14ème CHAPITRE. REVIREMENTS

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Meredith ne prêta aucune attention au paysage sur le chemin du retour. les bras enroulés autour de la taille de Sirius, la tête contre son dos, les yeux fermés, elle revivait cette étreinte pleine de douceur et de passion.
Son corps, enfin sorti de sa torpeur, en réclamait d'avantage. Elle avait soif, de ce plaisir, qui ravivait ses, sens, et la faisait se sentir vivante.

Il gara la moto dans le garage de son immeuble. Près, de lui, Meredith était fébrile, impatiente. Il recouvrit l'engin de sa housse, et elle se retint de hurler qu'on s'en fichait de cette moto.

Il lui prit la main, et elle frémit. Ce simple contact provoquait en elle des émois, qu'elle avait du mal à dominer.
Il s'en aperçut et sourit.
Ils prirent l'ascenseur. Et elle se jeta sur lui. Il ne s'y attendait pas. Il ne l'avait jamais vu ainsi. D'habitude, c'était plutôt lui, qui se jetait sur elle.
Elle se lova contre lui, et l'embrassa avec avidité, comme si sa vie en dépendait.

Il ouvrit la porte de son appartement et elle se raidit.
- Mery ? Qu'y a t'il ?
Elle secoua la tête.
- Non, rien, tout va bien. Je t'assure.
Il n'en cru rien, mais n'insista pas.
Il posa son blouson sur la paterre  de l'entrée, et retira le manteau de Meredith qu'il suspendit.
Elle frissonna.

Une certaine gêne s'installa.
Il lui proposa de boire quelque chose, mais  elle refusa.
Il lui prit délicatement la main, il  s'attendait à ce qu'elle la retire, mais elle n'en fit rien.
Alors presque timidement, il l'entraina vers la chambre. Il se faisait l'effet d'un ado, la première fois qu'il invite une fille dans son lit. Elle lui faisait perdre son assurance.

À l'entrée de la pièce, elle s'arrêta.
Il fronça les sourcils.
- Mery, si tu as changé d'avis... Si tu ne veux plus, c'est pas grave, tu sais
Elle secoua la tête, les yeux fixés sur le grand lit.
- Non, c'est pas ça. Dit elle. Je n'ai pas changé d'avis. Mais...pas ici. Pas dans ce lit ou sont passées je ne sais combien de filles.

Il retint un petit rire, devant sa grimace dégoutée.
- D'accord, je comprends le canapé, ça te va ? Je t'assure qu'aucune fille ne s'y est vautrée.
Elle hocha la tête.
- Tu dois me trouver ridicule, n'est ce pas ?
Il prit son visage en coupe, et embrassa son front, ses yeux, descendit le long de l'arrête de son nez, et s'empara de ses lèvres, avec douceur, puis exigence, elle répondit à son baiser, s'abandonnant de nouveau à cette ivresse qui lui avait tant manqué.
- Jamais je ne te trouverais ridicule, Mery. Je t'aime. Lui murmura t'il, contre son oreille, avant d'en mordiller le lobe.
Elle gémit.

Il entreprit alors de la déshabiller. Il retira son pull. Et déboutonna son chemisier, lentement, déposa un baiser brulant, à chaque pression qu'il retirait.
Elle enfouit ses mains dans les cheveux du grand brun, les yeux troublés par le désir et le plaisir qu'il faisait naître, le corps vibrant.
Il fit glisser le vêtement le long de ses bras, et passa derrière elle.
Il saisit ses longs cheveux bruns, et les glissa sur son épaule nue qu'il embrassa à son tour. Il descendit  ses lèvres le long de sa nuque, et poursuivit son exploration, le long de son dos, provoquant des frissons de plaisir à sa compagne.

Il dégraffa son soutien gorge, et
déboutonna son jean, et le fit glisser le long de ses jambes fuselées.
Puis, il se releva, l'embrassa de nouveau, avec passion, et descendit jusqu'à sa poitrine, tendue, offerte.
Il enveloppa un mamelon de sa langue, le  mordilla doucement, tandis que sa main gauche agaçait le second.

La tête en arrière, Meredith se cambra et laissa échapper un râle de plaisir.
Il  parcourait son corps, le redecouvrant, se rappelant les zones, sensibles, qui la faisait frémir. Il le connaissait par cœur. Chaque courbe, chaque grain de peau. C'était comme revenir en terrain connu, après une longue absence.
Il carressa du bout des doigts les, cicatrices, plus ou moins profondes, laissées par la magie noire, durant son calvaire. Elle voulut  l'arrêter, mais il repoussa sa main.
- Cest horrible, je sais. Dit elle. J'ai bien essayé de les effacer, mais la magie noire, tu sais....
- Chut, ne dit pas, de bêtises. Elles sont la marque de ton extraordinaire courage, de ton envie de vivre. Tu es une battante, Mery. Et je t'admire pour ça. Et je t'aime, toi, telle que tu es. Avec ces cicatrices, qui démontrent que tu as su dépasser tes, souffrances, et que tu t'es battue, vaillemment pour t'en libérer.

POUR LES BEAUX YEUX D'ARIAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant