17.

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Environ cinq minutes plus tard, elle revient avec un immense bouquet de roses rouges dans les bras. Il est presque aussi gros qu'elle. J'ouvre grand les yeux et vais à sa rencontre. Elle le dépose sur le plan de travail et Alex arrive au même moment. Elle, aussi, est surprise.

A : C'est quoi ses fleurs ?

S : Aucune idée ! Le livreur ne vous à rien dit, Mia ?

La petite latina me fait signe de la tête, que non.

A: Il n'y a pas de carte ?

Je fais le tour du bouquet, qui est vraiment énorme et finalement, je tombe sur une petite carte blanche. Je la lis et écarquille les yeux. C'est pas vrai ?!Alex fronce les sourcils.

A : Alors ?

Je reste figée et ne répond pas. Comment je vais lui expliquer ça ?Ma photographe s'impatiente et me tire la carte des mains. Je vais passer un sale quart d'heure, je le sens.

A : '' En espérant que tu finisses par accepter mon invitation à dîner. Je t'embrasse. Cooper. ''

Ses mains se crispent sur le petit carton.

A : Tu m'expliques ?

S : Vous pouvez nous laisser, s'il vous plait, Mia ?

Mia opine de la tête, gênée et quitte la pièce.

S: Ok, d'abord, promet moi de ne pas t'énerver ?

A : Parle, on verra ensuite !

Son ton est cassant. Je ferme les yeux et prend une grand inspiration.

S : Cooper est un des acteurs du film dans lequel je vais jouer et je pense qu'il a un petit faible pour moi... Il m'a invité plusieurs fois à dîner, encore aujourd'hui d'ailleurs mais j'ai toujours refusée. Le problème, c'est qu'il ne lâche pas l'affaire et revient tout le temps à la charge...

A : Et pourquoi, tu ne m'as rien dis ? Et puis, comment il eu notre adresse ?

S : Aucune idée ! Et je net 'en ai pas parlée car je ne voulais pas t'énerver, je sais comment tu peux réagir à ce genre de chose et puis j'ai pensée que ça allait lui passer, donc que ça ne valait pas la peine de t'en parler mais bon apparement, il persiste !

A : A t'entendre, j'ai l'impression d'être un tyran !

Le ton de sa voix me fait comprendre qu'elle est énervée et peut être, aussi un peu blessée. Je baisse la tête.

S : Ce n'est pas ce que je voulais dire...

A : Bien, moi c'est comme ça que je l'ai compris ! Mais si tu as si peur de me parler par crainte de mes réactions, ne t'en fais pas le problème va être vite réglé ! Le tyran s'en va !

Elle tourne les talons. Ma gorge se serre.

S : Alex, s'il te plait !

A : C'est obn ralsctet !

Je ne comprend rien.

S : Alex, qu'est que tu dis ?

A : Ej en nses uspl !

J'essaye de me rapprocher pour comprendre mais soudainement, Alex perd l'équilibre, essaye de se retenir au comptoir mais n'y arrive pas et s'écrouler au sol. Je me précipite vers elle, le coeur battant à toute allure.

S : Alex ! Mon coeur !Qu'est ce que tu as ?

Je hurle pour appeler Mia qui arrive en courant, voyant la situation, elle attrape aussitôt le téléphone et appel une ambulance. Il ne faut que quelques minutes pour voir les lumières bleues éclairées l'entrée.

Je tiens toujours Alex dans mes bras, j'essaye de lui parler mais rien. Les ambulanciers rentrent et me demande de leur laisser place. Mes mouvements sont au ralentis.J'essaye de comprendre ce qu'il se passe mais mes idées sont complètement embrouillées par mes larmes.

Quand les brancardiers emmènent Alex, je reprend un peu mes esprits. Je demande pour pouvoir les suivre. Ils acceptent et nous montons tous dans l'ambulance. Un des hommes me demande ce qu'il s'est passé et j'essaye d'expliquer tant bien que mal. En passant de ses migraines, notre dispute, ses paroles incompréhensible et finalement, sa chute.

Je suis complètement perdue. Ça c'est passé si vite. J'espère de tout coeur que ce n'est rien de grave. Je ne m'en remettrais jamais si je venais à la perdre.Heureusement, nous arrivons assez rapidement à l'hôpital et Alex est prise en charge dés notre arrivée mais le médecin m'interdit de l'accompagner.

Je me laisse glisser le long du mur blanc et m'effondre au sol, en pleure. Ma respiration est courte, j'ai du mal à respirer comme si un poids m'écrasait la poitrine. Je ne sais pas pendant combien de temps, je reste assise dans ce couloir à pleurer. Soudain, une main se pose sur mon épaule. Je lève la tête. C'est une petite infirmière rousse.

?: Mademoiselle, ça va ?

S : C'est...C'est mon amie, elle est...Elle à...

Les mots peinent à sortir de ma bouche et la jeune femme sourit tristement, en caressant doucement mon bras.

? : Calmez vous, ça va aller...Venez, je vais vous emmener dans un endroit plus tranquille.

Sous les projecteurs.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant