Chapitre 11.3

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Chacune de ses personnes en questions me faisait, je ne sais pourquoi, trembler le moindre membre que je possédait sur mon corps, c'était une sensation peu commune et qui sortait de l'ordinaire, je m'interrogeais dans ma tête en observant mon environnement, et me questionnant en regardant attentivement les tenues des personnes qui se tenaient face à moi. Je ne voyais pas leurs visages mais je savais que ce n'était pas des personnes qui allaient plaisanter avec moi, je craignais le pire et le plus malheureux c'est que j'étais seule face à cette situation peu anodine. La seule chose que j'ai pu faire sur le moment, c'est rester pétrifiée, je ne bougeais pas, je me disais que s'ils voyaient que je n'étais pas un danger ils allaient partir et j'aurais pu m'échapper en partant dans le sens inverse, mais c'était plus compliqué que ça. La situation est vite devenue gênante quand, ni moi, ni eux n'ont fait un seul geste, et n'ont ni parlé ni fait ressentir le moindre signe qu'ils ne seraient que vivant. On entendait même pas un souffle, ni un craquement de feuille morte, seulement les oiseaux virevoltant d'arbres en arbres.

Que puis-je faire ? Qu'est-ce que je dois faire pour mettre un terme à cet enfer ?

C'est quand j'ai entendu la voix de Tyson derrière moi que j'ai vu que j'allais être sauvée, mais je n'osais point encore bouger, j'étais toujours pétrifiée face à cette tribu, il y avait un tel manque de vivant que j'ai cru, en l'espace d'un instant qu'ils étaient empaillés ou que c'était des statuts. J'ai très rapidement découvert que non.

Tyson s'est furtivement approché de moi, d'un air interrogateur.

- Valentina, qui sont ces gens ?
- Je ne saurai quoi te dire, pas un mot n'est sorti de leurs bouches et ils n'ont pas bougés d'un poil, je n'ose même pas m'avancer ou reculer, je ne sais même pas ce qu'ils veulent. Chuchotais-je le plus doucement et le plus lentement possible.

Puis une seconde est passée, une deuxième, une troisième, et enfin quelque chose s'est produit. Toutes les personnes ont enlevées la capuche de leurs longues robes noires, on a pu voir leur visage magnifique, ils avaient tous des yeux très clairs, qui mélangeaient le vert, le bleu et le jaune, même de loin on pouvait admirer leur long et voluptueux cils noirs, qui mettaient en valeur la parfaite couleur de leurs bourgeons. Les cheveux noirs et bouclés, rien ne pouvait y résister. J'étais subjuguée par cette beauté naturelle, qui faisait perdre pied n'importent qui, j'irai même jusqu'à dire n'importe quoi. Leurs voix mélodieuses et douces avaient le pouvoir d'ensorcèlement telles elles étaient parfaitement exquises à l'écoute. Prenant compte de tous ces détails, j'ose enfin parler à ces magnifiques créatures.

- Qu'est-ce que vous me voulez ? Disais-je en oubliant le fait que je parle à la perfection incarnée.
- Nous sommes des nymphes, une petite communauté qui est au courant de cette petite prophétie qui convie un demi-dieu à tuer Python le basilic géant. Ne serait-ce pas vous ma jeune fille ? Dit alors élégamment un de ces hommes.
- Hum. C'est moi Valentina, vous le saviez je suppose. Dis-je en me raclant sèchement la gorge.
- Effectivement, on va vous faciliter les choses, suivez-nous.

Je n'avais pas confiance du tout en ces personnes, ils avaient beau être beaux comme des dieux ils n'étaient pas forcément des gens de confiance. J'ai hésité quelques instants en regardant très fermement Tyson, mais je me suis dit que le plus sage était de rejoindre les autres qui étaient activement en train de me rechercher. Les nymphes n'étaient pas du même avis que moi, ça a franchement dérapé, violemment.

La Malédiction De Long IslandOù les histoires vivent. Découvrez maintenant