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Leurs lames s'entrechoquèrent,leurs souffles se mêlèrent,on ne pouvait plus distinguer qui criait tant la bataille était rapide.

Nazim prit le dessus et réussit à blesser le genou de son cousin.

Poussant un râle de douleur,il se releva rapidement.

Affaibli,il ne tenait presque plus debout mais résistait.

-Tu ne vas  pas te débarrasser de moi si facilement Nazim...Dit son cousin d'une voix altéré

-J'ai bien peur que ce soit la fin pour toi cher cousin.Dit Nazim sans se laisser déconcentré

D'un cri de rage,son cousin leva son son épée mais il était trop tard la lame de Nazim l'avait déjà achever.

-Au moins je serais mort dignement,à l'ancienne.Termina-t-il avec un sourire malsain en laissant son corps tomber au sol dans un bruit sourd

Rageusement,Nazim rangea son épée et courra vers sa voiture dans l'espoir que rien ne soit arriver à Azélie.



De son côté Azélie sentait ses forces la quitter.Elle était vide de toute énergie.
Pensant à Nazim qui était encore en train  d'affronter son cousin ,Azélie sentit une larme coulée le long de sa joue.

-Madame...Madame Slauth,vous m'entendez?Dit une infirmière

Elle hocha la tête sans pouvoir articuler un mot tant elle était faible.

-Sa fréquence cardiaque ralentie docteur.Dit une autre infirmière

-Elle est également en train de perdre du sang .Dit le médecin

-On la transporte au bloc immédiatement.

Les voix de plus en plus lointaine,Azélie finit par ne plus les entendre et plongea dans un trou noir.




Arrivé à l'hôpital,Nazim se rua vers un des médecins qu'il aperçut.

-Ma femme.Où est ma femme?Dit-il sans plus attendre

-Votre altesse?!?Eh bien....Je crois qu'elle est au bloc d'opération.Dit le médecin en redressant sa paire de lunette avec anxiété

-Vous croyez?!?Dit-il sur le point d'exploser

-Excusez-moi,elle est au bloc opératoire,elle a fait une hémorragie...elle ....elle est dans un état critique votre altesse.Les médecins font de leurs mieux pour la sauver elle et votre bébé.Répondit le médecin

Le visage ferme,Nazim se frotta la barbe le regard sombre .

Tout semblait s'éteindre autour de lui.

-Votre altesse,vous ne devez pas perdre espoir.Miss Slauth est très forte et combattante.

-Vous ne comprenez pas Farid,j'aurais pu lui éviter tout ça si je n'étais pas foncer tête baisser dans le piège.Regardez ce qu'elle a à endurer à cause de mon entêtement à vouloir coincer mon cousin.J'ai laissé le monstre en moi prendre le dessus.Dit-il la voix pleine de regrets

-Je comprends ce que vous ressentez mais l'erreur est humaine.Nous tirons toujours des leçons de nos erreurs.

-La mienne est de réfléchir avant d'agir.Répondit Nazim

-Azélie n'aurait jamais du vivre ce qu'elle a vécu mais la vie est parsemé d'embûches que nous devons être capable de surmonter Nazim.Ayez foi en Dieu.Allah vous guidera.Dit Farid en lui serrant l'épaule

-Merci mon ami.Dit Nazim en lui faisant une accolade

Après des heures d'attente,un médecin s'approcha enfin de Nazim pour lui donner des nouvelles d'Azélie.

-Votre Altesse.Appela un médecin

-Comment va ma femme et mon enfant?Dit-il sans préambule

-Eh bien je ne vais pas vous mentir ,l'état de votre femme est très critique.De plus sa grossesse est à risque augmentant ses chances de faire une fausse couche.Les prochaines 24 heures seront décisives.Dit le médecin difficilement

-Vous voulez dire que je peux perdre ma femme ou mon enfant peut-être même les deux !S'écria Nazim

-Je suis sincèrement désolé votre majesté.

Rageusement,Nazim préféra aller voir sa femme pour ne pas commettre un acte qu'il finirait par regretter.

Après avoir pousser la porte de la chambre d'Azélie ,Nazim sentit son cœur se serrer de douleur.

Il aurait tellement voulu prendre la place d'Azélie sur ce lit.

Se rapprochant d'elle,il osait à peine toucher sa peau abîmée par le soleil de peur de la blesser davantage.

Il préféra toucher son ventre bien rebondis où son fils aussi souffrait de ses erreurs.

Il tentait de ne plus s'en vouloir mais en la voyant brancher à tout ces fils,il ne pouvait faire autrement.

Le cœur trop lourd,Nazim sortit de sa chambre ayant la désagréable impression de ne pas mériter une aussi belle et courageuse femme.

Il s'asseya sur une des chaises d'hôpital ,l'âme torturé en quête d'un  bonheur qui pourrait s'échapper à tout moment.



Attirée par le cheikOù les histoires vivent. Découvrez maintenant