« Chaque jour qui passe, j’apprends à vivre. Ma vie est désormais un long chemin, qui connaîtra surement des virages, des virgules, des blessures mais aussi des moments de grands bonheur et de grande joie qui feront de moi la personne que je veux montrer au monde entier. Parce que j’en suis fière. Mes années à l’hôpital m’ont rendu beaucoup plus forte que n’importe qui. Ma vie commence ici, et je compte bien profiter de chaque seconde. » -Leena-
Vendredi 20 Juin. 07h40. Aujourd’hui ça fait un mois tout pile que j’ai quitté l’hôpital. Et c’est aussi un jour bien particulier puisque je passe mon permis de conduire. Oui déjà. J’ai pris un stage en accéléré, ce qui fait qu’en un mois j’ai appris à conduire. Disons qu’à partir de ce soir, je serais libre d’aller et venir comme je le souhaite. Après avoir contemplé le plafond pendant un bon bout de temps, j’ai enfin décidé de sortir de mon lit pour prendre la direction de la salle de bain. Une vingtaine de minute plus tard, j’en suis ressortie habillée, coiffée et maquillée. Avant de partir au boulot, mon père m’a déposé à l’auto-école. Là-bas, une foule de jeune gens attendait patiemment leur tour. Je me suis joins à eux, disant bonjour au passage à ceux qui me salués gentiment. Quand vint mon tour, je sentis l’angoisse naître au creux de mon ventre. Finalement tout s’est très bien passé. J’aurais la réponse d’ici la fin de la journée.
Sur le chemin du retour au niveau du Starbucks entre la 6ème et la 7ème, un groupe de fille m’a dépassé, en me bousculant et en hurlant. Je n’ai vraiment pas compris ce qu’il se passait, complétement absorber dans ma chanson. Au loin, un homme attira mon regard. Il était grand, plutôt baraqué et il était vêtu de noir de la tête aux pieds. Par le temps qu’il fait, il doit mourir de chaud le pauvre. Pourtant ce qui m’intriguait le plus c’est que cet homme essayait par tous les moyens de protéger une personne derrière lui. Surement une célébrité et les filles hystériques doivent être ses fans. Ok. Elles prennent tout le trottoir va falloir que je joue des coude si je veux pouvoir rentrer à la maison. Rangeant mon téléphone dans mon sac, je commence à avancer. Waouh on se croirait au centre commercial un jour de solde. Ces filles sont folles. J’arrive à avancer d’un centimètre toutes les minutes. Enfin arrivais à la hauteur de l’homme en noir j’ai pu apercevoir la personne que toutes ses filles convoitent. C’est un beau brun basané, au style un peu rebelle, un bras remplit de tatouage et une cigarette dans la main gauche. Il essayait de prendre des photos avec ses fans, d’être poli mais dans ses yeux je pouvais voir qu’il était mort de peur. Je le voyais qu’il commencé à avoir du mal à respirer. Lorsque son regard croisa le mien, il fut surpris par mon comportement. Je lui souris, comme pour lui faire comprendre que je n’étais une fan hystérique, et même que je n’étais pas une fan du tout. Il me rendit mon sourire et son regard me supplia de lui venir en aide. Comment lui venir en aide sans perdre un bras, une jambe ou des cheveux au passage.
Je repris ma route et pourtant quand je suis arrivée au bout de la rue, un sentiment de culpabilité m’envahit de tel sorte que je fis demi-tour. En revenant sur les lieux, je vis que le garde du corps du jeune homme avait de plus en plus de mal à tenir la foule à distance et voilà qu’à cela se mêler les paparazzis. Le regard du jeune basané s’illumina lorsqu’il me vit. On aurait dit qu’il venait de voir son sauveur. Me tenant un peu à l’écart, je lui fis signe de s’avancer vers moi comme pour prendre une photo.
Diversion faite, le garde du corps a continué de tenter de les tenir à distance et avec lui, nous avons commençait à avancer jusqu’à trouver une ruelle perpendiculaire, calme et sans passage. Adossé contre le mur en brique rouge, le jeune homme reprenait calmement sa respiration. Pour ma part, je regardais mes pieds et triturais mes doigts, comme gênée par la situation. Un moment après, le beau métis se tourna vers moi et me gratifia du regard.
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Stole my Heart - Tome 1. (Liam Payne)
Fanfiction« Elle rentre dans le vrai monde, tel Candide, elle ne connaît rien au monde et à la vie. Lui en sait plus qu'il ne devrait, il connaît la vie et toutes ses facettes. Elle cherche à ouvrir les yeux, lui veut les fermer. Une bousculade, un regard, un...