POUR LES BEAUX YEUX D'ARIA

1er CHAPITRE. ARIA

- Bon, dit Sirius. On commence par quoi ?
- Par trouver un endroit sûr.
- Et je suppose que tu en connais ?
- À vrai dire, non, je n'avais pas prévu de disparaître de la surface de la terre, avec un bébé. Figure toi.
- Pas la peine d'être agressive. Moi non plus je n'avais pas prévu de quitter mon superbe appartement pour suivre une femme qui me hait et un bébé dont j'ignore tout. Putain, c'est un cauchemar.
Il se laissa choir sur une chaise de la salle de réunion, et se prit la tête dans les mains.

Le voir aussi perdu serra le cœur de Meredith.
Elle ne l'avait pas revu depuis cinq ans. Et il était toujours aussi beau et séduisant. Ses cheveux noirs mi long, lui tombaient devant les yeux. Ses magnifiques yeux gris, aux couleurs changeante, selon son humeur, étaient baissés, à présent. Il n'avait pas pris un gramme, constata t'elle. Dommage. Elle l'aurait préféré un peu moins attirant.

Elle soupira, et réprima l'envie d'enfouir sa main dans ses cheveux, elle  se souvint à temps qu'il l'avait trahi, et la rancœur reprit le dessus.

- C'est pas le moment de s'appitoyer sur ton sort. Moi aussi je préfèrerais être coincée avec Voldemort plutôt qu'avec toi. Mais on n'a pas le choix.. Alors si ton cerveau n'est pas trop imbibé d'alcool, sers t'en pour trouver  ou on va vivre, ces prochains mois.

Il soupira et releva la tête.
- J'en sais rien ! D'accord. J'ai un mal de crâne phénoménal, j'ai même pas eu le temps de boire un café..
- Stop ! Arrête tes geremiades, tu veux.
Ça ne nous mènera nulle part.
- Très bien, alors vas y, toi, puisque tu es si maligne. Trouve nous un petit nid d'amour douillet et confortable.

Elle soupira. Et se laissa choir à son tour sur une chaise.
-  Je n'en ai aucune idée. Admit elle.
Sirius soupira.
- Quelle chierie !
Il s'échangèrent un regard, et éclatèrent d'un rire nerveux.
- On n'est pas dans la merde. Soupira Sirius.
- Ouais ! Comme tu dis.

Il leur fallut près de deux heures, pour trouver. Ils commencèrent par écarter tous les endroits qu'ils ne pourraient utiliser.
Sirius releva soudain la tête.
- Le vieux manoir Rosier. Dit il.
- Il est toujours debout ?
- Aux dernières nouvelles.
- Tu y as emmené tes conquêtes ?
Il soupira.
- Non, Mery. J'ai un appartement, très confortable pour ça
Elle grimaça.
- Garde les détails pour toi, tu veux. Ça ne m'interresse pas.
- Alors pourquoi est ce que tu en parles ?
- Pour rien, laisse tomber. Alors, le manoir. Il faudrait peut être voir s'il est habitable.
- Oui. Bonne idée. Mais qu'est ce qu'on  fait de bébé Black ?

Il regretta ses paroles au moment même où il les formula. Il la vit blémir. Juste un instant, le masque de froide indifférence qu'elle affichait tomba. Mais elle se reprit aussitôt
Et il aurait presque put croire avoir rêvé, mais il savait que ce n'était pas, le cas.
- Je suggère que l'un de nous aille sur place voir ce qu'il en est. Dit elle. Le... bébé est en sécurité au ministère. On la récupérera plus tard.
- OK, et pendant que j'irais voir si cet ancien nid  de mangemorts est suffisemment solide  pour nous y abriter, que fera la reine des glace ?
Meredith ne scilla pas, sous l'insulte.
- Elle ira acheter le nécessaire pour un enfant de neuf mois.

Il déglutit. Il n'avait pas  pensé à ça.
- Peut être qu'il vaut mieux que je m'occupe de ça..Hasarda t'il tout en connaissant déjà la réponse.
- Pourquoi ? Tu me crois incapable de m'acquitter de cette tâche ? ça fait six ans, Sirius, c'est du passé..
Il soupira, mais ne répliqua pas.

Ils se séparèrent, et tandis que Meredith se rendait sur le chemin de traverse, Sirius se rendit dans le Sussex.
Le vieux manoir était délabré, il pouvait le réparer, mais ça prendrait du temps, trop de temps.
- Merde ! Il jeta une pierre sur le mur, et le pan s'effrita. Bon, on peut oublier.