Chapitre 9.1

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Première partie :

C'est comme si le monde s'écroulait autour de moi, plus un son ne parvenait à mes oreilles, seulement un sifflement durant quelques secondes et des images défilant dans ma tête. Je voyais des choses que je n'avais jamais vu auparavant, des personnes que je ne connaissais pas dans un endroit sombre, avec une sorte d'animal à la peau cailleuse. J'avais l'impression de ne plus respirer et d'être sous l'emprise d'une force que je ne connaissais pas elle aussi. Puis sur une odeur de tulipe, je me réveille en état de panique total, toute transpirante. Les premières personnes que j'aperçois sont Annabeth et Percy, je réussi à me lever malgré l'affrontement grotesque que j'ai eu avec je ne sais quoi.

- Tu nous a fait beaucoup trop peur ! S'exclame Annabeth. Tu vas bien au moins ?
- Eh bien moi ça va. Disais-je en essayant de reprendre mon souffle. Je suis restée combien de temps comme ça exactement ?
- Dix minutes, on était mort de trouille, on pensait que t'allais mourir et que tu faisais une sorte de crise d'épilepsie prolongée mais c'était bien plus creepy. Balbutia Percy.
- Qu'est-ce qui était creepy ?
- Tu murmurais des choses complémentement incompréhensible au sujet de Python et de l'Oracle, c'était super vague alors on a rien compris. Me dit Tyson.
- Je crois que c'était des visions, je voyais pleins de choses pendant que j'étais inconsciente, il me semble avoir perçu Python, s'emparent de mon père, c'était vachement flippant.
- Bon écoute, si c'est des visions ce que t'as vu dans ta tête, faut absolument trouver l'Hydre et l'anéantir avant que cette chose tue ton père et d'autres personnes en chemin.
- Au fait, je n'y est jamais vraiment réfléchi mais comment on fera pour trouver Python une fois que j'en aurais terminé avec l'autre monstre ? Disais-je à Harley.
- Ce sera écrit sur la carte, te fais pas de soucis, on gère.

Une fois la conversation terminée, nous nous changeons tous afin de nous rendre à cette fameuse boîte de nuit où serai soi-disant l'Hydre, faudrait pas que la créature soit moins bête que je ne le crois et qu'elle nous démasque rien qu'en voyant qu'on cherche quelqu'un à l'endroit exact où elle se trouve. Peut-être qu'au final, je ne la trouverai jamais et que je n'arriverai pas à sauver mon père, d'autres personnes et le monde entier, je perds complément espoir, peut-être aussi que la prophétie est complètement fausse et que ce n'est pas de moi dont il est question, je suis tourmentée et n'arrive pas à distinguer tout ce qui pourrait être probable ou non, je veux juste faire ce que j'ai toujours eu l'habitude de faire, créer le bien.

Nous sommes tous prêts à sortir en mission en ayant l'apparence de jeunes qui vont juste faire la fête dans une boîte pas loin de l'hôtel à Los Angeles, quelque chose qui arrive à mon avis très souvent, notre couverture est complètement clean et il ne nous reste qu'a descendre et sortir de l'hôtel sans trop se faire repérer par les hôtes, ils ne m'inspirent pas franchement confiance. Une fois dans la rue, nous cherchons la boîte de nuit en question mais après quelques minutes de recherche nous nous rendons compte que nous avons oublié de mémoriser le nom du club, je pense même qu'on l'a même pas regardé. Je vois Harley reprendre sa carte et tirer les gros yeux.

- Alors, c'est quoi le nom du club ? Disais-je intéressée.
- Ça va franchement plaire à personne, moi le premier, rien que le nom me fais flipper mais bon on est un peu obligés, c'est le Lux.
- Qu'est-ce qui te terrifies dans ce nom ? S'interroge Clarisse.
- On dit que ce serai le diable le propriétaire du Lux, en tout cas c'est ce qu'il a toujours dit.
- Et tu vas me dire qu'il s'appelle Hadès temps que tu y es. Rit Percy.
- Non, il se ferai appeler Lucifer étoile-du-matin, mais ça a pas vraiment d'importance on est pas là pour se faire copain avec lui.

Nous nous dirigeons vers le Lux pour s'accomoder de l'ambiance du lieu. Aux premiers abords, c'est un club plutôt lambdas avec beaucoup de femmes, d'alcool, de musique et de lumières qui clignotent tellement que l'on pourrait faire une crise d'épilepsie rien qu'en regardant le sol. Sans grande surprise, dès lors que nous rentrons le propriétaire s'avance vers nous, c'était vraiment le genre brun ténébreux hyper sociable et drôle, il était plutôt grand et portait un sourire ravageur. Il était franchement beau-gosse et devait avoir, je dirai au moins vingt-cinq ans, c'était un jeune et grand brun ténébreux avec un sourire sublime, voilà tout ce que je voyais. À son approche, j'aperçois Annabeth l'admirant de ses magnifiques et grands yeux bleus.

La Malédiction De Long IslandOù les histoires vivent. Découvrez maintenant