Depuis déjà un an, je n'ai plus de nouvelle de mon père et de ma tante. Certaines fois, je meurs d'envie de les revoir mais quand je pense à comment ils m'avaient traité, une haine sans pareille vient à consumer mon intérieur.
Ma vie suit son cours. Annie me rend visite très souvent pour prendre de mes nouvelles sachant que je sors peu. Quant à Édouard, je le vois que les quelques fois où je vais faire les courses. Parfois, j'ai l'impression qu'il me suit car on ne rencontre pas une personne par simple coïncidence
au même endroit. Je suis de plus en plus heureuse de vivre avec mon mari. Notre foyer est comblé et je prie chaque soir pour que je tombe enceinte afin qu'il le soit encore plus.
A la banque, tout se passe très bien. Marie est devenue très importante pour moi. Ce n'est plus qu'une simple amie maintenant, mon affection pour elle grandit de jour en jour pour l'attention et le soutien qu'elle me porte à la banque et je sais bien que c'est réciproque. J’ai fait connaissance avec ses deux fils et les invite parfois à venir dîner chez nous. Ce que Georges approuve toujours.Pourtant, ce jour-là tout allait basculer. Les clients défilent devant nous et Marie fait de son possible pour répondre aux besoins de chacun. La journée n'a rien de différent avec les autres. Tout était si calme et serein avant que nous entendions:
- Mains en l'air!Marie me regarde avec une grande crainte dans les yeux. Les quelques clients s'empressent de se débarrasser les mains pour obéir. Je ne comprenais pas ce qui se passe jusqu'à ce que je voie deux hommes qui se cachent le visage avec des cagoules, armes à la main, s'avancer vers nous et que j'aperçoive à travers la vitre deux autres qui surveillent la sortie, le visage découvert, en essayant d'être le moins suspect que possible. Ce ne sont pas nos agents de sécurité.
J'analyse la situation et cherche comment nous en sortir. Je pourrais les désarmer et appeler la
police sans que ceux qui sont dehors ne s'en rendent compte. Je peux le faire. Mais En une fraction de seconde, toutes ces idées s'envolent de ma tête quand l'un des hommes croise mon regard. Ces yeux, je les reconnaîtrais parmi des milliers.
- Oh! Non. Pas toi. Dis-je en mettant mes mains sur ma bouche.D'une balle, il brise chaque caméra de surveillance. Ce qui me fait sursauter. Je ne peux plus me tenir sur mes pieds. Je tremble. Je pleure silencieusement.
- Allez. Videz les caisses. Crie-t-il en pointant son arme en l'air alors que l'autre s'occupe de fouiller les clients.Je sens, malgré, une certaine faiblesse dans sa voix. Il n'ose même pas me regarder. Il a honte de lui.
Marie s'exécute aussitôt et les autres caissiers font de même.
- Que se passe-t-il ici? Demande le directeur en venant se joindre à la scène. Que...L'autre homme quitte les clients et met son arme sur sa tempe.
- On se tait, papi.
- Laisse-le-moi .Dit le premier.Il s'avance vers lui et lui frappe la tête avec son arme.
- Ça c'est pour vous apprendre à mieux traiter vos employés.Celui-ci tombe, évanoui, à ses pieds. Il revient sur ses pas et met l'argent dans un sac pendant que
l'autre surveille à ce que personne ne bouge.
- On y va. Dit-il.Ils prennent le sac.
- Pourquoi? Demandé-je malgré moi avant qu'ils enfreignent la porte.
Il me jette un dernier regard comme pour me demander pardon et sort. J'entends des sirènes et voit que la police est là. Je les regarde tous les 4 monter dans leur voiture alors qu'ils échangent des tirs avec les policiers. J'ai peur pour lui. S'il est touché, je meurs!
***
Depuis une quinzaine de minutes, Marie et moi attendons d'être interrogées. Pour l'instant, le commissaire est occupé avec les autres témoins.
- Tu as reconnu quelqu'un? Me demande Marie.
- Non. Nié-je.
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Mon bien, mon mal [TERMINÉ]
Romance« A chaque baffe, je t'aime encore plus. A chaque gifle, je te désire encore plus. Qu'est-ce qu'une esclave sans son maître? Que suis-je sans toi ? » Emma aime son homme Georges et adore être menée à sa guise. Elle a dit:" oui, jusqu'à ce que la...