Chapitre 62

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POV Jenny :
Cameron ne bouge plus sur le lit. Sa respiration reprend un rythme régulier et les médecins me demande de quitter la salle le temps qu'il se repose.
Le voir se débattre de toute ces forces m'a fait mal, mais pas autant que ces derniers mots qui résonnent encore dans ma tête.
Je quitte donc la salle le coeur lourd et les joues mouillé de larmes. J'essaye de me convaincre que ce que j'ai fait était là bonne chose mais je doute de plus en plus.
Cameron n'est pas bête, il n'aurait pas réagis comme ça sans aucune raison.

Je rejoins son père derrière la porte de la chambre. Sa main est posée sur la vitre qui le sépare de son fils. J'aperçoit une larme coulé le long de sa joue qu'il essuie aussitôt lorsqu'il m'aperçoit. Je m'avance vers lui en cherchant mes mots :
- Je... C'est moi... J'ai activer l'alarme.
- Je sais dit-il en soupirant lentement.
- Je n'avais sûrement aucun droit sur ça commençais-je, mais je ne pouvais pas le laisser partir alors qu'il n'étais pas encore rétablie.
Il s'assoie sur une chaise puis m'invite à le rejoindre.
- Tu as bien fait Jenny.
- Il me déteste murmurai-je en baissant la tête.
- Tu as fait ça pour son bien dit-il en pressant mon épaule.
Je sert mes genoux contre ma poitrine.
- Il avait peur vous savez ? demandais-je en levant la tête vers la vitre où je peut apercevoir Cameron.
Fred ne répond pas. Il ferme les yeux un instant avant de dire :
- Sa mère était hospitalisée ici à cause de son... de son....
- Son cancer finissais-je pour lui.
Il se retourne vers moi avec de grand yeux surpris.
- Cameron t'en avait parler ?
- Oui, sa a été dur mais il l'a fait.
Il reste encore un instant muet puis dit :
- Tu es la première personne à qui il en parle. Il n'a jamais aborder le sujet avec moi après la mort de Gabrielle.
Sa voix se brise en prononçant le prénom de celle qu'il a aimé et qu'il aime sans doute encore maintenant.

Je ne dis rien en réfléchissant à ce qu'il vient de dire puis ouvre de grand yeux en me levant :
- Oh mon dieu ! Qu'est ce que j'ai fait ? Il avait bien peur tout à l'heure ! Il était terrifier parce que cette endroit lui rappelait trop de mauvais souvenir, je...
Je m'avance vers la vitre où je regarde Cameron en laissant couler mes larmes.
- Je suis tellement désoler Cameron. Tellement.
Mes épaules s'hosse rapidement et je suis prise de sanglot encore une fois.
J'ai enfermer la personne que j'aime dans le pire de ses cauchemars, comment pourra t'il me pardonner ça ? Comment ?
Il me faisait assez confiance pour en parler et voilà comment je lui rends la monnaie de sa pièce.
- Tu n'étais pas au courant, ce n'étais pas de ta faute. Tu as fait ce qui était le mieux pour lui dit doucement Fred.
Je ne réponds rien et me contente de m'assoir en séchant mes larmes. Quelques minutes plus tard il reçoit un appelle et semble complètement paniquer en raccrochant.
- J'avais complètement oublié que Noah revenait manger à la maison ! Je file le chercher à l'école me dit-il en regroupant ses affaires.
J'hoche simplement la tête en regardant droit devant moi. J'ai l'impression d'être sans énergie. Vide d'émotion.
- Jenny tu devrais rentrer chez toi. Tu n'as pas dormis de la nuit et t'es parents doivent s'inquiéter.
Hier soir les filles sont passer me voir pour savoir comment la situation avançait. Elles ne sont rester qu'une heure mais m'ont été d'un grand soutien. Je leurs avait demander de prévenir ma mère que je ne rentrais pas le soir. Depuis je n'ai même pas vérifier mon téléphone.
- Je préfère rester ici. Ne vous inquiétez pas.
Il hoche la tête avec un sourire triste avant de partir en vitesse. Je choisi ce moment pour regarder mes messages. Plusieurs sont de ma mère qui s'inquiète pour moi et d'autres sont de notre groupes Messenger  où les filles n'ont pas arrêter de me demander comment sa allait.
Je fait un message grouper en leurs disant que tout vas bien et que Cameron est sortis d'affaire. Je mets aussi un message à Will pour savoir où il se trouve. Depuis qu'il est partis en furie hier je n'ai même pas eu le temps de me demander où il pouvais être et ce qu'il pouvais faire.
Je range ensuite mon téléphone dans mon sac en m'emmitouflant dans ma veste.
Mes paupières deviennent aussitôt lourde, je me bats pour essayer de garder les yeux ouvert mais la fatigue prends le dessus.

Je suis réveiller par une infirmière qui me secoue gentiment l'épaule.
- Mademoiselle, votre petit ami est réveillé.

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Désolé pour mon absence, je suis en vacance...
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I loved you so hardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant