Chapitre 67

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La porte s'ouvre brusquement sur Léa. Aucun de nous trois ne bougeons. Léa semble ne rien comprendre à ce qu'il se passe devant elle. Evans ricane en s'éloignant de moi. Il salut Léa de la tête en passant à ses coté pour sortir des toilettes tandis que je reprends difficilement mon souffle.

- C'est quoi ce délire ? me demande Léa aussitôt la porte refermer.

Je me tourne vers le miroir les mains tremblantes. Léa vient se placer derrière moi.

- Jenny ? Qu'est ce qu'il y a eu ?
- Rien. Il s'est simplement trompé de toilette.
- Tu mens très mal dit-elle avec une pointe d'énervement.

Je sors de la petite pièce qui commence à m'oppresser sans lui répondre.

Je rejoins les autres filles à la table où nos repas son arrivé. En m'asseyant je sens un regard sur moi. Je me tourne et voit Evans un léger sourire au visage. Je me retourne en essayant de faire bonne figure.

Léa nous rejoins quelques secondes plus tard sans m'accorder un seul mot.

A la fin de la soirée, Tiffany prend la parole :

- Les filles, j'ai reparlé à mes parents de ma solitude dit-elle en mimant les guillemets.

Nous nous taisons aussitôt pour qu'elle puisse continuer.

- Cette fois j'ai vraiment l'impression que ça va changer murmure t-elle.

Je saute de ma chaise pour la prendre dans mes bras suivie de très prêt par Nina et Léa.

- Je suis tellement contente pour toi ! dit-je en l'a sentant rigoler sous tant d'affection.

Nous reprenons nos place en trinquant à cette grande nouvelle et quelques minutes plus tard elle annonce également la nouvelle à Arthur qui l'a prends lui aussi dans ses bras en la faisant tournoyer dans tout le bistro. Les éclats de rire de Tiffany emplisse la pièce et me donne envie de rire à mon tour.

La soirée prend fin. Je remarque que le groupe d'Evans n'est plus là. Je ne les ai même pas vus partir.

Nina nous reconduit toutes chez nous, moi la première. Je les embrasse toutes très forts en les remerciant pour cette belle journée. Même Léa me sourit mais je sais que j'aurai quelques explications à lui donner.

Quand je rentre à la maison, tout est noir. Il est minuit passé. Ma mère est surement allée se coucher. Je dépose ma veste sur le porte manteau en m'étirant. Ma gorge me fait mal d'avoir tant rigoler aujourd'hui. J'allume la lumière de la cuisine pour me préparer le remède miel et lait pour adoucir ma gorge. Je me pose sur le canapé en allumant Lucifer. Je replis mes genoux contre ma poitrine en buvant quelques chaudes gorgées.

Remplise de nostalgie je sors mon téléphone en regardant ma galerie photo. Je n'en n'ai pas prit de nouvelle depuis la nuit que j'ai passé avec Cameron.

Une le montre allongé torse nu sur mon lit les bras derrière la tête, un grand sourire au visage. Une autre encore nous montre dans le miroir de ma chambre ; lui assis sur mon lit, moi sur son dos les mains sur ses yeux.

Je souris tristement en en faisant d'effiler d'autre. Puis prise de remords je vais sur l'icône message. J'appuie sur le nom de Cameron. Nos derniers messages s'affichent.

Je tape un rapide message pour l'homme que j'aime.

Je t'aime Cameron. Plus que je n'ai jamais aimé personne. Plus qu'il n'est possible d'aimer.

J'éteins mon téléphone après mettre assurer de la réception du message. J'éteins la télé que je n'ai même pas écouté puis monte me coucher. Mon oreiller sent encore Cameron. Je pose ma tête sur celui-ci en m'endormant.

I loved you so hardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant