Chapitre 24 | Aiden

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Allarmés par les cris de Maylis, nous étions descendus au sous-sol.

Maylis et son frère se tenaient face à face tout deux avaient les larmes aux yeux.

- Je suis tellement désolé... Si tu savais... M'armonna Matthew avant de se faire couper par sa soeur.

-Mais si je savais quoi, hein ? Dis moi, puatain mais tu comprends rien ! JE VEUX DES EXPLICATIONS PAS DES EXCUSES MERDE ! Acheva-t-elle.

Il baissa le regard vers ses pieds. Il lui dit quelque chose que je ne pus entendre et Maylis parti en marmonnant.

Elle passa devant nous, la tête baissé, Cameron lui attrapa son bras :

- Maylis, il ne faut pas lui en vouloir, c'est moi qui lui a fait promettre de rien te dire. C'est pour ta sécurité. Dit Cameron tendrement.

Elle releva sa tête et ses pupilles noires croiserent celle de Cameron.

- Ma sécurité mon cul ! J'ai pas besoin de recevoir une "sécurité" de la part de quelqu'un qui ne m'adresse jamais la parole ! Avant vouloir de voiloir s'occuper de moi il faudrait peut-être que tu t'occupe de ton balais que ta coincé dans ton cul, merde ! Gueule-t-elle.

Elle se détacha de la prise de Cameron, qui quant à lui était sur le cul, tout comme nous tous, et grimpa les escaliers.

- Je préfèrais quand tu étais muette, tu nous faisais moins chier ! S'exclama Cameron avant qu'elle ne quitte la pièce.

J'avais aimé la façon dont elle lui avit répondus, je n'avais jamais vu quelqu'un parler à Cameron de la sorte.

Nous nous avançons vers Matthew, celui-ci pleurait la tête dans ses mains, personne n'osait parler.

J'aurais aimé me trouver avec elle, la prendre dans mes bras pour la réconforter, mais bon...

Liam s'assis à côté de Matthew et mis sa main sur son épaule.

- Aiden ? Tu peux aller voir Maylis, toi elle t'écoutera ?

Je jubile intérieurement, dieu m'avais entendus !

Cameron, lui, serra les poingts. Qu'est qu'il a lui encore ? Serait-il jaloux ?! Non, impossible.

J'hocha la tête et je partis voire Maylis, dans sa chambre.

Je toqua à sachambre puis entra.

Je lui demanda si ça allait et je l'a pris dans mes bras.

Je respira son doux parfum en fermant les yeux. Je sentis mon corps se réchauffer sous le sien. Elle m'apaisait. Je l'aimais.

Je l'a repoussa tendrement avant de prendre son visage entre mes mains. Elle est tellement belle. Mes yeux pleins de désirs déscendir vers ses lèvres. Et une envie de l'embrasser me prena.

J'avança ma tête vers la sienne. J'attendais qu'elle fasse le dernier pas. Je voulais qu'elle le fasse. Je voulais être sur qu'elle m'aimait comme je l'aimais

- Je... je suis désolée, on aurait pas dû... Dit elle en quittant la pièce.

Elle venait de m'embrasser.

Il y a une minute elle m'embrassais et là, elle me repousse et me dit que c'était une erreur.

Je suis sur le cul.

J'y croyais ! J'y croyais tellement putain !

Mais quel con !

Comment peut on rendre autant quelqu'un heureux, et la minute d'après la brisée. Elle venait de me briser. Je suis déboussolé. Pouraquoi a-t-elle un tel pouvoir sur moi ?! Maylis restera donc à jamais un mystère pour mes yeux ?!

Je quitta la maison. J'ai tellement de prendre l'air. De réfléchir.

Je marcha en direction de la ville, pour seule lumière une rangée de lampadaire.

J'ignorais complètement où j'allai. Mais après tout, je m'en fichais. Elle étais ma seule et unique pensée. Je m'engouffra dans une ruelle plus que sombre.

Soudain, un brut de pas derrière moi m'interpella. Je me retournis mais je ne vis rien.

Je continua ma route, mais j'avais de plus en plus l'impression qu'on me suivais de près.

Le coeur battant, je me mis à courir. Cette fois j'en étais sûr : on me suivait.

J'ignorais depuis quand, ou bien combien ils étaient, mais j'étais sur qu'il n'y en avais plus d'un.

Je courais, je courais aussi vite que je ne le pouvais, sans me retourner.

J'arriva, au bout de plusieurs minutes de course, devant un centre commercial nocturne.

Sans trop téfléchir, je m'engouffra dans le grand magasin, espérant que la foule dissimule mon corps.

Je parcourus tout le magasin, à la recherche d'une issus. Je ne pouvais pas retourner en arrière. Il était trop tard. Je m'engouffra dans un escalateur qui était censé me mener au dernier étages du magasin.

Je repris enfin mon souffle.

Épuisé, j'essaya de repérer mes poursuiveurs. Mais, il y avait trop de monde.

Soudain, je vis en bas des escalateurs une tête qui m'étais familière. Will. Il était entouré de deux autres hommes. Ils s'étaient arrêté et regardais dans toutes les directions, à ma recherche.

Je me retourna et couru dans les escalateurs. Il fallait absolument que je trouve une issus. Je n'avais aucune chance de me battre avec eux. Ils étaient plutôt costaux, et ils étaient trois. J'avais beau être le meilleur boxeur de Californie, je n'avais aucune chance.

Arrivée en haut, je me précipita dans l'allée commerciale. Je devais me cacher, je ne pouvais pas trouver de sortie a cette hauteur. Je ne pouvais pas non plus me cacher chez l'un de ses commerçants et risquer de mettre leurs vies en danger. N'oublions pas que ce sont des Tigers qui me pourchasse.

Enfin, je trouva dans un coin une porte avec un écriteau 《Réservé au personnel 》.

La porte s'ouvrit et laissa place à un long couloir sombre. Les murs n'étaient décorés que de portes. Ça devait être là qu'ils stockaient tout leurs papiers et produits d'entretiens.

J'essaya d'ouvrir toutes les portes, mais toutes étaient fermées à clés. Il ne restait plus que la porte au bout du couloir, je me dirigea vers celle-ci, et, à mon plus grand bonheur, elle s'ouvrit.

Je le précipita dans la pièce et pris soin de refermer la porte derrière moi.

Je me retourna pour voir où je me trouvais. Mais je ne vis qu'une simple échelle. Elle devait surement accéder au toit.

Je grimpa à celle-ci, et je me retrouva dans une pièce similaire à l'autre j'ouvra la porte, et me retrouva sur le toit.

Un paysage spectateur ce dressa devant moi. J'avais une magnifique vue d'ensemble sur San Francisco. Mais, je n'eu pas le temps d'en profiter car la porte derrière moi s'ouvra brusquement.

Je me retourna, et vis Will, un pistolet braqué sur moi, et ses deux hommes.

Il semblait beaucoup plus agressif que la dernière fois que je l'avais vu.

- Alors, content de me retrouver, Aiden ?! Ironise-t-il

Si tu savais.

Un coup de feu retentit.

Ma tête rentra en contact brutalement avec le sol.

Et puis... plus rien...

Maudite... | TERMINÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant