12ème CHAPITRE. WILLIAM SAINT CLAIR

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Lorsque Sirius entra dans le bureau de Meredith au département des Mystères, il sourit, ému, devant le spectacle qui s'offrait à lui.
Meredith était allongée sur son lit de camp, et tenait Aria dans ses bras. Elle la soulevait à bout de bras. Et la ramenait brusquement à elle, en lui faisant des grimaces. La petite riait aux éclats, pour le plus grand plaisir de Meredith.

Il y avait bien longtemps qu'il ne l'avait vu aussi détendue. L'enfant leur faisait du bien à tous les deux. Un moment, il avait cru qu'elle ne parviendrait pas à aimer la petite, que le traumatisme lié à la perte tragique de leur fils, ne lui permettrait pas de s'attacher à un autre enfant. Il était soulagé de constater que ce n'était pas le cas.

Lorsque tout ceci serait terminé, Aria n'ayant plus de famille, en France, le conseil de Famille devrait décider de son avenir. Il se compodait de Régulus et lui, du côté paternel, et de Meredith, du côté maternelle. Il ne se souciait pas de la décision de Reg, il se rangerait à leur avis. Et la garde de l'enfant reviendrait à Meredith. Même si l'idée de ne plus la voir, de ne plus l'entendre rire lui soulevait le cœur, il n'imaginait pas un instant, retirer à Mery, ce bonheur qu'elle avait pleinement mérité. Il espérait seulement, qu'elle accepterait de la lui laisser, de temps en temps.

- Tu ne crois pas que c'est un peu tôt, pour décider de ça ? Lui dit elle soudain, le tirant de sa rêverie.
- Quoi ?
Elle soupira, et reposa Aria dans le lit. Comme le bébé protestait elle lui donna sa licorne magique. Celle ci se mit à voleter autour de la fillette ravie.
- C'est un peu tôt pour décider de l'avenir d'Aria, tu ne crois pas ?
Il soupira.
- J' avais oublié que tu avais recouvré ton pouvoir. Tu sais que je n'aime pas que tu lises dans mes  pensées.
- Bloque moi, alors. Parce que je n'y peux rien. Elles viennent à moi, sans que je puisse les arrêter.

Il soupira.
- D'accord. C'est juste que j'avais perdu l'habitude...

Il s'acroupit près du lit d'Aria, et la regarda jouer avec la licorne volante. La fillette essayait de l'attraper, mais la peluche lui échappait. Elle finit par la faire venir à elle par la magie. Les petites ailes battaient entre ses petits doigts. Elle la lâcha et éclata de rire.

Un sourire attendri étira les lèvres de Sirius.
- Tu sais, reprit Meredith, le moment venu, on prendra la meilleure solution, pour elle, et pour nous.

Il hocha la tête.
- Tu as mangé ? Demanda t'elle
- Oui. Et toi ?
- Avec Aria.

Un silence pesant s'installa.
- Tu as trouvé quelque chose, chez ton frère ?
- Oui, mais.. Je suis pas sûr que ça te plaise.

Il lui montra les lettres, et lui rapporta ce que James  lui avait appris.
- Les illuminatis ? Ce nom me dit quelque chose. Je l'ai lu quelque part.... Ils disaient... Attends.
Elle se leva d'un bond et quitta le bureau.
Sirius la regarda partir en soupirant.
- Je déteste quand elle fait ça. Marmonna t'il. Et bien sûr elle va revenir avec un livre énorme, qu'elle va mettre deux heures à feuilleter, et elle va me jeter des regards noirs chaque fois que je vais oser l'interrompre. Pffff. La même que Lily, celle là. Toujours le nez dans les bouquins. Un aigle, quoi.

Il se tourna vers Aria
- Je te préviens, Aria, toi, tu iras à Griffondor. Oh Merde, je croirais entendre  Orion. Non, ma chérie. Tu iras ou tu veux, hein, mais... Si tu pouvais éviter Serpentard, ça m'arrangerait.

- Tu parles tout seul maintenant ? Lui dit Meredith.
- Je parlais à Aria.
Elle lui montra un énorme livre, qu'elle posa lourdement sur son bureau.
- Ou diable as tu trouvé ça ? Lui demanda t'il.
- Dans la bibliothèque du département des Mystères, voyons.
- Il y a une bibliothèque dans le département des Mystères ?
Elle lui adressa un regard condescendant.
- Évidemment qu'il y a une bibliothèque, Sirius. On est un département de recherches.
- Excuse moi, de ne pas connaître les secrets de ce département, vous faites tout un mystère, de vos recherches, un vrai secret d'état.
- Parce que toutes nos découvertes ne sont pas à mettre entre de mauvaises mains. TAIS toi, s'il te plaît. Je cherche. Et pour l'amour de Merlin, bloque tes pensées. Ça me déconcentre.

POUR LES BEAUX YEUX D'ARIAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant