Chapitre 9.2

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Nous nous sommes retrouvés dans un réel cul-de-sac, il n'y avait aucune sortie et ni aucune issue possible. Les cinq êtres humains avaient l'air si féroce que l'on aurait dit qu'ils étaient prêt à nous tuer, puis tout d'un coup les hôtes, tous en même temps on prononcés une phrase robotisée, on aurait dit qu'il y avait une sorte de machine qui déformait leurs voix et ils nous ont simplement dit de sortir et de ne plus jamais revenir suite à la prophétie qui n'allait jamais se réaliser, pour eux.

Donc c'est comme ça que ça finira ? Je vais finir par tuer tout le monde, par tuer mon père c'est ça ? J'étais née pour être une tueuse sans vraiment trop l'être ? Non je ne suis pas comme ça. La créature connaissait la prophétie, mais elle ne me connaissait pas, elle ne savait pas que j'étais prête à tuer pour sauver, même si c'était la dernière des solutions.

Ce qu'elle savait en revanche, c'était que je suis un être sage, le plus sage qui puisse exister et ne me croyait pas capable de commettre un tel crime, le fait qu'elle se trompe me désole au plus profond de moi mais elle doit payer, c'est le jeu.

Qu'importe nos tenues ce soir-là, la tension était palpable dans la pièce, mais où était passé le reste du personnel de l'hôtel ? Je suis sûre qu'elle les a tous tués, encore.

- Ne me cherchez plus, ou vous mourrez. Dit d'une voix sèche la créature.

Je dégaine alors mon épée pour lui faire comprendre que je n'abandonnerai pas la prophétie et qu'il est de mon devoir de venger les victimes de cet abominable monstre. Les hommes et les femmes présents face à nous ne deviennent plus que fumée et se disperse jusqu'à l'homme qui était placé au milieu de la ligne, la fumée semble métamorphoser l'homme qui commence à grandir, et des têtes monstrueuses se forment sur le corps de la créature qui grandi encore. Une boule se forme autour de ma gorge, je n'arrive même plus à avaler ma salive, j'ai étonnamment peur.

C'est effectivement un euphémisme de la situation, un monstre de dix mètres de hauteur se dresse face à nous, ne mesurant maximum qu'un mètre quatre vingt dix, c'est vraiment effrayant.

Comment voulez-vous que je noie une créature de dix mètres de hauteur, franchement ?

Je réfléchis à toutes les possibilités qui s'offrent à moi, je me creuse la cervelle si profondément que j'ai l'impression d'avoir passé quatre heures d'examen littéraire, ce qui est, comme vous devez le penser très fatiguant mentalement.

Mes premières théories étaient de laisser faire Percy et ses talents de mini Poséidon, contrôlant n'importe quelle eau, mais ça ne pouvait pas marcher il fallait que ce soit moi qui la tue, pas lui.

Le temps continu de s'écouler alors que je réfléchi, il faut absolument que je me dépêche, mes amis ne pourront pas couvrir éternellement mes arrières et surtout dans une situation où le monstre en question crache du feu et détruit tout sur son passage.

Réfléchi Valentina aller, réfléchi et trouve rapidement une solution, il le faut !

Je me perds peu à peu dans mon esprit puis des images submergent mon subconscient, du feu, des choses qui bougent sans même les toucher, rien qu'avec la pensée, des super-pouvoir ? Pourquoi mes visions me montre-t-elles des choses pareilles ? La voix de ma mère réapparaît soudain dans mes oreilles. Je n'entends que le son de sa pure voix, sa voix si douce et enchantée qui me murmure certaines petites choses, étonnantes, vraiment étonnantes. 《Utilise la télékinésie, c'est ton pouvoir le plus divin.》

La télékinésie ? Je ne pense même pas savoir utiliser ce don même si je le possédait vraiment, c'était franchement impensable venant de moi. Mais qu'importe, je suis au fond du troue et je n'ai pas vraiment le choix d'utiliser la seule option se présentant à moi.

Je range mon épée, me voyant faire mes amis m'hurle dessus en me demandant ce que je peux bien faire, et quelle idée m'est passée par la tête pour pouvoir la ranger, je me tais et me concentre. Je regarde fixement la créature se tenant devant nous tous, je visualise le monstre se lever tout en levant ma main vers lui, pour le contrôler.

Je visualise de plus en plus l'Hydre se lever dans les airs avec l'aide de ma pensée me concentrant de plus en plus sur elle. L'étau se resserre sur lui-même. Ça fonctionne, je vois bien comme tout le monde, ma pensée et ma main contrôler le moindre fait et geste de la créature, volant dans les airs.

Puis d'un seul coup de main à la vertical, j'enflamme et coupe en deux ce monstre terrifiant qui me faisait si peur il y a quelques minutes. Je me sens plus forte que jamais. Je vois les regards choqués de mes camarades se river sur moi, l'impression d'être à mon tour un monstre.

- Mais... Comment t'as fait ça sérieusement ? C'est impossible ! S'exclame Harley.
- Apparemment si, je ne le croyais pas non plus au début mais j'étais dépourvue de solution, alors j'ai écouté la voix de ma mère qui m'a dit d'utiliser la télékinésie.
- Alors ce serai ça ton super méga pouvoir ? Ça se voit que t'es vraiment hyper puissante, t'as degommé une créature en quelques minutes toute seule alors que nous on galèrait à simplement l'approcher. Dit Percy d'un ton choqué.
- Ce serai effectivement ça mon pouvoir le plus divin, d'après Vesta.

C'était si bien de comprendre un peu plus de quoi j'étais réellement capable, ce que ma pensée pouvait faire était inhumain, je n'ai jamais cru à ce genre de bêtise mais j'ai été convaincu par moi-même, c'est juste incroyable. La vitesse à laquelle j'ai vaincu l'Hydre, celle qui a tuée des milliers de personnes, qui a prit des milliers de vies et qui n'a épargnée aucune d'elle, pas une seule. Je n'en reviens toujours pas et pour la première fois de ma vie je me sens utile, précieuse et courageuse, mille merci maman, c'est toi la déesse la plus sage que je puisse connaître jusqu'à aujourd'hui, et pour l'éternité.

J'étais quand même très épuisée, c'était la première fois que j'utilisais mon pouvoir alors il était normal que je sois exténuée, à bout de nerf. Je monte rapidement jusqu'à ma chambre d'hôtel avec mes amis pour récupérer nos affaires et changer d'hôtel, avec je l'espère une ambiance plus saine.

Quelques rues passées dans Los Angeles et nous trouvons un splendide hôtel cinq étoiles, avec un petit déjeuné le matin et disponibilité de la piscine à l'heure que l'on voulait. Un endroit parfait pour se reposer, j'avais exactement besoin de ça. Une fois que nous avions réservée un maximum de quatre chambres pour la nuit, je m'attribus une chambre et file me changer dans la salle de bain pour me mettre en sous-vêtements et me diriger vers la piscine, Tyson décide de dormir dans ma chambre et de faire de même. Nous rejoignons tout le monde au bord de la large piscine.

En m'aventurant de plus en plus dans la piscine, je décide de m'attacher les cheveux afin de ne pas les mouiller pour l'instant, Tyson me rejoint et me regarde d'un air interrogateur, il commence à me toucher la nuque de plus en plus fort, il la regarde de plus en plus près et me dit simplement ces mots, qui m'ont terrifiés.

- Putain mais c'est quoi ça ?!

La Malédiction De Long IslandOù les histoires vivent. Découvrez maintenant