« J’ai vu les années passées, le temps a défilé… mais moi j’ai cette vague impression que je n’ai jamais changé. Intérieurement je suis toujours cette petite fille de 6 ans. A 20 ans, je ne connais pas la vie… J’ai été trop longtemps coupé du monde. » - Leena -
Mardi 20 Mai 2014, 17h30. Je suis sur le point de quitter, définitivement, cette prison blanche. Lorsque les portes de l’hôpital se sont ouvertes, l’air tiède de cet après-midi de printemps m’a brûlé les poumons lors de ma première inspiration. Les fins rayons de soleil m’éblouissaient. Papa et Maman étaient là en train de m’attendre. Lorsque je les ai vus, je me suis élancée vers eux pour les prendre dans mes bras.
Papa ! Maman ! Soupirais-je soulagée, des larmes brisant ma voix.
- Leena, ça fait tellement de temps que j’attends de te voir sortir ma princesse, sanglota maman en me caressant les cheveux, et en me serrant un peu plus près d’elle.
- Bienvenue dans le vrai monde ma chérie, renchérit mon très cher papa, en me prenant à son tour dans ses bras.
- J’ai vraiment hâte de rentrer à la maison, tout doit être tellement être différent, dis-je les larmes aux yeux. Je l’ai quitté j’avais 6 ans et aujourd’hui… tout a changé. J’ai changé. J’ai peur Maman.»
Maman m’a serré dans ses bras pour me réconforter. L’adaptation va être difficile, et très longue. Un long chemin m’attend et je suis à la fois impatiente de le découvrir mais j’ai aussi peur, comme un pressentiment que tout ne sera pas aussi facile que je le pensais. Je me suis installée à l’arrière de la voiture, pendant que Papa a chargé ma valise dans le coffre et nous sommes rentrés à la maison. Au travers des vitre teintées de la voiture, j’observais le paysage, ébahit par tant de beauté. Je vois tout différemment. Mêmes les nuages me semblaient fabuleux. Quand nous sommes rentrés dans le quartier l’odeur des acacias m’a chatouillais les narines. Cette odeur m’a semblé familière. Papa s’est garé dans l’allée de la maison. Je pouvais voir Killian qui m’attendait sur le perron. Je suis sortie de la voiture en trombe et me suis précipitée vers lui.
- Bienvenue à la maison ! dit-il, le sourire aux lèvres et en m’ouvrant ses bras.
Il me prend la main pour me guider vers le salon. Je me tourne dans tous les sens pour essayer de reconnaître quelques détails. Des détails qui seraient me rappeler que j’ai vécu ici auparavant. Mais rien. Aucuns souvenirs. Sur les murs blancs, des photos de Killian, des photos de moi dans cette grande chambre blanche.
- Monte voir ta chambre si tu le veux, me dit Killian, en voyant mon malaise. Papa et moi l’avons toute repeinte avec tes couleurs préférées : Violet, gris et noir. Maman s’est occupée de la décoration.
Je lui ai souris, comme pour le remercier et je suis montée en vitesse voir ma chambre. J’ai ouvert la porte qui portait mon nom. Waouh c’est magnifique. Une porte m’indiquait mon dressing tandis qu’une autre m’indiquait la salle de bain. Je fis un tour vite fait. Sur le lit, j’ai pu voir un ordinateur portable encore emballé dans son carton ainsi qu’une boîte contenant un téléphone dernier modèle. Mes parents ont voulu fêter dignement mon retour.
- Leena… Quelqu’un voudrait te voir ! cria maman depuis le hall d’entrée.
Quelqu’un pour moi. Ce ne peut être que Malese, ma meilleure amie. Je l’ai connu à l’hôpital, elle était ma voisine de chambre. Tandis que j’étais traitée pour une maladie immunitaire, elle était soignée pour une leucémie. Malese c’est la joie de vivre à elle-même. Une merveilleuse fille que j’admire et qui malgré ses problèmes de santé, n’a jamais baissé les bras. C’est elle qui m’a soutenu quand mes traitements échoués. Nous avons été là l’une pour l’autre. Physiquement, c’est une belle fille. De longs cheveux blonds, un regard noisette et un corps parfait. Refermant la porte de ma chambre, je suis descendue en trombe dans l’escalier pour rejoindre le hall d’entrée. Bingo. Malese était là, dans l’encadrement de la porte, elle souriait de toutes ses dents.
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Stole my Heart - Tome 1. (Liam Payne)
Fanfiction« Elle rentre dans le vrai monde, tel Candide, elle ne connaît rien au monde et à la vie. Lui en sait plus qu'il ne devrait, il connaît la vie et toutes ses facettes. Elle cherche à ouvrir les yeux, lui veut les fermer. Une bousculade, un regard, un...
