sans toi, je n'ai plus aucune raison de vivre, tu es ma raison de vivre. Si j'avais su que je te rencontrerai, j'aurai fait de notre rencontre un moment inoubliable.

Il resserra sa main dans la mienne, caressant mes cheveux presque ensanglantés, me berçant et me chouchoutant comme si j'étais la 8e merveille du monde.

MOI : Tae... Je...

HOSEOK : Tae !! Ses parents, ils sont là !!

𝘗𝘈𝘙𝘈𝘓𝘠𝘡𝘌𝘋Où les histoires vivent. Découvrez maintenant