Chapitre 8

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Nous sommes déjà vendredi. Je suis en train de préparer la fête avec Bianca et son mari. La maison est chamboulée, nous avons dû enlever le canapé du milieu de la pièce pour laisser place à une grande table. Bianca court dans tous les sens, je l'attrape au vol pour que je la dirige vers une chaise et la faire asseoir.

– Solène, je n'ai pas le temps de m'asseoir !
– Si, tu as le temps. Pourquoi, tant de stress ?
– Il ne viendra pas....
– Qui ?
– Aaron
– Pourquoi, dit, tu cela ?
– Je le connais, c'est tous. Son travail passe avant toutes choses. Me dit elle avec les larmes aux yeux. Je pose mes mains sur ses épaules et la fait me regarder.
– Je suis persuadé qu'il viendra.
– Comment, peux tu en être sûr ? Tu le connais à peine....

Je me raidis. C'est vrai, je ne le connaît pas depuis longtemps, comment puis je certifier qu'il viendra. Bianca, prends une de mes mains et la serre contre elle.

– Je suis désolé.... Je ne voulais pas....
– Tu as raison, ne t'excuses pas. Maintenant, tu devrais aller de détendre un peu, et nous laisser finir ce qu'il reste à faire.
– Mais....
– C'est un ordre.

Elle fait une petite moue, puis ce lève et part en direction de sa chambre pour se reposer. Plusieurs heures après, tous est enfin fini. Je passe à la douche et me dépêche de me préparer. Pour cette occasion, je sors ma combinaison noir bustier, que je vais agrémenter avec chaussure à talon noir. Je boucle légèrement mes cheveux, me maquille et me voilà prête. Je rejoins Bianca dans la salle. Elle est superbe.

– Santa Maria (Sainte Marie) dit elle en me voyant
– Quoi ? C'est trop ?
– Tu es splendide.

Je la remercie, avant d'aller ouvrir au premier invité. Steven se trouve derrière la porte, il sourit en me voyant et me détaille s'en retenu.


– Bonsoir belle demoiselle.
– Bonsoir. Dis-je en levant les yeux aux ciels.

Steven me suit dans la salle. Je le laisse et vais finir d'ouvrir au autre invité. Tout le monde est au rendez-vous sauf une personne. Aucune nouvelle d'Aaron. Tout le monde est au rendez-vous sauf une personne.

– Il n'est pas venu ?

Je me retourne en sursautant. Steven me tend une coupe de champagne.

– Merci
– Tu es resplendissante... Quel changement en si peu de temps.
– Oui. Bianca ma bien aider.
– Bianca n'y ai pour rien. Ta beauté naturelle, y joue beaucoup.

Hein ?

– Est ce qu'un jour, tu accepteras de dîner avec moi ?
– Oui.... Peu être ! Dis-je

Il me sourit, puis se rapproche de moi. Colle sa joue à mon oreille et me parle tous bas.

– Sache que je ne lâche, jamais ce que je veux.
– Tu me prends pour de la marchandise ?
– Pas du tout. Mais tu m'attires beaucoup.

Il se recule légèrement, pour être proche de ma bouche. Ses prunelles bleues, ne me lâchent pas. Il incline légèrement la tête et s'approche de plus en plus. Je pose ma main sur son torse et le stop avant qu'il ne soit trop tard.

– Désolé, mais je ne suis pas intéressé pour le moment. Dis-je en me reculant un peu. Soudain, une silhouette se dessine derrière lui. Une silhouette que je reconnais bien. Aaron ce tien derrière son ami, une main dans une poche de son pantalon l'autre occuper par sa flûte de champagne.
– Bonsoir vous deux !
– Aaron. Dis Steven tous en ce tournant.
– Tu ne peux pas t'empêcher d'embêter ma secrétaire.
– Je ne suis pas du genre à abandonné.

Il se regarde tous les deux froidement, j'en profite pour m'éclipser. Je rejoins Bianca, qui me présente une de ses amies.

– Enchantée, Claire. Dis-je en lui serrant la main. Elle retire vivement sa main de la mienne et son regard se perd derrière moi. C'est lui, son parfum, me vient aux narines. Je ne me retourne pas pour le regarder, je parle avec Bianca, quand il pose sa main contre mon dos.
– Je peux te voir deux minutes ?

Je m'excuse et suis Aaron dans la cuisine.

– Qu'est-ce qu'il se passe ? Dis-je en posant mes mains sur mes hanches.
– Rien !
– Rien ?
– Alors pourquoi m'amener à l'écart de tous ?
– Pour te dire déjà que tu es resplendissante ce soir, ensuite que j'ai gagné le procès.
– Sérieux ?
– Ouais, l'autre avocat était coriace. Mais, j'ai tout de même gagné.

