"Le plus grand des courages.... n'est pas toujours celui qu'on croit."
Tout semblait leur sourire. Depuis leur plus tendre enfance, les deux adolescents étaient inséparables.
Mais un excès de sentiments, surtout unilatéral, peut avoir des répercuss...
(Un immense merci à Sparohh pour ce dessin époustouflant! ♡♡♡)
"Où commence le mal, où finit le bien?"
Elle connaissait la réponse, maintenant. Il n'existe ni bien ni mal. Juste ce que nous sommes.
Ce que nous choisissons d'être. Le chemin que nous choisissons de prendre.
Elle savait parfaitement ce qu'il lui restait à faire.
Pour enfin être elle-même. Enfin être libre.
Pour libérer le monde de la peine qu'elle lui avait causée.
Dans un grand mouvement d'ailes, elle projeta aux quatre coins de la baie de Marine Ford ses flammes fabuleuses, blanches et brillantes.
Les personnes autour d'elles, d'abord apeurées par ces flammes fonçant droit sur eux, s'apaisèrent aussitôt touchaient-elles leurs corps.
Elles ne brûlaient pas, tout juste ressentait-on une légère chaleur sur la peau. Puis, presque immédiatement, les vivants voyaient leurs blessures se refermer et leurs douleurs s'envoler.
Les morts, quant à eux, revenaient à la vie un par un. Les flammes couraient le long du sol, comme un serpent, avant d'atteindre chaque corps à l'abandon, chaque corps qui avait été affreusement mutilé.
Les traces de morsures disparaissaient, et le sang séchait en un clin d'œil, s'évaporant comme neige au soleil.
Tous autant qu'ils étaient, que ce soit Marines ou pirates, tous ressentaient cette douce chaleur dans leurs corps et leurs cœurs, les réchauffant de l'intérieur. Beaucoup se mirent à rire, à pleurer de joie, lorsque leurs camarades tombés au combat se relevèrent.
S'en suivi de longues minutes d'embrassades, de cris de joie, tandis que les flammes blanches continuaient de faire leur oeuvre.
C'était bon. Elle avait enfin accomplit quelque chose de bien, au moins une fois dans sa vie.
Elle sentit alors quelque chose couler le long de ses joues. Elle n'eut pas besoin d'y passer sa main. Elle savait d'avance que ces larmes étaient des larmes de joie. Et d'autre chose...
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Non! Non! NON!!! C'est pas possible, qu'est ce que tu fais?? Arrête-toi, arrête-toi immédiatement! Aaah...!
Mais Raven ne pouvait pas s'arrêter. Elle avait enfin trouvé la solution, celle qui était sous son nez depuis le début.
-Je suis désolée, Biel. Mais c'est ainsi que tout cela doit se terminer. Je ne te laisserai pas t'en prendre à nouveau à ceux que j'aime.
La dite Biel, ayant perdu ses ailes, qui avaient à leur tour virées au noir, se tordait de douleur par terre, criant à Raven chaque insulte qui pouvait bien lui passer par la tête. Biel avait mal. Comme Raven. Mais elle savait que cela était pour le bien de tous.
