- June est-ce que ça va ?
La voix de Slone, elle est encore là a me marmonnée des choses que je n'arrive pas à traiter. Mon cerveau comme le reste de mon corps est encore tout endolori, je ne parviens qu'à ouvrir les yeux. Délicatement et doucement je retrouve la sensation de mes membres et je parviens à bouger, je me relève très peu, juste assez pour regarder autour de moi. Mais l'obscurité de la pièce dans laquelle je me trouve ne m'aide pas à assimiler les ombres que je vois aux objects auxquels elles correspondent. Cependant une main vient replacer derrière mon oreille une mèche trempée de mes cheveux. Je pose ma main sur mon front et m'aperçois que je suis bouillante. J'enlève frénétiquement la couette qui couvrait mon corps à moitié nue, mais je ne bouge plus et fixe le plafond pour essayer de me remémorer ce qu'il s'est passé.
- June tu es vivante ?
J'avais complètement oublié que Slone était là, il se redresse et place sa tête au dessus de la mienne assez proche pour qu'un simple mouvement de tête ne suffise pour l'embrasser mais assez loin pour que je puisse m'extirper de cette position et m'assoir doucement sur le bord du lit. Ma tête me fait un mal de chien mais je parviens à articuler et prononcer des syllabes à peine audibles.
- Oui, oui ça va. Mais qu'est ce qu'il s'est passé, pourquoi tu es là ?
- Tu ne te souviens pas ? Vers 1h du matin tu t'es mise à hurler, je ne t'avais jamais entendu hurler si fort, et avec tant de souffrance.
Je me retourne et pose mes yeux sur son visage qui à l'air si tendre, mais je détourne le regard quand les événements qui viennent de se produire me reviennent en mémoire. Toute cette douleur qui a surgit de nulle part, c'est horrible, rien que le fait d'y repenser me donne la chaire de poule...
- Où sont les autres ?
- Ils se sont recouchés, il est environ 4h du matin.
- Pourquoi es-tu encore là alors ?
Je ne sais pas pourquoi je suis tant agressive avec lui mais c'est plus fort que moi, sans doute un moyen de défense et de protection que j'ai forgé avec le temps, mais cela m'étonne que je l'utilise avec lui...
- Je ne pouvais pas te laisser seule. Tu venais de faire une crise de panique, je ne pouvais pas aller me recoucher la conscience tranquille.
- Je vois...
Ma tête continue de me faire mal et le tambourinement ne cesse pas, il s'amplifie à mesure des secondes.
- Pourquoi ma tête me fait tant mal ?
- On a dû t'injecter un calment, tu n'allais vraiment pas bien, on a vraiment eu peur...j'ai vraiment eu peur pour toi.
- Et bien comme tu le vois je vais mieux donc tu peux partir.
- Je ne peux pas te....
- Si tu peux me laisser seule, je suis assez grande pour m'occuper de moi ne t'en fait pas !
- Arrete June tu n'es pas en état, tu n'as pas entendue à quel point tu hurlais fort, ça m'a glacé le sang...
- Ce n'est plus June, mais Lola ! Alors maintenant Cole dégage de ma chambre avant que je te brise le bras.
Il soupire et comprend que ça ne sert à rien d'insister, il se lève doucement et s'arrête juste avant de fermer la porte.
- Tu n'es pas la seule à souffrir LOLA, je suis à côté si jamais tu sens que ça ne va pas ou que tu veux parler...
Sur ses derniers mots, il ferme la porte. Tout ce que je veux c'est de rester seule et loin de lui, je sais que ce n'est pas de sa faute, mais son visage me rappelle trop mon enfant, notre enfant. Je n'arrive plus...même si cela m'attriste énormément, je n'y arrive plus...
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Mafieuse
Любовные романыElle, June, 18 ans, orpheline. Fille adoptive d'un grand chef de gang. Lui, Slone, 23 ans, solitaire. Chef d'une énorme mafia. Il est dangereux, elle aime le danger... La Mafia est toute leur vie. "- Que veux-tu que je te dise ? - Je ne sais pas...