Je lui saute au cou pour le félicité. Quand, la gaieté retombe nous nous regardons toujours dans les bras de l'un l'autre. Mon regard, plonge dans ses yeux marron . Nos visages ne sont cas quelques centimètre l'un de l'autre. J'ai la respiration courte. Ses yeux vont de mes yeux à mes lèvres. Ses mains ont descendu à la naissance de mes reins. J'ai la tête qui tourne, j'ai besoin de m'éloigner et vite. Aaron et mon ami, mais le frisson qui me parcourt la colonne vertébrale me trahirent sur la réelle nature de mes sentiments pour lui. Aaron m'attire, c'est inévitable. Mais je ne veux en aucun cas briser cette amitié naissante. Alors, pourquoi il me regarde avec une telle intensité ?
Un bruit nous surprend. Nous nous détachons. Aaron tourne les talons et retourne dans la salle avec les autres invités. Moi.... Je mets quelques instants à reprendre mes esprits. Bianca, arrive dans la cuisine. Me regarde et s'avance vers moi inquiète.

– Tous va bien ?
– Oui.... Euh... J'avais besoin de m'éloigner un peu.
– Je vois... T'éloigner avec mon cousin ?
– Quoi ?
– Je l'ai vue quitter la cuisine et... Tu es dans la cuisine toute chose !!
– Ce n'est pas ce que tu crois, Bianca...
– Je ne crois rien, toi et mon cousin faite ce que bon vous semble. Il n'a seulement pas intérêt à te faire souffrir.
– Me faire souffrir ? Non... On n'est pas ensemble....Nous sommes amis rien de plus Bianca.
– Eh bien, pour des amis, vous vous regardez beaucoup. Dis elle moqueuse.
– Ça ne va pas ! Je suis toujours mariée !
– Ça va, je rigole. Allez viens, nous allons passer à table.

Tous le reste de la soirée, j'ai évité de croiser le regard d'Aaron. Je me suis placé à l'opposée de lui à la table. Bien caché par les autres convives. En fin de soirée, tout le monde et parti. Seul Aaron et encore là à discuté avec Pablo. Bianca s'est assise sur le petit fauteuil et a, allonger ses jambes sur le petit repose ces jambes.

– Bianca, tu devrais aller te coucher.
– Mais il y a encore tous à nettoyer...
– Je vais m'en chargée, vas te reposée demain la journée va être longue.
– D'accord.... À demain.

Elle me pose une bise sur la joue et part ce coucher en compagnie de son mari. Il ne reste plus que moi et Aaron dans la pièce. Je retire mes talons et commence mon débarras. Aaron me regarde, puis ce lève pour venir m'aider. Nous ne parlons pas et faisons le ménage en silence.
Après plus d'une heures à faire en sorte que la maison soit propre avant le départ de Bianca et Pablo. Je regarde enfin dans la direction d'Aaron. Il s'est assis dans le petit fauteuil. Il regarde ses mains, on dirait qu'il est préoccupé par quelques choses. Je m'avance prudemment. Une fois près de lui, je prends une grande bouffer d'air avant de lui parler.

– Çà ne va pas ? Dis-je a mis voix
– Hein ?.... Si si tous va bien.

Je viens m'asseoir sur le repose jambes devant lui et essaye de capter son regard.

– Écoute Aaron, si c'est pour ce qu'il ses passés tout à l'heure....
– Il ne s'est rien passer tout à l'heure. Hausse t-il un sourcil lever.
– D'accord... Dis-je en baissant la tête honteuse de ce que je viens de dire. Son silence, me tord l'estomac. J'ai besoin de prendre mes distances avec lui. Je me lève, il me rattrape par le poignet et ce lève à son tour. Je me tourne vers lui, mon poignet toujours dans sa main me donne une décharge dans tout le bras. Aaron à le regard fixé sur moi, sa respiration et plus intense. Je baisse les yeux. Rougissante. Je ne sais pas comment interpréter son regard sur moi.

– Regarde moi ! Me dit-il le souffle court.

Je fais ce qu'il me dit. Mes yeux encrés dans les siens, je n'arrive plus à bouger. J'ai l'impression, qu'il se livre à une bataille contre lui-même. Soudain, il pose sa main sur ma joue. Je m'y appuie instinctivement en fermant les yeux.

– Je ne peux pas ..... Dit-il en retirant sa main brusquement.

– Quoi ?

Il se détache et par en direction de la porte. Je reste planté la, je n'ose pas me tourner pour le regarder.

– À demain. Dit-il sèchement puis referme la porte derrière lui.

– C'était quoi ça ?

Je secoue la tête de droite à gauche comme pour chassé quelques chose dans la tête. Puis, vais me coucher. Allongée dans mon lit, je réfléchis au comportement d'Aaron. Demain, faut vraiment que je lui demande ce qu'il avait et pourquoi ce comportement avec moi.

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