Chapitre 23 | Maylis

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Voilà plusieurs jours que je n'ais pas eu de conversation sérieuse avec mon frère.

On s'évitait.

Ducoup je m'étais énormément rapproché d'Aiden. Hier soir il m'avait invitŕ au restaurant. Mais, Liam s'opposait à cette relation. Cette relation qui était purement amicale de mon point de vue, ou pas ?!

Je ne sais pas.

Mais je ne pense pas.

Liam n'avait pas arrêté de me répéter que je me tropais de cheval, que mon prince charmant n'étais pas le bon.

Alors, si mon prince charmant ne pouvais pas être Aiden ça serai Liam ou Cameron ?!

Certainement pas !

Liam est bien trop enfantin à mon goût et Cameron ne s'intéresserait jamais à une fille comme moi.

J'étais sur le canapé avec Liam, comme d'habitude, et nous regardions Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban, qui était d'ailleurs pour moi, le meilleur des sept.

Matthew fit son apparition dans la pièce. C'était le moment, le moment d'avoir enfin une conversation aboutissante avec lui.

Il fallai que je me lance :

- Matthew, on peut parlé ? Demandai-je timidement.

Celui-ci ce gratta l'arrière de la tête et feram les yeux.

Il voyait bien qu'il ne pourrait pas, encore une fois, fuir la situation, puisque qu'il m'indiqua d'un signe de la main de me suivre, toujours les yeux fermés.

Je le suivis dans le sous sol, et nous nous installons, chanqu'un sur un canapé, face à face.

- Tu a fais quoi ses dernières années ? Me lancai-je enfin.

Il parut d'abord surpris puis gêné. Il fuyait mon regard et finit par moser ses coudes sur ses genoux et mettre la tête dans ses mains, le regard rivé sur ses pieds.

- May... je suis désolé, je ne veux plus qu'on se fasse la tête, on vient à peine de se retrouver. Je ne peux rien te dire. Me dit-il tendrement.

Il se fou littéralement de ma gueule là ?!

- Mais putain Matthew ! Tubte rend compte que pendant plus d'un an tu ne nous a pas donné de nouvelle. Même pas un message pour souhaiter un joyeux anniversaire à Margo, tu n'as même pas répondus à mon message quand je t'est souhaité le tien ! Tu étais parti vivre ici pour tes études, tu voulais faire médecins, tu avais plein de progès. Et tu te manifeste beaucoup trop tard ! Les larmes commenèrent à couler et celle de mon frère également. Ils sont mort, putain, ils sont morts en pensant que leur fils le détestait. Tu n'imagine m'aime pas à quel point ils en ont souffert. On s'est imaginés tous les scénario possible et inimaginable du pourquoi tu ne nous donnais pas de nouvelles. Et maintenant, tu veux que je te pardonnes alors que je n'ais pas mes réponses à mes putains de questions, mais ça fais plus d'un et demie que j'attends ! Criai-je.

Mes autres colocataires avaient fait leurs entrés dans la pièce sans que je ne m'en rende compte, ils étaient dans un coin de la pièce, à nous observer.

Matthew me regardait, les yeux baignés de larmes. Il semblait se rende compte que maintenant de ses actes, de la soiffrance qu'il nous avait causé.

- Je suis tellement désolé... Si tu savais...

- Mais si je savais quoi, hein ? Dis moi, putain mais tu comprends rien ! JE VEUX DES EXPLICATIONS PAS DES EXCUSES MERDE !

Il baissa le regard.

Quant à moi, mes poingts étaient serrés, ma mâchoire contractée mes yeux avaient cessés leurs larmes pour laisser place à toute la haine que j'éprouvais pour Matthew.

- Je ne peux vraiment pas... Souffla-t-il enfin.

- Ouai c'est ça. Marmonnais-je en me dirigeant vers l'escalier.

Un bras musclé empoigna d'un coup sec et ferme le mien.

- Maylis, il ne faut pas lui en vouloir, c'est moi qui lui a fait promettre de rien te dire. C'est pour ta sécurité. Me dit Cameron.

Si avant je voyais rouge, et bien maintenant c'est noir.

Putain, mais c'est pas possible, ils vont me rendre folle ?!

- Ma sécurité mon cul ! J'ai pas besoin de recevoir une "sécurité" de la part de quelqu'un qui ne m'adresse jamais la parole ! Avant vouloir s'occuper de moi il faudrait peut être que tu t'occupe deton ballet que ta coincé dans ton cul, merde !

Je me dégagea de sa prise et couru vers les escaliers.

- Je préfèrais quand tu étais muette, tu nous faisais moin chier ! Me gueule Cameron avant que je ne quitte la pièce.

J'y étais allée un petit peu trop fort avec Cameron, mais c'étais comme ça.

J'ai besoin de savoir ce qu'il est arrivé. J'ai le droit de savoir, merde !

Mon frère et tous les autres ne sont qu'eux des imbéciles, mais pourquoiest-ce que je suis partie vivre ici ?! Je commence vraiment à le regretter.

Je fofilla dans ma chambre et je m'éffondris sur mon lit en pleure.

Il devait me dire la vérité. Il n'avais pas ledroit de me le cacher.

Quelqu'un frappa à ma porte. Je sécha mes larmes et Aiden fit son apparition.

- Ça va ? Me demande-t-il tendrement.

J'hocha la tête en fermant les yeux.

Il s'asseya à mes côtés et me pris dans ses bras. Je me mis alors pleurer, je sentie Aiden se tendre, il me caressait doucement les cheveux.

On resta dans cette position plusieurs minutes. Avant qu'il ne me décolle un peu de lui et qu'il prit ma tête dans ses mains, me forçant à le regarder.

Ce que j'appréciais avec Aiden, c'étais qu'il ne me parle pas quand j'allai pas bien, il me tenait juste compagnie et ça me donnais du courrage. Ol ne faisais pas comme Matthew qui me parlais, ce qui empirais la situation.

Il me regardait avec un regard plein de désir et d'envie, mais il était aussi très doux. Ses yeux quittèrent mes yeux et se posairent sur mes lèvres, il approcha nos lèvres brisant la distance qui les séparaient.

Il attendait mon accord, c'étais à moi de faire le dernier pas.

Mais, est-ce que j'en avais vraiment envie ?

Il n'y avait qu'une façon d'en être certain.

Je brisa le peu d'espace qui nous séparait. C'était agréable, ses lèvres répondait aux miennes. Mais, qu'elle que chose manquait, ce n'était pas pareille que quand j'embrassais Noah. Notre baiser sonnait faux, mon baiser sonnait faux. C'est quand sa langue demanda l'ebntrée à ma bouche que je réagis. Je le repoussa en arrière et me leva d'un coup :

- Je... je suis désolée, on n'aurait jamais dû... Bégaiyais-je en quittant la pièce comme une voleuse.

Qu'avais-je fais ?!

Je ne l'aimais pas, et c'étais évident que lui oui. Je venais de jouer avec lui. Je me détestais tellement.

Ce n'est pas avec lui que je veux être...
Ce n'est pas de lui dont je suis amoureuse...
C'est Cameron...

Maudite... | TERMINÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant