7ème CHAPITRE. LE DEPARTEMENT DES MYSTÈRES

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J'AI DECHIRE LA PAGE DU MILIEU
DANS LE GRAND LIVRE DE MES SOUVENIRS
POUR NE PLUS JAMAIS BRULER MES YEUX
A TON SOURIRE
J'AI RECONSTRUIT MA VIE AUTOUR DE MOI
ET J'AI LAISSE MON CŒUR SE RENDORMIR
JE FAIS DE MON MIEUX POUR VIVRE SANS TOI
SANS REUSSIR

ON N'EFFACE PAS UN SOUVENIR
C'EST UNE FLEUR QUI NE SAIT PAS MOURIR
ELLE REFFLEURIT TOUJOURS
TANT QUE DURE L'AMOUR ON N'EFFACE PAS UN SOUVENIR

ET LE SIMPLE FAIT DE DIRE TON NOM
ET REVIENT TOUT CE QUE JE VEUX FUIR
TU AS TROUBLE MON COEUR ET MA RAISON
SANS RIEN, RIEN ME DIRE
J'AI TES RACINES TOUT AU FOND DE MOI
JE N'AI PLUS RIEN A FAIRE NI RIEN A DIRE
LE TEMPS N'Y CHANGE RIEN
LE TEMPS NE M'AIDE PAS
A MOINS, MOINS SOUFFRIR

ON N'EFFACE PAS UN SOUVENIR
C'EST UNE FLEUR QUI NE SAIT PAS MOURIR
ELLE REFFLEURIT TOUJOURS
TANT QUE DURE L'AMOUR ON N'EFFACE PAS UN SOUVENIR

Cette chanson est de Sylvie Vartan

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Le hall du ministère commencait à être envahi par les employés. Il  leur fut facile de se fondre dans la foule.
Ils se rendirent au département des mystères.
Meredith ouvrit la porte de son bureau.
C'était une pièce spatieuse, et claire. Un grand bureau était disposé près de la, fenêtre. Il était rangé impeccablement, ce qui n'avait rien de surprenant. À l'instar de Sirius elle aimait l'ordre et la propreté.

- Il y a une salle de bain, à côté, si tu veux prendre une douche. Je vais envoyer Aurora chercher de quoi déjeuner.
- C'est joli chez toi. Froid et impersonnel, bien entendu.
- C'est un lieu de travail. Il n'y a pas, de place pour le sentimentalisme.
- Il n'y a pas de place pour ça dans ta vie en général.
- J'ai pas l'impression qu'il y en ait dans ta vie, non plus. Tu n'as pas refait ta vie, que je sache.

Il se crispa.
- Pourquoi l'aurais je refaite, quand la seule femme que j'aime, la seule avec laquelle j'ai eu envie de construire quelque chose, m'a claquée sa porte au nez, et m'a clairement fait comprendre qu'elle ne voulait plus de moi. Répliqua t'il avec amertume.
- Non Sirius ! Tu ne me feras pas culpabiliser. J'étais sur mon lit de mort, je luttais comme une damnée pour survivre aux tortures que cette garce de Bellatrix m'avait infligé, et à la mort de notre enfant, pendant que toi tu te vautrais dans le lit de la première venue.
- COMMENT EST CE QUE TU PEUX CROIRE ÇA ? JE.. je t'ai pas trompé, Meredith. Reprit il d'une voix plus calme.
Il pliait et dépliait ses poings, une veine battait follement sur sa joue. Il luttait pour dominer sa colère.
- Tu crois vraiment que j'aurais pu  faire une chose pareille ? Mery, regarde moi. Tu crois vraiment que j'aurais pu coucher avec cette fille, alors, que nous venions de perdre notre fils, et que tu sortais tout juste du coma ?
- Je n'en sais rien. Je sais que quand tu ne te sens pas bien, tu règles les problème par la violence, l'alcool et le sexe.
- Oui, c'est vrai, et c'est pour ça que j'ai traqué les Lestrange et que je les ai tués. Mais jamais je ne t'aurais trompé. Putain je t'aimais, Meredith. J'étais fous de toi.
- J'ai vu les photos Sirius.
- Oui, justement. Et tu t'es jamais, demandé qui les avait prises ? Et pourquoi ?
- William les a obtenues par l'un de ses agents  de renseignements. Apparemment un mangemort te suivait, sûrement pour essayer de te tuer.
- Alors pourquoi ne l'a t'il pas fait ? Pourquoi prendre des photos ?
- Je n'en sais rien. Et peut importe d'ailleurs. Tu étais avec elle...tu...as couché avec elle. C'est tout ce que je sais.

- Tu... Oh et puis merde ! Pense ce que tu  veux. J'en ai marre d'avoir à me défendre pour quelque chose que je n'ai pas fait.

Un silence pesant s'installa tandis que Meredith sortait le lit d'Aria et l'installait dedans avec des jouets.
Elle venait de finir, lorsqu' on frappa à la porte.
Sirius et Méredith sortirent leur baguette. Et Méredith entrouvrit la porte.
- Salut, je t'ai vu arriver et j'ai pensé que quelques beignets...
Meredith sourit..
- Bonjour Alex. C'est très gentil, mais, j'ai du travail.
- Oh, bon, d'accord. Je devrais avoir l'habitude depuis le temps. Et le beau brun qui t'accompagnait, c'était qui ?
- Personne, une vague connaissance.
- Ah, j'ai pas l'habitude de te voir accompagner, alors...

POUR LES BEAUX YEUX D'ARIAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant