8.

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Azélie profitait du magnifique coucher de soleil qui s'offrait à elle.

Elle sentait naître en elle une certaine sérénité,comme si elle avait franchie un cap celui où elle se retrouvait.Mais malgrès ce sentiment de béatitude,son geolier venait tout piétiner,elle ne pouvait passer outre le fait qu'elle allait devoir témoignée des atrocités dont elle a été victime,y repenser lui faisait atrocement mal, elle était bloquer dans une spirale de souvenirs cauchemardesque .Sans qu'elle ne s'en rende compte des larmes coulaient le long de ses joues.

Elle sortit de sa torpeur et essuya ses larmes lorsque la voix imposante du cheik arriva à  ses oreilles.

-Il est l'heure de manger Azélie...Dit Nazim en la dévisageant

-Allons-y.Dit-elle en essayant de cacher sa tristesse comme elle sait si bien le faire


Mais Nazim n'était pas dupe,il avait très bien vu les larmes de la jeune femme et il ne pouvait s'empêcher de se dire qu'elle souffrait d'un mal bien plus profond qu'elle ne le laissait penser.

-Pourquoi essayer vous de cacher votre peine?Dit-il voix presque menaçante comme une réprimande

Il l'entendit soupirer lentement.

-Je ne vois pas de quoi vous parler,qu'avez-vous préparer de bon?..Dit-elle comme pour éviter le sujet

-N'essayer pas de détourner le sujet Azélie.Dit-il en essayant de capter son regard

-Je ne souhaite juste pas plomber l'ambiance et recevoir de la pitié Nazim.Dit-elle d'une voix irrité

-Rien de cela ne va se passer Azélie,vous pensez que c'est en gardant tout pour vous que vous allez guérir.

-Mais je ne suis malade!Dit-elle outrée

-Si vous l'êtes,regardez-vous vous n'arrivez pas à repenser à votre passé sans avoir le sentiment d'y replonger.Osez me dire le conraire.

Il vit Azélie fermer les yeux comme pour essayer d'avaler la triste vérité.

-Comment vous pouvez être aussi de vos propos.Dit-elle en le défiant du regard les yeux larmoyants

-Parce que je peux lire  à travers tes yeux Azélie et je n'y vois qu'un océan de peine contenu.Dit-il en rompant le vouvoiement

-J'ai pourtant essayé d'oublier...Mais je n'y arrive pas,son visage vient me hanter à chaque fois que ferme les yeux.Dit-elle en peinant à contrôler ses sanglots

-Il ne faut pas oublier Azélie,tu n'y arriveras jamais,il faut que tu réussisses à le combattre que lorque tu fermes tes yeux tu arrives à ne plus penser à lui mais à une plus forte que ce souvenir.

-Je n'y arriverais jamais...Je suis trop faible Nazim.Dit-elle en la regardant les yeux rempli déception.

-Tu y arriveras et crois moi je serais là lorsque cela sera fait.Dit-il les yeux rempli de détermination

Il prit la jeune femme dans ses bras puis la serra contre lui jsqu'à ce que ses sanglots se calme,il sentit le corps de la jeune femme se détendre.

Azélie n'arrivait pas à comprendre comment cet homme pouvait voir ce que son propre frère  n'a pas put voir.

Elle sentait que les paroles de Nazim était vrai qu'il ne mentait.A aucun moment il n'avait montrer ne serait ce qu'une pointe de pitié.

Il l'avait seulement pris dans ses bras et cela lui avait fait le plus grand bien,elle se sentait en sécurité dans ses bras.

Peu de temps après,ils s'étaient mit à table pour pouvoir remplir leurs estomacs de nourriture orientale.

Le silence régnait,un silence apaisant qui n'avait rien de lourd.C'était ce dont elle avait besoin.

Le calme pour pouvoir remettre ses idées au clair et prendre les bonnes décisions.

Lorsqu'ils avaient terminée de manger,elle avait décidé de débarrasser la table.

Puis elle était partie se changer dans un coin discret de la tente.La robe que Nazim lui avait préparé était confortable et c'est tout ce dont elle avait besoin.

-Merci,pour la robe,elle est vraiment très belle.D'ailleurs merci pour tous ce que vous avez fais pour moi,je ne vous remercierais jamais assez.

-Ce n'est pas la peine de me remercier pour si peu voyons et arrêtez de me vouvoyer je pense qu'on a déjà dépassé ce stade.

-Vous avez raison.Dit-elle en étirant ses lèvres en un sourire

Leurs regards étaient rester accroché jusqu'à ce que le téléphone de Nazim sonna.

Il jura dans sa langue puis décrocha d'une voix bourrue.

Azélie avait décidé de préparé son lit et celui de Nazim pour aller dormir quant elle entendit le cheik hausser la voix.

Elle décida de se rendre dans le salon et vit Nazim les sourcils froncés comme il ne l'avait jamais été .

Sa voix était tranchante.Le sujet de la conversation ne devait pas être très appréciable.

Elle commençait à s'inquiéter.

Lorsque Nazim vit les yeux de la jeune femme emplie d'inquiétude,il coupa court à sa conversation avec Farid et les membres du conseil .

-Tout va bien?Questionna la jeune femme de sa voix naturellement douce

-Rien qui ne puisse t'inquiéter.Dit il en la rejoignant

-Pourtant,on aurait dit le contraire au son de ta voix.

-Des problèmes diplomatiques,rien de plus.Dit-il d'une voix rassurante

-Très bien,j'ai préparer ton lit,je vais me coucher.Dit-elle en abdiquant

Il acquiesça puis se cala dans le fauteuil du salon.

Si Farid l'avait appeler,c'était pour une raison bien précise,son cousin lui avait officiellement déclaré la guerre en tuant un village tout entier.Il allait le payer Nazim ne comptait pas en rester là.La rage dans l'âme,il sortit pour se calmer.

Il devait trouver un moyen pour qu'Azélie reste en dehors de tout ça.Il ne voulait pas la mêler à tout ça.

Attirée par le cheikOù les histoires vivent. Découvrez maintenant