Chapitre XIII : "Appréhension"

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Non... Impossible... Les cacahuètes? Je retourne voir le sac que j'avais laissé... Je l'examine... Le paquet de cacahuètes est entamé. Il en a donc mangé. Mais qu'est-ce que cela veut donc dire? Genre, je sais pas, l'arachide nous sauverait la vie? De ce que je sais, ça n'a pourtant rien de désinfectant, ou quoi que ce soit... Mais une chose est sûre, lui, il était invisible aux connards habituels. Sinon il aurait pas passé le couloir 200. C'est à peine plus large que la longueur de nos jambes, il aurait du se faire choper. Donc Pauline est invisible aussi? Uh-oh, elle est surtout une proie de choix pour ce... Truc énorme. Ce truc est un vrai Ravageur. Une chance que ce soient les personnes "normales" qui soient invisibles à ces yeux, même s'il peut nous repérer au son...

Je récupère les cacahuètes au cas ou. Bigre, avec cette enquête j'ai complètement oublié de regarder dans les salles. Bon, vu comment j'ai sauté dans la marre de sang tout à l'heure, je pense que mon T-shirt est mort et que mon camouflage n'est plus à refaire. C'est à se demander si les gens ne vont pas me confondre avec l'un d'eux... Je remonte à l'étage 200, puis regarde discrètement dans la fenêtre traitre de chaque salle... Mais presque tout est barricadé... Et les profs ont très bien pu fermer leur salle... Je tente d'en ouvrir une... Fermée. Et je doute qu'après tout ça, ils se laisseront amadouer par un "je suis pas comme eux, ouvrez". Et encore moins avec le camouflage. 

Voyant que les portes ne s'ouvrent pas, je repars... C'est risqué de rester trop longtemps, on ne sait jamais... Si cela se trouve, les connards vont se dire "putain, c'est comme ça qu'on ouvre une porte?", et je serais mondialement connu pour avoir montré aux zombies que les portes ne sont plus un danger. Je repasse par la permanence... Je n'ai croisé personne, autant rentrer... C'est pas vraiment mon trip de rester avec ces connards... Soudain, je remarque quelque chose. Les fenêtres de la vie scolaire, située à coté de la permanence, donnent sur le foyer. Et les fenêtres du foyer donnent sur le coin F. J'aperçois QUELQU'UN au coin F. Un adulte. Seulement, il n'a rien d'un prof. Il a un équipement militaire. Je vois d'ici un fusil, un flingue et un sacré couteau. 

Il faut que je le rejoigne ! Il pourrait nous aider ! Je descend les escaliers de l'internat puis passe par le couloir qui mène au coin F ! C'est le genre d'aide que nous attendions ! Je ne le vois pas... Si ! Il entre dans les couloirs 100 ! Je le rejoins sans trop attirer l'attention des connards du coin F, qui ont quand même remarqué sa présence à LUI... Bon sang, s'il ne sait pas que le Lycée est infesté de connards, il est dans la merde ! Je le vois se diriger du coté de la salle des profs, j'active le pas ! J'ouvre la porte extérieure et entre dans le couloir ! IL TIRE !! La balle m'a frôlé, par chance !! Je me cache à l'extérieur !

Moi- MAIS VOUS ÊTES MALADE ?! 

Militaire- Qu'est-ce que...?! Ils peuvent parler ?!

Moi- Imbécile, vous avez failli me tuer ! 

Militaire- Qui es tu ?! Décline ton identité ! 

Moi- Jules Simon !! Vous venez de donner notre position à tout les connards du Lycée !! 

Militaire- Qu-quoi...?!

Des hurlements se font entendre... Les RAPIDES vont arriver...!! Je me montre, mains en l'air ! 

Moi- Ils vont arriver, il faut se barrer !

Militaire- Un Lycéen ? Ecoute, je vais les flinguer et basta, après tu vas me suivre, vu ?!

Moi- Non, ils sont trop nombreux !

Militaire- Putain, tu t'es foutu quoi sur toi?

Moi- C'est notre camouflage ! Il faut que vous en mettiez un, VITE ! 

La Survie de la Terminale PHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant