Chapitre 20

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POV Cameron :

Je suis réveillé par les rayons de soleil qui filtre à travers la fenêtre. J'essaye de bouger mais quelque chose placer sur ma poitrine m'en empêche. J'ouvre les yeux en grognant et en voyant la tête de Jenny sur mon torse je suis prit de panique. Mon premier réflexe et de regarder si nous sommes bien tous les deux habiller. Je souffle en reposant ma tête sur l'oreiller tandis que les souvenirs de la veille refont surface. Je prends mon téléphone poser sur la table de nuit en faisait bien attention de ne pas réveiller Jenny. Il est 8h00. Dans une heure je devrais être chez moi. Je la regarde, elle est belle, bien plus que toutes les autres filles à qui j'ai eu affaire. Ses longs cheveux lui cachent la moitié du visage, je décide de les pousser. Mes doigts frôlent sa peau brulante. Elle bouge légèrement puis se replace en posant sa main sur mon épaule. Je repense à ce qu'il c'est passé hier. J'étais à deux doigts de l'avoir, de la faire tomber dans mon piège. Pourquoi n'a-t-elle pas succombé comme toutes les autres filles ? Inconsciemment sa me donne encore plus envie de l'avoir.

Je décide de sortir du lit à 8h30. Jenny dort toujours aussi paisiblement. Je m'habille rapidement, reprend toute mes affaires et sors de la chambre. Je passe devant la salle de bains pour voir comment mon visage à évoluer. Les bleus à ma mâchoire et à l'œil est devenu violet, se n'est pas beau à voir, mon entaille à la lèvre c'est quelques peau refermer. J'ai l'air quand meme plus en forme qu'hier. En fermant la porte je vois le maillot de rugby que j'avais prêté à Jenny lors du match. Je décide de lui laisser et m'en vais au pas de course.

Quand j'arrive chez moi, la froideur de cette immense maison me glace. Heureusement quand je vois mon petit frère encore tout endormie sur le grand canapé du salon en train de regarder les dessins animé, mon cœur se réchauffe instantanément. Quand il m'aperçoit un sourire illumine son visage et il court dans mes bras.

- Comment ça va mon bonhomme ? lui demandais-je tout en le prenant dans mes bras.
- Tu m'as manqué Cam se plaint-il.
- Sa ne fait qu'un jour qu'on ne c'est pas vu n'exagère pas Noah !

Sa petit tête se lève de mon cou pour m'analyser, son sourire disparait aussitôt.

- Pourquoi tu es tout moche au visage ?
- J'ai fait une mauvaise chute dans les escaliers de mon lycée mentis-je.
- Cameron où étais-tu passé ?

Je me retourne pour faire face à mon père, je dépose Noah au sol en lui demandant gentiment de retourner regarder ses dessins animé, il ronchonne un moment avant de m'écouter et de se replacer sur le canapé. Je vais jusqu'à la cuisine suivit de mon père et me sers un café.

- Je rêve ou tu t'es encore battu jure t-il.
- Un match de rugby à mal tourné.

Je m'installe sur un des nombreux tabourets autour de l'ilot central.

- Cam combien de fois je vais devoirs te dire que la violence ne résous rien ?
- Quand sa sera le cas je t'appellerai.

Il souffle fatiguer de mon comportement.

- Tu étais passé où cette nuit ?
- Chez Will.

Je mens comme à chaque fois que je vais chez une nouvelle fille à sauter.

En montant dans ma chambre, je tourne la tête comme à mon habitude vers ce visage encadré en haut des escaliers. Je ne sais même pas combien de fois papa à du racheter le cadre. Sa mort était le noyau de mon agressivité, de ma froideur et de ma colère. Elle l'est toujours d'ailleurs. A chaque fois que je craquais, je cassais absolument tout, ce cadre en premier. Maintenant, j'arrive plus ou moins à me contenir, c'est le coter positif de ne plus rien ressentir, de ne plus avoir de sentiments. De ne plus avoir de cœur.

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❤️

I loved you so hardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant