Chapitre 25

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POV Jenny :

Mes yeux s'ouvrent difficilement et mettent du temps à s'habituer à la lumière du jour. Je regarde sur le coter pour voir mon réveil, mais à la place, je découvre un vers d'eau avec un médicament sur une table de nuit qui n'est pas la mienne. Je me lève d'un coup en essayant de comprendre ce qu'il se passe mais je suis aussitôt prit de maux de tête qui me force à me recoucher. Les mains sur la tête j'entends la porte s'ouvrir puis une voix s'élever :

- Evite les gestes brusques tu dois avoir une sacrée gueule de bois.

Je lève doucement la tête pour voir à qui j'ai affaire.

- Cameron.
- Qui d'autre ? demande t-il en venant s'assoir sur le lit.

Il est en short et porte un débardeur lâche qui laisse voir ses bras muscler et tatoué.

- Qu'est ce que je fais là ?
- Hier tu as légèrement forcé sur la boisson et je ne pense pas que t'es parents aurait été content de te voir dans l'état où tu étais.

Mes parents. Sa faisait un moment que je n'avais pas entendu quelqu'un me dire ça. Je repose ma tête lourdement sur l'oreiller tout en soufflant. Les images de la veille me reviennent en mémoire. La piste de danse, mes talons mouiller, la salle de bains, Cameron, la drogue et enfin le jeu où j'ai temps bu.

Malgré tout, la drogue est la seule chose que je retiens ainsi que la déception que j'ai éprouvée.

- Sa fait combien de temps que tu en prends ? lui demandai-je cache.
- Pardon ?

Je m'assoie en tailleur sur le lit et le regarde dans les yeux.

- La drogue. Sa fait combien de temps que tu en prends ?

Son visage se ferme aussitôt à cette question.

- Qu'est ce que sa peut te faire ? siffle t-il.
- Qu'est ce que sa peut me faire ? J'en sais rien, peut être que j'ai peur que tu gâche ta vie avec ces choses là. Mais sa tu t'en fou n'est ce pas ? Tu t'en fou de foutre ta vie en l'air.

Je sors précipitamment du lit pour partir. Je suis arrêté par l'image que me renvoie le miroir de sa commode. Je ne suis habillé que d'un long t-shirt qui doit lui appartenir. Je sens le rouge me monter au joue en imaginant Cameron me l'enfiler. Pourtant, je me félicite intérieurement d'avoir mis de beaux sous-vêtements la veille.

Je me retourne en vitesse vers Cameron qui ne semble pas savoir quoi faire. Ma tête me prend d'un coup et je suis obliger de me tenir à la commode pur ne pas tomber.

- Je t'ai dit de faire attention siffle Cameron en se précipitant vers moi.

Il passe un bras autour de ma taille et me sers contre lui pour m'aider à regagner le lit. Une fois réinstallé, il me tend le vert et le médicament poser sur la table de nuit. Je le prends et me rallonge en me couvrant de la couette. Les questions fusent dans mon esprit. Est-ce que j'ai fait quelque chose avec Cameron hier soir pour me retrouver dans son lit presque nu ?

Comme si il pouvait lire dans mes pensées, Cameron me dit doucement :

- On n'a rien fait hier si c'est ce qui te préoccupe. Je n'aurai rien fait étant donner que tu étais bourré. Et puis...
- Et puis ?
- Tu n'es pas le genre de fille que je baise.

Les mots qu'ils emplois sont cru et dur à entendre. J'ai l'impression de me prendre une grosse claque dans la gueule. Bien que je n'imaginais rien avec lui, sa fait toujours mal d'entendre ça.

- Tu es fâché demande t-il en souriant.
- Non. Tu n'es pas vraiment mon style non plus tu sais lui assénai-je.
- C'est pour ça que tu bave à chaque fois que tu me regarde dit-il provocateur.
- Il faudrait déjà que je te trouve un minimum beau pour ça.

Je mens et il en a conscience. Mes maux de tête sont de plus en plus violent et je suis obliger de la prendre entre mes mains pour essayer d'arrêter les tambourinements.

- Arrête ça, sa aggrave les choses dit-il en venant se placer derrière moi.

Il me place allonger entre ces jambes, ma tête repose sur son bas-ventre.

- Je suis toujours énervé contre toi Cameron. Pour la drogue précisai-je.

Il ne me répond pas et commence à me masser la tête. Je me détends instantanément.

- Mais j'estime que ma colère peut attendre encore un peu murmurai-je.

Je l'entends rire doucement derrière moi.

- Ma mère me faisait souvent ce genre de massage quand je ne me sentais pas bien.

Etrangement je sens sa voix ce briser à la fin de sa phrase. Je n'ose pas lui poser de question, je sais d'avance que c'est un sujet sensible, comme celui avec mon père.

J'ouvre les yeux qui s'était fermer du aux merveilleuses sensations que me procure les mains de Cameron. Il a les yeux dans le vide. Un instant j'ai l'impression de voir sa carapace se fissurer. Je peux voir à travers ses yeux, la douleur et la tristesse qu'il ressent. Quand il remarque que je le fixe, son visage redevient vide d'émotion. Mais c'est trop tard, j'ai vu. J'ai comprit que quelque chose le faisait souffrir. Pourtant jamais je n'y aurais pensé. Il joue son jeu d'acteur à la perfection.

- Attention tu as un peu de bave au coin de la bouche dit-il.

Je me lève en riant et fait mine de lui donner un coup, qu'il esquive.

- Tu veux vraiment jouer à ça Hernez ? demande t-il en se mettant sur les genoux.

Je me contente de hocher la tête, un sourire provocateur au visage. Je m'équipe d'un oreiller que je cache dans mon dos. Etant donner qu'il me regarde seulement dans les yeux, il ne voit pas mon coup venir et se prend le coussin dans la figure. J'hurle de rire tandis qu'il reprend ses esprit.

- Tu vas me le payer.

Je me lève du lit et cours jusqu'à la porte pour essayer de m'enfuir, mais il est plus rapide que moi et ferme la porte. A clef. Clef qu'il lance ensuite à l'autre bout de la pièce.

- On fait moins la maligne maintenant hein.

Je rigole à m'en faire mal au ventre. Cameron s'avance dangereusement vers moi et je suis obliger de reculer. Mes jambes touchent à présent le lit mais il ne s'arrête pas pour autant. Je bascule en arrière et lui reste debout devant moi. Il me surplomb de toute ça hauteur. Il ne c'est toujours pas dépourvu de son sourire. Mon cœur s'accélère. Ses mains commencent à toucher mes mollets pour venir jusqu'à mes cuisses. Je le laisse faire. Je ne peux plus bouger, je suis comme hypnotiser par ses gestes lent et envoutant. Ses puissantes mains parcours les courbes de mes hanches pour s'arrêter sur mon bassin. Son visage c'est rapprocher du mien, et nous ne sommes plus qu'à quelques centimètres. Son souffle vient s'écraser sur mes lèvres.

Mais d'un seul coup, ses doigts remonte sur mes cotes et commence à me chatouiller. J'hurle en essayant de m'échapper et lui supplie d'arrêter, je n'ai presque plus de souffle. Son rire sonne à travers la pièce. J'essaye de lui donner des coups mais il les esquive tous un par un. Je me tortille dans tout les sens, et j'arrive à me libéré. Malheureusement il revient à l'attaque en m'agrippant par les hanches, je tombe sur lui en rigolant à gorge déployer. Quand nous nous remettons de nos émotions, on a le souffle cours et je découvre que je suis à califourchon sur lui, un sourire béat collé au visage.

I loved you so hardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant