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Azélie n'avait jamais ressenti une telle émotion.Savoir qu'elle portait un enfant,qu'un petit être grandissait dans son ventre qui il y a deux semaines de cela était tout plat faisait d'elle la femme la plus heureuse du monde du moins presque car même si elle essayait de ne pas y penser,la réaction qu'avait eu Nazim l'avait brisé le cœur.

Elle a commencé a remettre en doute leur relation naissante.Cela faisait à peine quelques mois qu'ils se connaissaient ,qu'ils allaient avoir un bébé.

Elle n'avait pas pensé aux devoirs de Nazim envers son peuple qui était présent dans sa vie bien avant elle.Elle ne pouvait pas tout simplement arriver et basculé leurs quotidien.

Son cœur était partagé entre deux sentiments:la joie de devenir mère et la tristesse d'être éloigner de son amour.

Car malgré tout son cœur battait pour cet homme au regard pénétrant.


Plus tard après avoir pris un bain relaxant,elle avait enfilé son peignoir et s'était rendue dans le dressing de son ancienne chambre.

Elle choisie une robe de nuit ample et longue.

Son petit ventre a peine voyant commençait à ressortir.

Sans qu'elle ne puisse l'en empêcher une larme coula le long de sa joue.

Elle l'essuya rapidement puis pivota sur elle-même pour rejoindre son lit.

Elle s'arrêta net lorsqu'elle vit Nazim à l'encadrement de la porte.

Elle pouvait lire de la tristesse,du remord et de la joie en même temps dans ses yeux.Après ces derniers mois à passer avec lui,elle commençait à le déchiffrer.

Elle ne sut quoi faire.

-Ne t'inquiète pas,je suis juste venu te souhaiter bonne nuit et vérifier que tout allait bien.

Elle ne pouvait le laisser dans cet état,elle ne voulait pas qu'il pense qu'elle ne l'aimait plus seulement qu'il comprenne qu'elle avait besoin de prendre du recul sur sa situation.

-Je pourrais avoir un câlin?Demanda-t-elle

Il la regarda avec étonnement .

-Tu es sûre?

Elle hocha positivement de la tête.

Il vint et la prit dans ses bras,elle huma son odeur qui la manquait tellement.

Il la serra tellement fort qu'elle crut ne plus respirer au sens propre du terme.Il avait une telle force qu'elle était sûre qu'il pouvait assommer un homme d'un poing si il le voulait.

-Nazim,tu me fais mal...Rigola-t-elle doucement

Il relâcha doucement sa prise.

-Excuse-moi habibti.

Sans qu'elle ne puisse s'en empêcher un sourire étira ses lèvres.

Chose qui ne passa pas inaperçu aux yeux de Nazim qui sourit à son tour.

-Bonne nuit Nazim.Dit-elle pour empêcher cette tension d'augmenter

-Bonne nuit Azélie.

Il sortit de la pièce mais Azélie continua de fixer la porte en commençant à remettre en doute sa décision.

Elle se coucha le cœur lourd et attendit que le sommeil vienne à elle l'emportant comme une brise légère.


Le lendemain prise d'une envie de voir des animaux,elle se rendit près écuries .

Là-bas,elle y trouva les écuyers qui s'affairaient à leurs travaux.Quand elle passait devant eux ,il la saluait certains regardait son ventre avec de gros yeux mais sans commentaire.Cela l'amusait de les voir passer de la joie à l'étonnement ou l'intrigue en voyant son ventre qui commençait déjà  à ressortir grâce à sa robe.

Elle s'arrêta près d'une jument et lui caressa son chanfrein.Elle se dirigea vers le seau de nourriture et y pris une bonne quantité.

Elle se dirigea à nouveau vers la jument et lui donna à manger à elle et son petit.

Elle s'apprêtais à se tourner vers la jument lorsque cette dernière bougea brusquement.

Elle ne sentit qu'une force la tirer en arrière et elle se retrouva plaquer contre un torse.

Parfum boisé,carrure imposante,force inégalé nul doute il s'agissait bien de Nazim.

Elle leva son regard sur lui et le vit en train de la regarder avec une inquiétude non dissimulé.

-Tu vas bien?Demanda-t-il de sa voix grave

-Oui..Oui seulement déboussolée je ne comprends j'étais ..juste là et puis..

-Et puis la jument à faillit te blesser toi et le bébé.Dit-il mécontent

-Pardon,je ne voulais juste les nourrir,rien de plus.Maintenant si tu veux bien m'excuser.

Elle se détacha de lui puis lissa sa robe d'un geste nerveux.Elle avait eut tellement peur.Il fallait qu'elle fasse plus attention à son bébé et à Nazim car elle était quasi sûre qu'il l'avait suivit.

-Tu dois prendre ton petit-déjeuner Azélie,suis-moi.Dit-il d'une voix inflexible

-Je sais ce que je dois faire Nazim je ne suis plus une enfant.

-Justement, c'est là le problème Azélie,tu ne te comportes pas comme une adulte.Sermonna-t-il

Elle continua son chemin dans le palais avec Nazim sur ses pas.

Il l'attrapa le bras mais elle défit immédiatement de son contact.

-Lâche-moi!Je vais prendre mon petit-déjeuner toute seule je n'ai pas besoin de tes sermons pour manger.Cracha-t-elle en colère

-Je vais manger avec toi que tu le veuilles ou non Azélie.Je dois prendre soin de toi et du bébé.Contrat-il indifférent à sa colère.

Ne voulant pas se fatiguer inutilement ,elle souffla d'exaspération et se dirigea vers le salon privé de Nazim car elle savait qu'il avait déjà tout préparé.


Attirée par le cheikOù les histoires vivent. Découvrez maintenant