Chapitre 22

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Il est difficile de louper la maison de Will. Elle est encore plus belle de nuit. Des lumières sont placer tout le long du chemin pour aller jusqu'au parking. Les filles sont éblouies. Bien que nous ayons toute les trois de belles maisons, celle de Will dépasse toutes les autres. La cour est remplie de voiture, donc Tyler décide d'aller se garer un pâté de maison plus loin. Nous sortons de la voiture, il ne fait pas vraiment froid. Tyler me rejoins sur le trottoir. Etant donner qu'il était dans sa voiture, je n'ai pas eu la possibilité de voir comment s'était-il habiller. Son pantalon à rayure grise et son tee-shirt blanc le mette en valeur. Il est beau. Il me sourit de toutes ces dents avant de passer son bras autour de mes épaules.

- Tu es sublime, me murmure t-il à l'oreille tandis que nous marchons en direction de la fête.
- Tu n'es pas loin d'être canon toi aussi.

Les trois filles se retournent en nous demandent de marcher un peu plus vite au lieu de nous draguer. Nous éclatons de rire avant d'accéléré le pas.

Quand nous entrons dans la maison, la musique est à plein volume. Tyler nous dit qu'il va se chercher une bière est disparait dans la cuisine, à son habitude Tiffany le suit. Nina quand à elle rejoint une de ces amie de classe sur la piste de danse. Moi et Léa décidons de rejoindre Tyler et Tiffany dans la cuisine. Un garçon nous tend deux gobelets, je l'interroge du regard.

- Vodka-Coca me dit-il à moitié émécher.

Je lui prends des mains en le remerciant. Léa fait de même et nous allons dehors près de la piscine. Plusieurs personnes joue aux bière-pong, d'autres se baigne et d'autres vomissent dans un coin du jardin.

- Bande de naze, il n'est que 22 heures et la pluparts sont déjà émécher souffle Léa.

Je ne réponds rien et m'installe sur un des nombreux transats. Une fille s'approche de moi en titubant, trébuche et me renverse son verre sur les chaussures. Je râle tandis que Léa commence à lui crier de faire plus attention.

- T'inquiète pas Léa. Je monte me rincer tu m'attends là ?
- Oui, mais fait vite.

Je retourne à l'intérieur. Et monte les étages quatre à quatre. Avec tout se monde dans les couloirs, je suis obliger de raser les murs pour ne pas me faire bousculer. J'ouvre les portes une part une en espérant trouver une salle de bains. Dès la première porte, je tombe sur un couple bien avancé dans leurs projets. Je referme la porte dégouter. Après un long moment de porte à porte, je trouve enfin une salle de bains, malheureusement quand je l'ouvre, je découvre quelqu'un de dos, les mains appuyé sur le lavabo.

- Excuse-moi, j'aurai besoin d'utiliser ce lavabo dis-je.

En m'avançant je remarque certains tatouages dépassant de sa chemise.

- Cameron.

Il se tourne, le regard noir. Sa chemise blanche contraste avec sa peau foncée et ces tatouages noirs. Son visage s'est étonnamment amélioré. On ne voit plus qu'un léger bleu au niveau de son œil droit.

- Qu'est ce que tu fou ici ? demande t-il.

Etonner du ton qu'il emploie,  je lui réponds froidement :

- Je te l'ai déjà dit, j'ai besoin du lavabo.

Il m'inspecte de la tête au pied et je me sens rapetisser devant son regard de braise.

- Prend la baignoire m'ordonne t-il.

Je m'avance jusqu'à celle-ci sous son regard. Je m'assoie sur le rebord et détache mes chaussures à talon.

- Tu fous quoi ?

Je ne lui réponds pas et vais chercher une serviette dans un des placards. Au moment où je lève la main pour en ouvrir un, il intercepte ma main.

- Je t'ai posé une question.
- A laquelle je ne répondrais pas. Maintenant lâche moi.

Sa prise sur ma main se fait plus intense.

- Tu me fais mal Cameron.

Malgré ce que je lui dis, il ne desserre pas. Ce n'est que lorsque je lève les yeux vers lui que je remarque ses yeux. Ils sont complètement dilatés. Le vert à tourner au noir. Je me colle un peu plus à lui et le renifle. Écœuré, je m'écarte comme si je m'étais brulé. Sa main cède et il me lâche. Perdu, il essaye de reprendre ma main.

- Ne me touche pas ! criai-je.
- Qu'est ce qu'il y a ? demande t-il.
- Tu as prit de la drogue ? demandais-je en fermant les yeux.

Sa réponse ne vient pas. Des larmes perlent aux coins de mes yeux. Je suis tellement déçu.

- Tu es encore plus débile que ce que je pensais Cameron.

I loved you so hardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant