I loved you so hard

Chapitre 18

Le match commence. Je ne regarde que le joueur au numéro 6, qui n'est personnes d'autres que Cameron. J'avais oublié à quel point ce sport était violent et je remarque une certaine animosité entre Cameron et le capitaine de l'équipe adverse. Plusieurs fois je l'es vois se lancer des regards ou des coups plus appuyer qu'avec les autres joueurs. Quand sonne la première mi-temps, notre équipe mène 1-0 grâce à Cameron. Les équipes s'hydrate, se repose, remette en place les stratégies le temps de 10 minutes puis l'arbitre siffle pour que le jeu reprenne. Le match à reprit depuis 20 minutes, nous gagnons 3-1, avec le deuxième point de Cameron et celui de Will quand une bagarre explose au milieu du terrain. Nous nous levons tous de notre place. Je suis prise de panique quand je vois le capitaine de l'autre équipe décrocher un coup droit dans la mâchoire de Cameron. Je hurle et descend quatre à quatre les tribunes, des personnes essayent déjà de les séparer mais ils sont trop enragés pour s'arrêter. Quand j'arrive à eux, je peux voir que Cameron à prit la relève et est placer au dessus du garçon, qui, essaye d'esquiver les coups que Cameron lui porte. Peine perdu, il se l'est reçoit à chaque fois.

- Cam ! hurlais-je.

Il ne m'entend pas, il est rentré dans une trop grosse folie.

- Cameron arrête s'il te plait !

Des larmes commencent à inonder mes joues. Je hurle son nom à m'en déchirer la gorge. Il s'arrête soudainement et tourne la tête dans ma direction. Mes pleures redoublent quand je vois son visage. Il est rouge de sang. Son nez est surement cassé et sa lèvre fendu. Un hématome sur sa mâchoire et sur son œil droit commence à apparaitre. Il s'arrête brusquement et se relève en regardant ces mains pleines de sang. Son adversaire se relève difficilement avec l'aide de plusieurs personnes et je perçois un sourire satisfait ce dessiner sur le visage de Cameron.

- Emmener le dans les vestiaires,  le SAMU ne va pas tarder à arriver siffle l'arbitre à Will et Tyler.

Les garçons essaye de prendre Cameron sous les bras mais celui-ci se défend et leur crie qu'il peut se débrouiller tout seul. Il titube jusqu'au vestiaire sans un regard en arrière. Je ne peux pas le laisser seul, qui sait ce qu'il pourrait faire. Quand j'entre dans les vestiaires je ne le trouve nulle part, je commence à paniquer mais c'est alors que j'entends du bruit sur ma gauche. J'entre dans une petite pièce et le découvre assis sur un banc la tête dans les mains.

Je toque timidement à la porte pour le prévenir de ma présence. Il lève la tête en grimaçant.

- Qu'est ce que tu fais là ? me demande t-il.

Etrangement, il ne me crie pas dessus, il n'a pas l'air énerver mais juste fatiguer.

- Le SAMU arrive, je voulais juste m'assurer que tu ne faisais pas d'autres conneries en attendant.
- Qu'est ce que sa peux te faire ? Et je n'attendrais pas le SAMU comme un con, je prends mes affaires et je me casse dit-il en se levant.

Je me place devant lui pour l'empêcher de passer.

- Non Cam, tu es carrément défigurer ! Tu dois avoir le nez cassé et je ne sais rien encore !
- Depuis quand est ce que tu m'appelle Cam ? demande t-il un léger sourire sur les lèvres.
- Là... Là n'est p..pas la question, bégayais-je.

Il semble septique en s'approchant dangereusement de moi.

- En tout cas, crois moi je n'ai pas le nez cassé, je l'ai eu assez de fois pour savoir si je l'ai ou non. Donc je n'ai en aucun cas besoin d'un connard de médecin.

J'aimerai lui demander pourquoi à t'il l'habitude d'avoir le nez casser, et ce qu'il compte faire maintenant, mais je me tais. Je sens une légère résistance quand je lui prends la main. Est-ce du à la douleur ou autre ? Je n'en sais rien et honnêtement je n'en n'ai rien à faire. Je l'emmène devant un miroir avant de lui lâcher :

- Tu compte sortir comme ça dans la rue ?

Sa main toujours dans la mienne, il s'analyse dans le miroir.

- Merde ! Noah ne peux pas me voir comme ça !

Il lâche ma main et fait les 200 pas autour de moi.

-  Merde, merde, merde hurle t-il en donnant un poing dans le mur à coter de lui.
- Cameron calme toi ! Qu'est ce que tu as ?
- Je ne peux pas rentrer chez moi comme ça !

Je me tais quelques instants. Je sais que ce que je vais faire sera surement une connerie, mais je ne peux pas laisser Cameron dans cette état.

- Viens chez moi, il n'y a personne. On verra là-bas ce qu'on fait.
- Pourquoi tu ferais ça pour moi ? Tu ne me dois rien.
-  Je t'attends dehors, tu es venu en moto ?
- Voiture.

Je sors des vestiaires le cœur lourd. Qu'est ce que j'ai fais ? Inviter Cameron chez moi, et rester seule avec lui n'est surement pas une bonne idée. Pourtant j'ai eu comme un besoin de l'aider. Comme quand il s'est battu, j'aurai pu rester à ma place, je ne lui devais rien comme il l'a si bien dit, pourtant j'ai eu peur. J'ai eu peur pour sa vie.

- On peut y aller.

Je tourne la tête dans sa direction, il c'est changé et a enlever le surplus de sang qui couvrait son visage et pourtant c'est toujours aussi amocher. Je le suis sur le parking, il m'amène devant une grosse voiture de sport, encore plus impressionnante que celle de Will. Je ne dis rien et monte à l'intérieur. Le voyage se fait dans le calme le plus complet, ce n'est pas gênant mais juste reposant. Je jette parfois des coups d'œil dans sa direction mais il reste concentrer sur la route.

Quand nous arrivons chez moi il est 19h30. Le soleil est en train de se coucher. Nous entrons sans bruit dans ma maison. Je vois bien que Cameron n'est pas à l'aise et sa me fait rire.

- Pourquoi tu rigoles ?
- Est-ce que Cameron Scot serai gêner ?
- Absolument pas s'indigne t-il.

Je rigole et je peux entendre un faible rire de son coter. Nous montons jusque dans la salle de bains où je lui ordonne de rester le temps que j'aille chercher de quoi le soigner. Quand je reviens, il est assis sur le bord de la baignoire. J'imbibe un coton d'alcool pour désinfecter les plaies et me place entre ces jambes. Ces yeux me scrutent et je fais de même.

- Sa risque de piquer, le prévenais-je.
- J'ai l'habitude.

Je passe délicatement le coton sur ces plaies, et en effet il ne réagis pas. Pourtant quand je le passe sur ces lèvres, je le sens tressaillir. Ses yeux son poser sur mes lèvres et les miennes sur les siennes, je sens ma tête avancer vers la sienne, il humidifie ces lèvres, nous ne sommes qu'a quelques centimètres. Mais je ne peux pas. Je me retire d'entre ces jambes et lui tourne le dos pour me placer face au miroir où je nettoie mes mains. Je le sens se placer derrière moi, ces mains se posent sur ma taille et quand je lève les yeux, l'image que me renvoie le miroir me fait frémir. Cameron dégage les cheveux de mon cou et le frôle avec ces lèvres. La sensation est divine. Ma tête ce penche automatiquement pour lui laisser l'accès complet. Ses mains me font pivoter et je me retrouve maintenant face à lui. J'analyse son visage dans l'espoir de savoir à quoi il pense mais il est trop fermer pour ça. Ses yeux sont brillants, et ses cheveux presque noirs lui tombent dans les yeux. Malgré toutes ces égratignures il reste magnifique.
La raison me rattrape soudainement et je m'écarte de lui.

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