Chapitre 14

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-         Tu crois que je ne sens pas ton cœur qui s'emballe Jenny ?


Arrivé chez moi, je claque la porte essoufflé. Après que Cameron ai dit tout haut ce que je ne voulais pas avouer, je me suis dégager de ces bras. J'entends encore son rire alors que je m'élançais vers ma maison.

Je tombe à terre, le dos contre la porte de l'entrée. Je prends ma tête dans mes mains déboussolé. Je ne peux pas paraitre aussi faible face à lui ! Je ne suis plus faible !

Cameron...

Je dois à tout prit le faire sortir de ma vie.

-         Sa ne vas pas Jenny ?

Je lève la tête et aperçois ma mère. Je me lève précipitamment les joues rouges.

-         Oui oui, je suis juste un peu fatigué.

Elle me regarde suspicieuse avant d'hausser les épaules et de me sourire.

-         Plus que demain et c'est le week-end ma fille, courage !
-         D'ailleurs, en parlant de week-end, j'ai une fête chez un ami samedi.
-         Et ma permission ? Tu ne t'en préoccupe pas ?

Je n'arrive pas à arrêter le rire amer qui me vient.

-         Oh maman, j'ai arrêté de demander ta permission il y a bien longtemps.

Elle ne relève pas et ce contente de baisser les yeux. Je ne regrette pas ce que j'ai dit. J'ai conscience qu'en ce moment elle essaye d'être plus présente pour moi, mais sa n'efface en rien les années passer sans son soutien.

-         De toute façon, je ne serai pas là.
-         Comment ça ?
-         Je veux reprendre mon métier d'avocat, et pour cela je doit aller à New York le temps d'une semaine.

J'ouvre grand les yeux avant de lui sauter au coup, rencoeur aussitôt oublier.

-         Mais c'est génial ça maman !

Elle me sert fort contre elle en rigolant.

-         Je me demandais si tu voulais venir avec moi.
-         Oh... Tu sais maman j'ai mes cours. Et puis je ne crois pas qu'on puisse se permettent de payer des études à distances... Ce n'est plus comme avant.
-         Je me doutais en effet souffle telle. Je vais demander à la maman de Léa si elle peut t'héberger le temps de mon voyage.
-         Non hurlai-je. J'ai 17 ans maman ! Je n'ai pas besoin d'une nounou.

Elle me regarde un instant avant d'hocher la tete et de me dire qu'elle part demain matin.

Je monte dans ma chambre quand mon téléphone sonne.

« - Allo ?

-         Oui Jenn ? C'est Léa, je voulais te parler. »

Comme à notre habitude, nous nous excusons et changeons de sujet pour dériver sur celui de Will. Je lui explique que j'avais un devoir avec lui en omettant l'histoire Cameron puis je lui parle du voyage de ma mère, elle me dit de la féliciter de sa part.

Après avoir raccroché je descends manger avec ma mère puis file prendre un bain.

Dans l'eau presque bouillante, je repense à la journée d'aujourd'hui. A la façon dont Cameron ma regarder lorsqu'il ma ramener chez moi. A ses yeux que je croyais marron presque noir mais qui ne sont rien comparer à ce qu'ils sont réellement. Vert et bleu, comme si le vert de la forêt et le bleu de l'océan ce battait pour y entrer, malgré c'est couleurs, ces yeux reste foncer, comme si ils attendais que quelqu'un les éclairs. Et quand tu les regarde, tu ne peux que t'y perdre dedans.


Le cauchemar. Assise sur le banc prêt de mon père, je le regarde jouer avec sa bague. Un sourire doux flotte sur ces lèvres. Il relève la tête à l'arriver de sa fille. Il la regarde comme la 7eme merveille du monde. Le même regard qu'il me faisait il y a 3 ans. Un sanglot s'échappe de mes lèvres. Alors que je pense qu'il va m'ignorer comme toutes les autres fois, il tourne la tête dans ma direction et me regarde. Mon cœur s'arrête. Ces yeux habituellement gris sont remplacés par 2 yeux verts. Je ne les connais que trop bien. Je me lève précipitamment et recule encore et encore jusqu'à trébucher et tomber en arrière.

Je me réveille en sursaut et manque de tomber du lit. Nous sommes Vendredi. Dernier jour avant le week-end. Aujourd'hui je commence à 10 heures. Hier, Will et moi avons échanger nos numéro, il ma proposer de m'amener en cours aujourd'hui, j'ai évidemment accepter, sa me permet de dormir un peu plus sachant que mes nuits se font de plus en plus courte.

La baie vitrer de ma chambre laisse voir un soleil resplendissant. Il annonce des maximals de 28 degrès. Bien que nous sommes en Septembre et que ce soit bientôt l'hiver, nous habitons à Los Angeles, ville de la chaleur. J'enfile un pantalons léger noir et un top rouge à fine bretelle, sa fera l'affaire. Ma mère est déjà partis pour son voyage à New York et m'a laissé un petit mot pour me souhaitez une bonne semaine. Après avoir reçu le message de Will comme quoi il était en bas de chez moi, je descends en vitesse. La décapotable face à moi ne me laisse aucun doute. C'est bien Will, mais quand je m'avance, je peux voir que Cameron est assis  à l'avant avec lui. Ma bonne humeur semble s'échapper d'un seul coup.

-         Bah alors princesse, tu n'es pas contente de me voir ? demande t-il arrogamment. Sache que j'ai fait la même tête que toi quand ce con qui me sert de meilleur ami m'a dit qu'on passait te chercher.
-         Hé ! Hurle Will. Si tu n'es pas content tu n'a qu'a y aller tout seul en cours !
-         Ne m'appelle pas princesse me contentais-je de répondre sans faire attention à la remarque de Will.
-         Je n'ai pas le droit de t'appeler princesse ni pétasse, tu veux que je te dise quoi marmonne Cameron.

Je sers les dents avant de répondre :

-         Jenny suffira.

Le voyage jusqu'au lycée ce fait dans le calme sans compter la musique qui s'échappe des enceintes.

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Fin de ce chapitre, je ne le trouve pas top top, j'essayerai de me rattraper dans les prochain...

I loved you so hardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant