Nous avons récupéré notre chambre. Et oui, il n'y a qu'une seule chambre pour quatre. Super. J'espère que je ne vais pas finir avec Slone ou Marco. Même Thomas a l'air d'avoir des idées derrière la tête. Des mecs quoi.
Bref, nous sommes montés dans la chambre. Thomas a sauté sur un des deux lits près de la fenêtre. Et Marco a fait de même. Ce qui veut dire qu'il ne reste plus qu'un lit et Slone et moi. Décidément je n'ai vraiment pas de chance.
- Bon quand va t-on rendre une petite visite à Paolo ?
- Demain matin, vers 6h.
- Très bien mais qu'est ce qu'on fait en attendant ?
C'est vrai qu'il est déjà 9h. Mais la route m'a fatiguée plus que ce que je pensais. Je pense qu'une petite sieste, ou plutôt un petit repos du matin ne serait pas de refus.
- Est ce que je peux un peu dormir ?
- Bien sûr June. Viens à côté de moi que je te berce.
- Désoler Thomas mais tu es déjà pris. Je ne voudrais pas gâcher ton couple avec Selena.
- Ferme la !
Nous rions tous sauf Thomas bien évidemment. Je dois dire que c'est grâce à lui que l'atmosphère est plus respirable. Je m'apprête à m'assoir sur le lit quand mon portable sonne. Je le sort de ma poche et vois le nom "Antonio" inscrit sur l'écran. Ma petite sieste attendra.
- Excusez moi je dois répondre.
Ils acquiescent puis je sors de la chambre, descends dans le hall et je m'empresse de décrocher. Antonio m'a énormément manquée. J'espère que tout va bien de son côté.
- Allo ?
- June ! Ta voix m'a tellement manquée !
- Antonio ! Tu ne peux pas savoir à quel point tes tacos me manquent.
- Très drôle petite ingrate. Alors comment ça se passe au Brésil.
- Euhm... plutôt bien...
Menteuse ! Dit ma conscience
Oh ! Toi ferme la ! C'est pas le moment.
Quoi ?! Dis lui, dis lui que son amie est morte par ta faute, que tu traine avec le chef du plus gros gang du Brésil alors que tu devais te tenir à carreau. Ah oui ! Et dis lui aussi que tu as craqué sur ce dernier.
Mais ferme la ! Ce n'est pas vrai. Tu ne fais que m'embrouiller.
Si tu le dis. Moi je dis ça, je dis rien.
Connasse !
- June ?
- Oh ! Oui excuse moi. J'étais dans mes pensées.
- Pas de soucis. Alors comment ça se passe ?
- Et bien je voulais te demander, est ce que tu es au courant...au courant de...
- De la mort de Claudia ?
- Comment est ce que tu sais ?
- Écoute j'attendais justement que tu m'en parles. J'espère que cela ne ta pas trop atteint.
- Euhm...je ne sais pas trop.
- Je sais que Claudia était une femme incroyable mais dans le milieu dans lequel on vit, c'est difficile de rester en vie seul les faibles meurent.
- Antonio ! Ne parle pas mal des morts.
- Justement ils sont morts. C'est triste mais c'est réelle. N'oublies pas de toujours cacher tes sentiments pour...
- Ne pas être atteint pas les autres et toujours rester forte. Je connais la chanson.
- June tu sais bien que c'est important.
- Oui mais...c'est dure.
- Je sais, je sais. Écoute je dois te laisser mais sache que je t'aime fort ma petite rebelle. Reste forte.
- Moi aussi je t'aime fort. Adios.
- Adios.
Puis il raccroche. Notre entrevue a été court mais réconfortent. Antonio a toujours été réconfortent. J'espère le revoir bientôt.
Je m'apprête à remonter dans la chambre quand tout d'un coup un homme m'attrape les poignets et me chuchote à l'oreille.
- June ! Ravie de te revoir.
Je n'ai pas le temps de répondre qu'il me met un sac sur la tête. Je n'ai peut-être pas vue sa tête mais je sais très bien qui c'est. Je reconnaîtrai sa voix entre mille.
Paolo.
Merde. Et double merde !
Je vous ai déjà dis qu'il ne m'aime pas et qu'il veut ma mort alors si je suis désormais sa prisonnière, je ne tiendrai pas une semaine sans être six pieds sous terre.
Génial ! Il ne manquait plus que ça. Je vais me faire tuer pas Slone. Quelle idiote je suis. C'est pas vrai mais je ne me suis même pas débattu tellement je ne m'attendais pas à voir Paolo si proche de moi. Et surtout je ne m'attendais pas à être toujours en vie.
Il me tient toujours par les poignets bien attachés dans mon dos. Il me fait m'assoir sur une banquette. Je suppose que c'est une banquette de voiture. Aller et c'est reparti pour une petite balade en voiture. Enfin pas aussi joyeuse que la précédente.
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Cela fait même pas dix minutes que nous roulons que la voitures s'arrête. J'entends des bruits de gravier. Comme si nous sommes dans un endroit abandonner pour pourvoir tuer des gens sans se faire prendre.
Arrête de te faire des idées June. Tu vas t'en sortir. Pas de problème. Inspire, expire, inspire, expire. Aller maintenant trouve un plan pour te sortir de cette merde !
- Alors June ? Contente de me retrouver ?
- Franchement ? J'aurai préféré être avec Justin Bieber.
- Je vois que tu as toujours ce sens de l'humour bien pourris.
Il me pose sur une chaise dure, très dure ! Je pense que c'est une chaise de torture. Je les déteste. J'ai déjà eu l'occasion d'en utiliser et ce n'est vraiment pas agréable.
Il m'attache les poignets aux accoudoirs et les pieds aux pieds de la chaise. Puis finit par enfin m'enlever ce sac de la tête.
- Ton petit minois ma manqué tu sais ?
- Ah c'est drôle ça parce que le tient me donne plus envie de vomir qu'autre chose !
- Écoute ne fais pas trop la maligne ! Je te rappelle que tu es dans une position délicate.
- Bon arrête de tourner autour du pot et dis moi ce que tu veux de moi.
- Tu le découvriras bien assez tôt.
Il se retourne et s'en va. Il est toujours...aussi horrible. Il fait le gentil pour que je ne me sente pas en danger pour pouvoir me faire plus mal par la suite. Diabolique non ? Mais je ne tombe désormais plus dans son piège. J'en ai déjà fais l'expérience et je ne préfère pas réessayer.
J'espère que les garçons vont se rendre compte de mon absence...
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Mafieuse
RomantizmElle, June, 18 ans, orpheline. Fille adoptive d'un grand chef de gang. Lui, Slone, 23 ans, solitaire. Chef d'une énorme mafia. Il est dangereux, elle aime le danger... La Mafia est toute leur vie. "- Que veux-tu que je te dise ? - Je ne sais pas...
