Chapitre 35

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Je suis réveillé par les rayons du soleil qui filtre à travers mes rideaux. J'ouvre les yeux doucement et souris en voyant que je suis dans les bras de Cameron. Je ferme les yeux un instant en me rappelant ce qu'il s'est passé la veille et je me souviens qu'à présent je ne porte qu'une culotte. Je me lève en prenant soin de ne pas déranger Cameron qui semble être plongé dans un sommeil profond.

L'heure sur mon téléphone indique 9h00. En voyant le grand soleil dehors, je prends l'initiative d'aller courir, depuis que je connais Cameron j'ai légèrement freiné le sport.

Je remets mon soutien à gorge et m'installe à califourchon sur Cameron. Mes mains parcours son ventre en faisant le contour de ses tatouages. J'enfouis mon visage dans son cou en respirant l'odeur rassurante qui s'y dégage.

Je l'entends grogner quand il commence à se réveiller. Il passe ses mains derrière mon dos et me serre d'avantage contre lui en glissant une de ses mains sur mes fesses.

- J'ai rarement eu un réveil aussi satisfaisant murmure t-il.

Je rigole en sortant ma tête de son cou. Ses yeux parcours mon corps avec gourmandise mais j'essaye de ne pas y preter attention et finir ce que j'avais l'intention de faire.

- Tu viens courir avec moi ?

Il semble un instant perdu avant de répondre :

- J'avais oublié que j'avais affaire à une sportive.
- Tu as 10 minutes pour te préparer, pas une de plus.
- Et en plus directive !

Je souris en prenant mes affaires de sport et en m'enfermant dans la salle de bains. Je lave mes dents en vitesse puis enfile un leggings et une brassière de sport qui laisse voir une partie de mon ventre. J'enfile ensuite mes baskets, attache mes cheveux puis descend rejoindre Cameron qui m'attend déjà dans le salon.

- On va jusqu'où ? demande t-il.
- Jusqu'à la jetée de Santa Monica dis-je en sortant dehors suivis de près par Cameron.
- Tu ne rigole pas toi.
- C'est trop dur pour monsieur ?
- Absolument pas crie-t-il en partant devant moi.

Au bout d'une demi-heure, nous arrivons déjà à la jetée. Autant dire que nous avons fait vite. Cameron ne semble pas le moins du monde fatiguer.

- Tu cours plutôt bien me dit-il.
- Je ne peux pas en dire autant de toi le charriai-je.
- Tu es sur de ce que tu dis ?
- Affirmatif.

En voyant le coup venir, je cours sans m'arrêter en direction de la plage, Cameron sur mes talons. Je rigole à gorge déployer en l'entendu hurler pour me dire de m'arrêter.

A bout de souffle je m'arrête net en me tournant vers lui. Ni une ni deux il me prend en sac à patate sur son épaule en s'avançant tranquillement vers l'océan.

- Non Cameron ne fait pas ça !
- Donne-moi une raison de ne pas le faire.

Je réfléchis un instant à ce qui pourrait lui faire changer d'avis puis dit fièrement :

- Si tu le fait, tu pourras dire adieu à ma belle compagnie.
- Le chantage ne marche pas avec moi rigole-t-il.

Alors qu'il était sur le point de me lancer dans l'eau, nous sommes interrompus par quelqu'un.

- Mais qu'est ce que vous faites là vous deux ?

Etend donner que je suis sur le dos de Cameron, je ne vois pas tout de suite à qui nous avons affaire. Rapidement mes pieds retouchent le sol et je peux enfin voir Billy et Evan en face de nous.

Gêner, je regarde Cameron en attendant sa réponse. Je remarque qu'il ne rigole plus, ces yeux ont perdu leurs étincelles et son visage est redevenu hautain.

- Vous êtes ensemble demande Billy.
- Qu'est ce que tu raconte Bil ? J'ai l'air de sortir avec quelqu'un ? rigole Cameron.

Mon cœur semble rater un battement. Je tourne ma tête doucement vers Cameron. Mâchoire serré, il ne me regarde pas. J'ai du mal à respirer, la froideur sur laquelle il a dit ces mots me fait mal.

- Je me disais bien aussi que s'était bizarre rigole Evan.

Je ne les écoute plus, mon sang bout à l'intérieur de mes veines et mes yeux me piquent.

- Je... Je dois y aller, à plus dis-je aux nouvelles venues.

En partant, je lance un dernier regard à Cameron, mais il m'ignore complètement.

Je cours le plus vite possible en direction de ma maison, comme pour échapper à la douleur. Rien n'y fait, je sais qu'elle ma rattraper lorsque mes larmes commencent à inonder mes joues.

I loved you so hardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant